7 Jours

Vivre en beauté avec JULIE HOULE

C’est une Julie Houle resplendis­sante qui m’a donné rendezvous dans sa ville d’adoption. La maman de quatre enfants s’est livrée sur sa vie chargée... mais tellement stimulante!

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C’est en plein coeur de la semaine, tôt en avantmidi, que j’ai rencontré la jeune maman de quatre enfants. En m’y rendant, je pensais à l’exploit qu’elle était en train d’accomplir, c’est-àdire gérer sa maisonnée bruyante, faire déjeuner les petits, envoyer la marmaille à l’école et à la garderie, et finalement se préparer elle-même pour nos quelques photos! Elle nous a donné rendez-vous non loin de chez elle, tout près du bassin de Chambly, dans le plus mignon des petits cafés qui soit. Un endroit aussi accueillan­t et chaleureux que Julie, la nouvelle coanimatri­ce de la Poule aux oeufs d’or!

Il y a deux ans, tu étais enceinte de ton quatrième enfant et tu quittais Québec pour venir t’installer à Chambly avec ta famille. Comment ça se passe pour vous tous?

Ça va vraiment bien! D’abord, on adore la ville. Au départ, je m’inquiétais pour les enfants; je redoutais les émotions qu’ils vivraient à la suite du déménageme­nt. Finalement, ce sont eux qui nous ont aidés! Ils se sont rapidement fait des amis et ont commencé l’école. Ils se sont adaptés comme si tout cela était normal. Pour eux, la vie continuait, tout simplement.

Pourquoi avez-vous choisi Chambly?

(Rires) C’est à cause de Ricardo! Mon chum et moi aimons son émission et, souvent, il parlait de Chambly, du bassin, du patrimoine de l’endroit. Quand nous avons su que nous devions déménager sur la rive sud de Montréal, nous avons tout de suite pensé à Chambly. Et nous avons eu un coup de coeur!

Tu as maintenant quatre enfants. Est-ce qu’on devient de moins en moins stressé en tant que parent avec la venue de chacun d’eux?

Tout à fait! (rires) On voit justement circuler des articles à ce sujet sur les réseaux sociaux, du genre «Les mères de quatre enfants sont plus zen»! Ma soeur, qui a quatre garçons, m’a dernièreme­nt fait parvenir un article là-dessus. Ça

dépend des personnes, mais je pense que oui, on devient plus zen. On développe une sorte de lâcher-prise.

Tu as déjà dit que ta petite dernière, Florence, qui a deux ans, était un cadeau pour toute la famille. Est-ce que la famille pourrait encore recevoir un autre cadeau?

Non! C’était comme un cadeau final! (rires) On a vraiment complété la famille avec l’arrivée de Florence.

Rose-Marie a maintenant neuf ans, Charles-Antoine, sept ans, et Gabriel, six ans. Comment ont-ils accueilli son arrivée?

Leur petite soeur, ce n’est pas drôle... Tout le monde lui donne de l’affection, tout le monde l’aime. Ils sont attentionn­és et ils ne veulent pas qu’elle pleure. Bien sûr, elle l’a vite compris, et c’est maintenant elle qui mène! Ils lui obéissent au doigt et à l’oeil...

Belle nouveauté dans ta carrière télé: tu es maintenant coanimatri­ce de la légendaire Poule aux oeufs d’or! Comment se passe ce nouveau défi?

Ça va bien; je suis vraiment contente! Quand on m’a proposé la nouvelle formule, je trouvais que ça me ressemblai­t, et c’est ce qui était le plus important. C’est du nouveau, mais je le vis surtout comme une continuité. C’est le même plateau qu’avant, et les technicien­s et les gens de Loto-Québec, c’est ma gang. Le tout nouveau, c’est Sébastien Benoit, un animateur d’expérience, et on se complète bien. Le plus important, c’est de bien accompagne­r nos gagnants, tout en restant nous-mêmes, et c’est ce que la nouvelle formule permet.

Cela te demande-t-il plus d’engagement­s?

Oui, quand même. Parce qu’on veut faire rayonner la Poule aux oeufs d’or. On veut que les gens sachent qu’il y a des nouveautés à l’émission, donc ça demande de faire plus de promotion. Nous avons une nouvelle case horaire cette année: à 19 h, le mercredi.

Tu t’imagines faire ça pendant combien d’années?

Ah, je ne sais pas! Je suis la pire dans ce genre de questions... Depuis les toutes premières entrevues dans ma carrière, je n’en ai aucune idée! Je me projette difficilem­ent dans l’avenir, je suis plutôt dans le moment présent. Mais on verra. Pour l’instant, j’ai tellement de plaisir à être là!

On te connaît en tant qu’animatrice, mais peu de gens savent que ton mari et toi possédez six franchises de McDonald’s, et que tu y travailles parfois...

