Laurie Babin et Alex Godbout
Laurie Babin, 22 ans, et Alex Godbout, 24 ans, forment un magnifique couple. Mais le début de leur histoire d’amour a été épineux, voire épique. Ils se remémorent ces balbutiements avec nous!
Laurie et Alex, vous vous êtes rencontrés il y a deux ans sur le plateau du film La petite fille qui aimait trop les allumettes. Vous connaissiez-vous un peu avant de prendre part à ce tournage?
ALEX: Non. LAURIE: Ce qui est drôle, c’est qu’au moment où nous nous sommes rencontrés, nous ne travaillions pas tant que ça.
A.: Il s’agissait de mon premier film. Je tournais les séries L’heure bleue et Lourd, mais aucune production n’était à l’affiche. Le public ne me connaissait pas encore.
L.: Personnellement, côté carrière, j’étais dans un creux. J’avais donc décidé d’étudier en cinéma au cégep afin de travailler derrière la caméra. Je songeais à l’éventualité de délaisser un peu le jeu.
Comment votre relation s’est-elle développée sur le plateau de ce long métrage?
A.: Quand j’ai croisé Laurie la première fois, elle portait son costume de créature, puisque c’était son personnage dans le film. Ça la rendait méconnaissable, alors j’ignorais qui se cachait derrière.
(sourire) La deuxième fois que je l’ai vue, il s’agissait de notre dernière journée de tournage. Elle ne portait pas son costume, elle n’était pas maquillée, et elle mangeait tranquillement dans son coin sans dire un mot à personne.
L.: J’étais un peu traumatisée, parce que je faisais une réaction allergique au costume et au maquillage. J’avais été malade et je m’isolais.
A.: En l’apercevant, j’ai pensé qu’elle devait avoir 16 ans, et je me suis tout de suite dit qu’elle était trop jeune pour moi. Mais comme il s’agissait de la dernière journée de tournage, j’ai invité d’autres comédiens du film — Marine Johnson et Antoine L’Écuyer — à aller prendre un verre. De leur côté, ils ont aussitôt pensé à inviter Laurie. Je ne comprenais pas trop... C’est à ce moment-là qu’ils m’ont appris qu’elle avait en fait 20 ans. Disons que ça a tout de suite changé ma perspective... (sourire)
L.: Par contre, moi, j’ai été intéressée par lui dès le début, quand nous nous sommes fait la bise.
La fois où tu portais ton costume?
L.: Oui. Je l’avais trouvé cute! Avant le tournage, Simon Lavoie, le réalisateur,
«Dès le premier soir, nous avons réalisé que nous avions des atomes crochus et nous avons beaucoup parlé.» — Alex
m’avait dit qu’Alex allait jouer le rôle de PaulMarie et j’étais allée voir ses photos sur Facebook. Je n’avais pas été particulièrement impressionnée, mais quand je l’ai vu en vrai, j’ai pensé: «Ah, mon Dieu!» (sourire)
A.: Dès le premier soir, nous avons réalisé que nous avions des atomes crochus et nous avons beaucoup parlé.
L.: Nous avons eu une discussion à propos de l’astronomie, en plus d’un petit débat.
A.: Oui, nous sommes allés jusqu’à parler de l’existence de Dieu, et nous n’étions pas toujours d’accord. Nous tenions à nos positions et nous ne nous laissions pas de chance.
L.: C’était loin d’être une conversation romantique!
A.: Nous ne nous faisions pas la cour. C’était plutôt un débat d’idées, mais je dois dire que ça m’attirait, car nous avions un argumentaire intéressant. Laurie est éventuellement partie, mais nous savions tous les deux que nous allions nous revoir au wrap party du film. Nous n’étions donc pas pressés. Mais... la table avait clairement été mise! Je m’attendais à ce que nous passions à une autre étape lors du wrap party, sauf que je travaillais ce soir-là, et tout ne s’est pas passé comme prévu.
C’est-à-dire?
A.: En principe, je devais travailler jusqu’à 2 h du matin, mais j’avais demandé à être remplacé à compter de minuit. Quand je suis arrivé à la fête, Laurie était sur le point de partir...
L.: J’étais allée au wrap party avant tout dans l’espoir d’y croiser Alex, mais il s’est pointé tard et j’étais un peu fâchée lorsqu’il est arrivé. Je lui ai dit que je m’en allais.
A.: Alors, je lui ai demandé d’attendre pour que nous puissions prendre un verre ensemble. Dans ma tête, il ne fallait absolument pas qu’elle parte! Elle a accepté. À la fin de la soirée, je lui ai dit que j’allais lui donner un lift avec son vélo jusqu’au métro le plus proche. Je l’ai conduite jusque-là alors qu’elle était assise en avant de moi.
Avez-vous échangé votre premier baiser ce soir-là?
A.: Oui.
L.: Je suis sa première vraie copine. A.: Je n’avais jamais été en couple longtemps, en tout cas jamais assez pour appeler «ma blonde» une des filles que j’avais fréquentées. Laurie, elle, avait déjà eu trois longues relations avec des garçons. Aujourd’hui, je ne peux plus me passer d’elle!
Êtes-vous devenus un couple dès ce soir-là?
A.: Non. Le wrap party a eu lieu le 7 septembre et nous sommes officiellement devenus un couple le 1er mars suivant. Encore une fois, dans un contexte particulier...
Dites-nous-en plus...
A.: J’étais parti en Abitibi pour célébrer l’anniversaire de ma mère, mais je devais revenir pour celui de Laurie le 26 février au bar Waverly, où elle avait réuni ses amis. Mais cette journée-là, sur le chemin du retour, je me suis retrouvé au milieu d’une énorme tempête de neige. Il était près de 23 h et je n’étais pas encore arrivé au bar.
L.: Normalement, il aurait dû se présenter à l’établissement à 20 h. Tout ce temps-là, je l’attendais. À un certain moment, il a cessé de répondre à mes messages, probablement parce qu’il traversait des secteurs où il n’y avait plus de réseau. Plus la soirée avançait, plus je disais à mes amis que je ne voulais plus rien savoir d’Alex.
A.: À la fin de la soirée, elle était rendue à dire que j’étais un con dont elle se foutait...
L.: S’il ne s’était pas pointé, c’était clair pour moi que c’était terminé.
A.: Finalement, après avoir bravé la tempête, je suis arrivé au Waverly vers 23 h 30. Ses amis m’ont bien sûr accueilli très froidement. Mais Laurie était contente de me voir et, tranquillement, ses amis ont changé d’attitude.
Bref, tous les deux, vous avez mérité votre belle histoire d’amour!
A.: Oui! À partir de cette soirée-là, nous ne nous sommes plus quittés. Laurie est ma première blonde et je ne serais pas surpris qu’elle soit ma dernière.
L’Échappée, lundi 20 h, à TVA. L’heure bleue, mardi 21 h, à TVA.
On peut voir Laurie Babin dans la deuxième saison de Victor Lessard, offerte sur Club illico, ainsi qu’Alex Godbout dans Clash, présentement diffusée à Super Écran. La série sera aussi présentée à Vrak à compter du lundi 5 novembre, à 19 h 30.
Merci au Complexe Sky pour l’accueil lors de l’entrevue et de la séance photo.
«J’étais allée voir des photos d’Alex sur Facebook et je n’avais pas été particulièrement impressionnée, mais quand je l’ai vu en vrai, j’ai pensé: “Ah, mon Dieu!”» — Laurie