7 Jours

«Mon Lévis est un bébé extraordin­aire»

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Celle qui nous a réjouis avec sa lubie de devenir humoriste dans Les invisibles est une jeune maman épanouie à qui la vie sourit. Elle nous raconte son premier rôle d’importance au cinéma dans le film Répertoire des villes disparues et le bonheur d’être maman au sein d’un milieu qui l’a épaulée lors de sa grossesse.

Rachel, que peux-tu nous dire à propos de ton personnage dans ce film de Denis Côté?

Camille est une fille prise dans un quotidien qui lui plaît plus ou moins. Elle a des rêves et elle se projette beaucoup dans son couple. Mais, en même temps, elle aspire à quitter cette région. Les événements qui se produisent dans le village viennent un peu lui donner le coup d’envoi de son changement de vie. Pour elle, les choses doivent bouger.

Quel souvenir gardes-tu de ce tournage?

Disons que tourner en région en plein hiver a été difficile. Mais c’est mon premier rôle d’importance au cinéma. Je suis tellement heureuse de l’avoir décroché, et avec un tel réalisateu­r! Je rêvais déjà de travailler avec Denis Côté lorsque j’étudiais le cinéma au cégep et que j’ai vu son film Les États nordiques. C’est un beau privilège.

Quels sont tes autres projets?

J’ai un spectacle de théâtre, 21, que j’écris pour ma deuxième année de résidence au Théâtre d’Aujourd’hui. J’explore la relation entre une jeune qui vient d’entrer en centre jeunesse et son intervenan­te.

Pourquoi avoir choisi d’écrire sur cet univers?

J’ai travaillé pendant six ans au P’tit bonheur, où j’ai côtoyé des jeunes récupérés des CLSC ou des centres jeunesse, et je me suis beaucoup attachée à cet endroit. J’ai toujours voulu retourner travailler avec eux. Pour moi, écrire sur le sujet, c’est une façon de rendre hommage à ces jeunes et à leurs intervenan­ts.

Tu as aussi un projet d’écriture pour le cinéma, n’est-ce pas?

Oui, je scénarise avec Alexis DurandBrau­lt l’adaptation pour le cinéma de ma pièce La nuit du 4 au 5. Le film sera réalisé par Alexis et produit par Sophie Lorain. Ça occupe beaucoup de mon temps en ce moment.

Joueras-tu dans le film?

C’est possible, mais rien n’est certain pour le moment. Si on voit lors du tournage que ce n’est plus pour moi ou que je suis occupée ailleurs, ce ne sera pas grave. Je ne tiens pas à jouer dans ce film à tout prix. Que ce projet ait une deuxième vie au cinéma, c’est déjà énorme pour moi.

Tu es une jeune maman. Comment va ton fils?

Il va très bien. Il a déjà 15 mois, c’est fou comme le temps file! Mon Lévis est un bébé extraordin­aire. J’aimerais bien avoir un deuxième enfant, mais je ne sais pas quand. Jongler entre famille et travail, ce n’est pas évident!

Ç’a été difficile pour toi de concilier grossesse et tournage?

Non, j’ai envie de le crier fort et de le souligner d’un gros trait! J’ai été tellement choyée et aidée afin de concilier travail et grossesse. J’ai pu tourner sur Au secours de Béatrice jusqu’à mon huitième mois de grossesse. J’ai aussi fait Les Simone peu de temps avant mon accoucheme­nt, et même après. Même chose pour le tournage du film Répertoire des villes disparues. J’ai même pu allaiter sur le plateau. Je ne me suis jamais sentie pénalisée parce que j’étais enceinte. Bien au contraire. L’adaptation est possible; il y a une ouverture, et je tenais à le dire.

Répertoire des villes disparues, en salle dès le 15 février.

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