Oui, je fais «toutes les autres tâches connexes» quand ça entre dans mon horaire! Dernièreme­nt, avec la rentrée scolaire et la grande rentrée télé, je n’étais vraiment pas disponible. Mon chum m’a même dit il y a quelques jours: «Ça manque de Julie Houle présenteme­nt dans les restos!»

Les restaurant­s, ou «Équipe PCJ», c’est votre entreprise à Pierre-Charles et toi. Qu’aimes-tu y faire?

Moi, j’aime y faire l’accueil. Depuis deux ans, dans les McCafé, aux heures de grande fréquentat­ion, des spécialist­es de l’expérience client accueillen­t les gens, aident aux bornes de commandes et répondent aux différente­s demandes des clients sur le plancher. Et j’aime les gens, donc j’apprécie être en salle

«La beauté, c’est tellement comment tu te sens. Les filles qui rayonnent parce qu’elles s’assument , ça , c’est beau .»

à manger avec les clients. Je fais aussi l’intégratio­n de tous les nouveaux employés. Tous ceux qui sont employés chez nous, je les rencontre à leur arrivée, je leur donne leur uniforme et je leur explique comment ça fonctionne dans notre équipe.

Avec ta grande famille, ta carrière d’animatrice et votre entreprise, comment vis-tu l’équilibre travail-famille?

(Réflexion) C’est une quête perpétuell­e. Je le vois aussi autour de moi, avec mes amies. Parfois, on se le dit, mon chum et moi, quand on n’est plus sur notre X. Il faut alors retrouver l’équilibre. Si je respecte mes valeurs profondes, je souhaite être là le plus souvent possible avec les enfants. Sinon, c’est mon chum qui est là. Je ne souhaite pas les faire garder trop souvent. Du moment où je respecte ce que je désire, je suis heureuse.

Pour prendre soin de toi, que fais-tu?

Je vais déjeuner au resto, mais pas un des miens, sinon je ne décroche pas!

Comme ici, par exemple. Je ne suis pas du genre à lire un roman, ce n’est pas moi. Je vais plutôt travailler tranquille­ment ou lire l’actualité, avec un café. J’apprécie aussi beaucoup les moments où je suis seule dans ma voiture avec un café... Même pas besoin de musique!

Pour toi, qu’est-ce que la beauté?

C’est tellement comment tu te sens. Ce n’est certaineme­nt pas une question de poids. Qu’on s’enlève ça de la tête une fois pour toutes. La beauté, ce sont les filles qui rayonnent. Non pas parce qu’elles ont les cheveux blonds ou les yeux bleus, ou encore des tatouages ou pas. Elles rayonnent parce qu’elles s’assument. Ça, c’est beau.

As-tu une routine beauté?

Ouf, je ne suis vraiment pas la meilleure là-dedans! (rires) Aux changement­s de saisons, j’essaie d’avoir un soin du visage et, à l’occasion, un pédicure. Mais c’est vraiment plus par nécessité que par plaisir! Sinon, sortir courir et prendre ensuite une bonne douche, ça donne naturellem­ent de belles joues roses et une bonne mine!

Tu es avec ton amoureux depuis 18 ans. C’est beau!

Merci. Je n’ai pas de mérite à retenir le décompte des années, puisque nous sommes ensemble depuis l’an 2000, donc ça se suit facilement! (rires) Et ça fait 10 ans qu’on est mariés, mais ça il faut que je le calcule! (rires)

Quel est votre secret pour entretenir la flamme dans votre couple?

Il faut prendre soin de son couple tout le temps, c’est-à-dire au quotidien. Il faut juste le nourrir. On peut le nourrir de petites choses. Pas besoin de toujours faire des choses extraordin­aires. C’est plutôt dans les détails de la routine quotidienn­e. Comme toujours s’embrasser le matin et le soir. Dans la journée, on peut s’écrire un petit texto, et la réponse n’est pas nécessaire. C’est juste de savoir qu’on est là l’un pour l’autre et qu’on est bien. Une fois par mois, on s’organise un souper juste pour nous. Mais uniquement cela, ça ne suffirait pas. Ça prend aussi tout le reste autour. Tous les petits gestes qui nous rappellent qu’on est bien ensemble.

Julie est parole-parole pour

Les boucles d’oreilles de l’Espoir Leucan, qu’elle porte d’ailleurs sur les photos. Pour chaque paire vendue, 20 $ seront remis à Leucan pour aider les enfants atteints de cancer et leurs familles. Infos: mia-bijoux.ca

La poule aux oeufs d’or, le mercredi, à 19 h, à TVA. Merci au bistro Bonté divine, à Chambly, pour l’accueil. Pour infos: bontedivin­e.ca

«On a vraiment complété la famille avec l’arrivée de Florence .»

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