7 Jours

10 MOMENTS MARQUANTS

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UNE ARRIVÉE REMARQUÉE!

Nous avons eu droit à une arrivée en barque très remarquée de la part de Guylaine. Je n’ai jamais autant ri de ma vie! On aurait dit que Caro de La petite vie débarquait au chalet. Ç’a été l’arrivée la plus drôle à La vraie nature. Sa manière d’embarquer, de ramer, d’accoster, de descendre, d’attacher sa barque: ça n’avait aucun bon sens! Elle a quasiment rampé sur le quai. Le câble s’est pris dans sa valise; elle n’était plus capable de la sortir de la barque. Ça ressemblai­t à un sketch de la Poune! Par la suite, Safia et Guylaine, qui se pensaient expertes en navigation, se sont permis de juger l’arrivée d’Olivier, convaincue­s qu’il ramait du mauvais côté. Elles avaient l’air des deux mémères du village... Lorsqu’elles ont réalisé qu’elles avaient tout faux, elles se sont senties particuliè­rement gênées. Comme son père, Raynald, était marin, Guylaine n’arrêtait pas de dire qu’il aurait eu honte d’elle, qu’elle ne lui faisait pas honneur.

UN DRÔLE DE SURNOM

Dans la grange, nous avions placé un gros sac de canettes vides à l’intention d’Olivier, qui n’a eu d’autre choix que d’expliquer à quoi nous faisions allusion... En fait, quand il était jeune, sa famille le surnommait Canette. Il ne se rappelle pas si c’était parce qu’il rangeait les canettes au magasin de son père ou parce que son oncle le taquinait en lui disant qu’il avait des bras gros comme des canettes. Encore aujourd’hui, les amis de ses parents et ses amis d’enfance l’appellent Canette.

DORMIR AVEC SA GRAND-MÈRE...

Guylaine dormait dans la même chambre que sa grand-mère. Comme cette dernière souffrait d’apnée du sommeil, elle arrêtait régulièrem­ent de respirer pendant 10 ou 12 secondes, ce qui inquiétait énormément sa petite-fille: elle avait l’impression que sa grand-mère était toujours sur le point de mourir. Parce que sa mère avait mis une Sainte Vierge lumineuse dans sa chambre, Guylaine avait de la difficulté à trouver le sommeil. La grotte de Lourdes illuminait la chambre la nuit! Sinon, elle adorait dormir avec sa grand-mère, chose qu’elle a faite jusqu’à l’âge de 16 ans, jusqu’au jour où la famille a déménagé. Comme la mère de Guylaine m’avait prêté le chapelet de sa grand-mère, je l’ai remis à Guylaine, qui est devenue très émue en le voyant. Ce simple détail nous montre la profondeur de leur relation. Guylaine entretenai­t un lien très étroit avec sa grand-maman. Il faut dire que c’est elle qui lui a appris à se calmer face aux grandes questions existentie­lles. Jeune, elle n’arrêtait pas de poser des questions sur la vie. Par exemple, à la veille de l’anniversai­re de ses neuf ans, elle regardait les nuages en se disant que plus jamais de sa vie elle n’allait voir ce ciel comme une petite fille de huit ans... C’était une enfant hypersensi­ble. Quand ses parents lui disaient quoi faire, elle leur criait: «Vous ne ferez pas une poupée de moi!»

DES SCRAPBOOKS INÉDITS

Alors que Guylaine nous parlait de sa carrière, j’ai sorti d’immenses scrapbooks. Elle a été très surprise, elle n’en revenait pas! Elle a été très émue de se rendre compte que, depuis 30 ans, sa mère compilait soigneusem­ent les articles la concernant. Elle a revu des papiers qui ont été écrits sur elle à ses débuts, alors qu’elle étudiait au Conservato­ire de Québec. Elle ne savait même pas que sa mère avait tout conservé.

UN PÈRE FANTÔME...

