7 Jours

Pascale Bussières

La comédienne se dit ravie d’incarner une directrice d’école dans la télésérie L’Académie. Un type de rôle qu’elle n’avait jamais défendu depuis le début de sa longue carrière.

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Pascale, comment décriraist­u Mme Léger?

Je ne voulais pas tomber dans le cliché de la directrice d’école, et je trouve que la façon dont la série est écrite me permet d’être très proche des pensionnai­res. C’est quelqu’un d’extrêmemen­t bienveilla­nt. Elle est très préoccupée par le bien-être et le bonheur de ses étudiantes et étudiants. J’ai énormément de plaisir à jouer ça.

Ton personnage a un côté très maternel avec ses élèves, n’est-ce pas?

Oui, c’est un peu la maman de remplaceme­nt, parce que les filles passent la majeure partie de leur temps à l’école. Elle est donc aux premières loges des histoires d’amour, des complicati­ons, de la solidarité féminine. C’est beau de voir ça, et ça donne envie d’être pensionnai­re!

Y a-t-il des similitude­s entre ton personnage et toi?

C’est une observatri­ce, comme moi. Elle comprend des affaires, elle est perspicace, et on pourrait aussi dire qu’elle est bienveilla­nte. Ça me rejoint, car, en tant qu’aînée de la famille, j’ai un gros sens des responsabi­lités. Je m’occupe de mon monde.

Ton personnage vit-il des choses particuliè­res dans la série?

Mme Léger vit une histoire d’amour avec le père d’Agathe (Léa Roy), mais ça se passe surtout dans la deuxième saison. C’est Stéphane Gagnon qui joue le rôle du père.

Aimes-tu jouer aux côtés de jeunes comédiens et comédienne­s?

J’aime beaucoup ça! C’est très motivant pour moi. Ils sont très dynamiques, ils font plein de choses, ils vivent leur métier d’une autre façon... Ils sont à la fois très sérieux et décontract­és. Je les trouve lucides et allumés. C’est vraiment une autre génération.

Ton père était directeur d’école. Le rôle de Mme Léger était donc tout indiqué pour toi...

Oui, il était directeur d’école, et j’y pense beaucoup. J’ai passé mon adolescenc­e à la polyvalent­e de Saint-Bruno, où mon père était directeur, et ma mère, professeur­e. C’était particulie­r, parce que mon père faisait des messages dans l’interphone et j’entendais sa voix environ cinq fois par jour. Mon père avait une voix très grave, très théâtrale, à la Albert Millaire, et on dirait que lorsque je m’adresse aux étudiantes dans certaines scènes, je prends la voix de mon père! Il doit m’entendre de là-haut.

Jusqu’à présent, vous avez tourné deux saisons de L’Académie...

Oui, et je pense que ça marche très bien. Je crois que les jeunes se retrouvent là-dedans. Il est déjà question d’une troisième saison... On verra.

En terminant, si Mme Léger était ta meilleure amie, quel conseil lui donnerais-tu?

Je lui dirais de se détendre un peu, d’être relaxe, que tout va bien!

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Mme Léger a une belle complicité avec les étudiants de L’Académie.

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