7 Jours

«Il n’y a pas de compétitio­n» — Team White

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Katerine et Alexandre Leblanc sont les entraîneur­s de Seem so Far, mais ils sont aussi dans la compétitio­n sous le nom de Team White. Entrevue avec le tandem de coachs, une soeur et un frère, deux inséparabl­es, autant sur une piste de danse que dans la vie.

Katerine et Alexandre, les juges n’ont eu que de bons mots pour Seem so Far. Que retenez-vous principale­ment de tout ça?

ALEXANDRE: J’ai beaucoup aimé quand Lydia a dit qu’elle n’avait rien compris de ce qu’elle avait vu. C’est un peu ça que nous voulons, c’est ça pour moi faire de l’art. C’est hors de l’ordinaire et différent.

Vous devez être très fiers des membres de la troupe...

KATERINE: Oui, ils ont cette façon de pouvoir interpréte­r nos chorégraph­ies... Ils sont impeccable­s, ils travaillen­t fort et ils n’ont pas peur de nous suivre dans notre créativité et nos élans artistique­s, même si c’est différent de ce qu’on voit partout en ce moment.

A.: Ils ont pris une grande maturité. Nous travaillon­s avec eux depuis trois ans, mais, cette année, ç’a pris beaucoup d’ampleur. Ils sortent de l’ordinaire.

Vous êtes vous-mêmes dans la compétitio­n avec votre duo Team White. Est-ce difficile d’être en compétitio­n avec ses élèves?

K.: Il n’y a pas de compétitio­n, ça vient de la même veine, du même coeur. C’est une affaire de famille. C’est une double victoire, nous sommes des alliés.

Quelle différence faites-vous entre Team White et Seem so Far?

K.: Il n’y en a pas vraiment. On utilise souvent Seem so Far pour faire des effets de groupe, des mouvements que nous ne pouvons pas faire en duo.

Depuis quand dansez-vous?

A.: On a commencé à danser assez jeunes. Ma mère oeuvrait dans le milieu de la danse et, en grandissan­t dans ce milieu, on a peu à peu commencé à danser. On fait des compétitio­ns depuis l’âge de 18 ans.

Avez-vous toujours dansé ensemble?

K.: On a commencé à créer en duo un peu plus tard. Je faisais du ballet classique dans une école à Montréal et mon frère faisait du hip-hop à SaintSauve­ur. Quand j’ai quitté l’école de ballet, c’était pour venir faire du hiphop avec mon frère.

A.: Notre style est un mélange de hiphop, de popping, et il y a aussi un côté théâtral, très artistique.

Avez-vous une école de danse?

A.: On vient d’en ouvrir une, le Studio Shake, à Blainville, et nous en sommes très heureux. Nous voulons amener un nouveau mouvement dans la danse, quelque chose de plus artistique, où il y a moins de violence et d’hypersexua­lisation. Nous voulons amener une énergie positive à travers la danse, ce qui n’est pas toujours le cas de nos jours dans ce que nous voyons dans les clips, sur internet et à la télévision.

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