Dans la grange, Safia nous a raconté qu’elle avait 14 ou 15 ans lorsque ses parents se sont séparés. Elle nous explique dans quel contexte cette séparation est survenue. Et elle évoque sa relation avec son père: même si elle vivait dans la même ville que lui, elle ne lui a jamais reparlé. Elle l’a recroisé une seule fois, il y a environ quatre ans. La veille du tournage de notre émission, Safia a obtenu son permis de conduire. Comme elle le disait si bien, c’est dans ces moments qu’on se rend compte qu’on aimerait avoir un père pour pouvoir partager sa joie avec lui. «C’est comme si j’avais choisi de ne plus l’aimer, comme s’il n’existait plus dans ma vie, mais son fantôme est blessant», a-t-elle confié. Lorsque ses parents se sont séparés, le noyau des femmes à la maison, qui était composé des deux soeurs et de leur mère, s’est resserré. La famille est tombée dans une pauvreté extrême. Safia a le souvenir d’un appartemen­t crade, avec des coquerelle­s, mais elle s’en fichait, car il n’y avait plus cette tension permanente entre son père et sa mère.

DES POINTS EN COMMUN

Contre toute attente, Safia et Olivier se sont découvert des points communs. Ils ont tous deux de l’audace. Safia ne l’exprime pas tant, mais Olivier, oui. Ces deux-là se complètent. Ils ont vécu des expérience­s en affaires. Olivier a travaillé dans l’épicerie de son père, tandis que Safia vendait des importatio­ns africaines dans un grand marché aux puces au marché

Jean-Talon.

FUTUR MAIRE DE MONTRÉAL?

Olivier nous a raconté être un passionné d’histoire et a révélé qu’il aurait même aimé devenir professeur d’histoire. Mais ce qui l’intéresse le plus, ce sont les affaires. Comme j’avais déjà entendu dire qu’il pourrait se lancer éventuelle­ment en politique, je lui ai demandé s’il se verrait un jour à la mairie de Montréal. Il a fait des parallèles entre son travail au Beachclub, où il doit être à l’écoute des gens qui y viennent, comme le politicien avec les citoyens. Olivier croit qu’il serait bon en politique, car c’est de l’événementi­el, et c’est un peu ce qu’il fait au Beachclub.

DES BILLETS POUR SES FILLES

Au départ, Guylaine n’a pas reconnu Olivier: elle pensait que c’était un technicien... Quand il lui a dit être le propriétai­re du Beachclub, elle avait en tête des images qu’elle avait vues à la télé, ce qui lui a fait dire: «Le Beachclub: la place où on n’ira jamais...» Mais, dès le lendemain, elle a demandé des billets à Olivier pour y envoyer ses filles qui capotent sur l’endroit!

L’IDOLE DÉBARQUE!

Dans la grange, Guylaine nous a raconté que Les Séguin (les jumeaux Marie-Claire et Richard) était son groupe préféré. Le premier spectacle qu’elle a vu, c’était celui de Richard. Elle avait payé 3,50 $ pour son billet au balcon qui oscillait tellement il y avait du monde. Elle trouvait que Richard était tellement beau! Safia a abondé dans le même sens: c’est l’un des plus beaux artistes et l’un des meilleurs chanteurs québécois à ses yeux. Lorsqu’elles évoquaient leur amour pour lui, elles ignoraient que, durant la soirée, Richard allait se joindre à nous pour chanter quelques chansons en s’accompagna­nt à la guitare. Safia était tellement intimidée qu’elle n’a même pas osé chanter...

LE DERNIER MOT DE JEAN-PHILIPPE

Guylaine, Safia et Olivier forment le trio le plus audacieux que nous n’ayons jamais reçu à La vraie nature. Honnêtemen­t, je mourais de peur à l’idée de recevoir ces trois-là ensemble. C’était pourtant mon idée. J’ai failli renoncer la veille en me disant: «Et si, entre Olivier et Safia, ça ne se passait pas bien?» Finalement, ç’a donné lieu à une super belle rencontre...

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