«Je suis prêt à tout»
L’an dernier, après cinq saisons consécutives, Marc Dupré a senti le besoin de prendre une pause. Il a alors cédé son siège à Garou. Mais son fauteuil rouge lui manquait trop, et il a vite été clair pour lui qu’il devait revenir cette saison.
Marc, qu’est-ce qui t’a amené à revenir après une pause?
Le manque, je m’ennuyais de l’émission. J’ai besoin de ce contact avec d’autres artistes et de faire de la musique avec eux. J’apprends tellement de chacun d’eux que je capote!
As-tu écouté la saison 2018?
Un peu, mais j’étais souvent en tournée. Lorsque je voyais des images, ça me faisait un petit pincement. Je suis très nostalgique. Je me suis rendu compte à quel point j’aimais faire ce show — encore plus que je le pensais!
Est-ce que tu seras aussi énergique que les autres années?
En me regardant, je me dis d’arrêter de sauter ou de bouger. Mais, en même temps, c’est ma personnalité et je vais le faire en assumant qui je suis et comment je suis. Le tout dans le respect de moi-même et des autres.
Comment t’es-tu senti en te rasseyant dans ton fauteuil?
J’ai eu la chienne! Je me suis demandé pendant quelques secondes si j’allais être capable. J’avais peur de revenir parce que ça met la barre encore plus haut.
Mais, heureusement, je suis rapidement retombé dans mes bottes, et l’angoisse a fait place au plaisir de le faire.
Tu retrouves Éric Lapointe, mais Lara Fabian et Alex Nevsky sont nouveaux pour toi. C’est comment, de travailler avec eux?
J’ai une grande admiration pour Lara. Pour moi, Lara est une grande chanteuse et on a du fun ensemble. C’est une femme hyper intelligente et une adversaire redoutable. Alex Nevsky, c’est un ami avec qui j’ai été coach à La Voix junior. Des fois, il veut faire son rough, mais il ne me fait pas peur, parce que c’est un doux. Puis il y a Éric, qui ne donne pas sa place. Mais quand je veux quelque chose, je ne donne pas ma place non plus et je suis prêt à tout.
Que veux-tu dire?
J’ai osé faire des choix que je n’aurais peut-être pas faits auparavant et j’en suis fier. Je me suis dit que je voulais pousser plus loin ma job de coach, et je suis vraiment content de mes choix.
Cette année, tu peux bloquer, une fois, un autre coach. Que retiens-tu de cette expérience?
Au départ, je n’y pensais pas trop. À un moment donné, j’ai été bloqué. C’est là que j’ai compris que ça pouvait être une arme redoutable et que je devais moi aussi m’en servir.
La Voix, dimanche à 19 h, à TVA.