«Avec la danse, mes pensées sont plus positives»
Charles-Alexis, que retiens-tu de cette demi-finale?
C’était ma performance préférée et j’ai adoré devoir interpréter pour partager quelque chose. J’aime ce type de défi. Comme je crée mes numéros moi-même, ça me pousse à aller plus loin.
Qu’as-tu voulu exprimer avec ton numéro?
La scène représentait mon mental, mes pensées et mes attachements. Chaque bout de tissus représentait une pensée que je lançais dans les airs. Au début, tout est propre et après, ça devient chaotique. Ça représente les moments de ma vie où les pensées allaient vite dans ma tête. Ce qui est merveilleux, c’est qu’avec la danse, mes pensées sont de plus en plus positives.
Tu as décidé d’utiliser des bouts de tissu dans ta chorégraphie. Était-ce une première pour toi?
L’été dernier, j’ai créé une pièce de danse, Mue Érable, et l’idée du tissu vient de là. J’ai décidé d’appliquer ça dans mon numéro. Moi, en blanc, et les tissus de différentes couleurs. Je trouvais le contraste magique. Le tissu représente aussi le bagage que je traîne derrière moi et dont je ne peux me détacher.
Décris-moi ton moment Révolution.
Les tissus représentent un cocon, un nuage, et c’est très fort visuellement. Je suis très fier de ce moment. Au début, il n’y avait pas de sauts, mais j’ai décidé d’ajouter ça au dernier moment. Ça donne l’impression que je vole au-dessus du sol.
Est-ce difficile pour toi de compétitionner?
Je suis très compétitif de nature. Au départ, je tentais de comprendre comment nous étions notés. Mais après, j’ai décidé de lâcher prise. Une telle compétition, c’est beaucoup de travail, et je suis content de faire ça.
Te voilà parmi les quatre finalistes. Crois-tu en tes chances de gagner?
Je pense que j’ai de bonnes chances, mais dans ce type de compétition, tu donnes une performance dont tu es très fier et tu obtiens des notes moins heureuses... et des fois, le contraire se produit. Donc, c’est difficile d’être objectif. Mais je sais que j’ai ce qu’il faut pour gagner.
Qu’as-tu appris sur toi-même à travers Révolution?
Beaucoup de choses. J’ai appris que j’avais une bonne capacité à créer et à travailler sous pression. J’ai découvert que j’aime bien parler devant la caméra. J’ai aussi aimé travailler en équipe. Ç’a été très positif et je ne retiens que du bon. Je suis vraiment une nouvelle personne.
Quels sont tes projets pour après?
Je suis dans un des prochains spectacles du Cirque Éloize, qui sera présenté en mars au Théâtre St-Denis. Le spectacle a pour titre Seul Ensemble, et ça met à l’avantplan la musique de Serge Fiori. Ensuite, ce sera la tournée au Québec. Je travaille aussi mes propres créations. J’aimerais avoir ma propre compagnie de danse éventuellement.