Joey Scarpellino
Depuis plus d’un an, Joey Scarpellino vit le rêve américain. Aux abords de la plage de Santa Monica, en Californie, il s’est construit une nouvelle vie avec son fidèle compagnon Enzo. Le comédien de 24 ans nous parle de cet endroit, qu’il considère comme
Joey, depuis combien de temps as-tu un pied-à-terre en Californie?
Il y a quelques années, je suis tombé sous le charme de la Californie. Cette destination est rapidement devenue mon endroit de prédilection pour «tirer la plogue». Je m’y rendais dès que j’avais quelques jours de congé devant moi. Et chaque fois, j’aimais tellement l’atmosphère que je rêvais d’y habiter. Il y a un an et demi, je suis passé à l’action en achetant un condo qui donne sur la plage de Santa Monica.
Tu aurais pu craquer pour n’importe quelle ville américaine. Pourquoi Santa Monica en particulier?
Le soleil, la plage, les palmiers, l’atmosphère relaxe à la limite du je-m’en-foutisme qui règne en permanence là-bas. Je dois aussi avouer que l’anonymat que m’offre la Californie me plaît énormément. Là-bas, personne ne me connaît, je repars à zéro, je me crée une nouvelle vie. Je reviens au Québec pour travailler, comme je l’ai fait pour les tournages de Demain des hommes et Clash, parce que je m’ennuie de mes proches ou parce que j’ai le goût de faire du ski!
Alors tu n’as pas quitté le Québec parce que tu hais l’hiver!
Pas du tout! Comme tout le monde, je déteste déneiger mon auto les lendemains de tempête de neige, mais j’aime les sports d’hiver, particulièrement le hockey et le ski. D’ailleurs, ce qui me manque le plus lorsque je suis en Californie, ce sont les sports d’hiver!
Comment occupes-tu ton temps à Santa Monica?
Je fais la même chose qu’ici lorsque je ne travaille pas: je m’entraîne, je fais du sport et je vois mes amis. Comme j’ai une double citoyenneté, canadienne et américaine, parce que mon père est américain, je peux travailler sans problème aux États-Unis. J’ai un gérant qui me représente là-bas.
Est-ce que la solitude te pèse parfois là-bas?
J’ai régulièrement de la visite! Un des avantages à habiter dans une belle ville comme Santa Monica, c’est que tous mes amis souhaitent venir me visiter! Et puis, grâce à mon chien, Enzo, je ne suis jamais seul! Il adore la vie aux États-Unis. Chaque jour, je vais faire du longboard sur une piste cyclable qui longe la plage, avec Enzo qui court à mes côtés. Lorsque je reviens au Québec pour le travail, même si ce n’est que pour quatre ou cinq jours, Enzo est du voyage! C’est un chien globe-trotteur, habitué aux aéroports. Je ne le fais presque jamais garder.
Quel âge a ton chien?
Sept ans. L’espérance de vie des huskys tourne autour de 12 à 14 ans, mais j’essaie de ne pas trop y penser. Il est super en forme, il fait de l’exercice quotidiennement. J’espère le garder le plus longtemps possible à mes côtés.
Que ce soit les deux pieds dans la neige au Québec ou les deux pieds dans le sable de la Californie, y a-t-il de la place pour l’amour dans ta vie?
Pour l’instant, je suis célibataire. Mais oui, il y a de la place pour l’amour dans ma vie, même si je partage mon quotidien entre deux villes au Canada et aux États-Unis. Une relation à distance? Ou une copine qui a le même rythme de vie que moi? Je suis ouvert à tout.
Clash, samedi 19 h 30, à Super Écran. L’émission sera aussi diffusée du lundi au jeudi à 19 h 30, à Vrak, dès le 25 février.
«Là-bas, personne ne me connaît, je repars à zéro, je me crée une nouvelle vie.»