SUCRÉ SALÉ Pierre Lapointe
Ces jours-ci, le chanteur est fort occupé par les préparatifs du grand spectacle virtuel de la fête nationale, qu’il animera avec Ariane Moffatt. Mais il se promet de se la couler douce une fois ce bel événement derrière lui.
Pierre, quel est le plus beau souvenir de tes étés d’enfance?
Il y a un port à Saint-Gédéon, au LacSaint-Jean. C’est un très bel endroit, et j’y suis attaché émotionnellement. Mes parents avaient aussi un chalet à SaintAndré, et j’ai beaucoup de souvenirs familiaux qui se sont passés là-bas.
Pour toi, des vacances parfaites, c’est…
Ça dépend de ce que j’ai fait au cours de l’année. Si j’ai passé beaucoup de temps dans mes valises et dans les chambres d’hôtel, je préfère rester à Montréal et aller prendre du soleil au parc La Fontaine quand les vacances arrivent.
Es-tu plutôt ville ou campagne?
Pour moi, l’un est aussi agréable que l’autre, même si je suis plus souvent en ville pour le travail. En fait, j’ai une grande facilité à m’adapter à mon environnement.
Quel est l’emploi d’été qui t’a le plus marqué?
J’ai été concierge pendant des années, et j’ai aussi travaillé dans des résidences pour personnes âgées. Sur mon premier disque, il y a des textes qui me font repenser à cette période, dont celui de la chanson Place des Abbesses. J’ai écrit ça en poussant la note dans un foyer pour personnes âgées.
Es-tu un roi du barbecue?
Non, vraiment pas! Je dirais même que je ne m’approche jamais d’un tel appareil.
As-tu vécu un amour d’été dans ta jeunesse?
Oui, j’en ai vécu plein! J’ai connu de beaux amours d’été, mais quand l’automne arrive, c’est encore plus déprimant de vivre un changement de saison en plus d’une peine d’amour, aussi petite soit-elle.
Où te sens-tu le plus dans ton élément, sur la plage ou dans le bois?
À la plage, parce que je peux me coucher sur le sable et dormir.
Y a-t-il une activité que tu affectionnes particulièrement l’été?
Je fais beaucoup de vélo. C’est mon moyen de transport de prédilection ces temps-ci.
As-tu un côté jardinier?
Pas du tout! Je suis tout le temps parti pour le travail, alors avoir des plantes, c’est impensable, et c’est pire encore pour un jardin.
Y a-t-il une habileté ou un art que tu aimerais maîtriser?
Des fois, j’aimerais être sculpteur. Je suis bon en dessin, mais dès qu’il faut créer quelque chose en 3D, je n’y arrive pas.
Ton péché mignon est-il sucré ou salé?
Sucré. Je mange bien, je ne bois pas d’alcool, mais je suis drogué au sucre! J’achète souvent les desserts de chez Rhubarbe, à Montréal. Et si on m’invite à souper, je me propose pour apporter le dessert. Comme ça, je m’assure d’aimer ça... et d’en manger la moitié à moi tout seul!
En terminant, qu’est-ce qui t’attend cet été?
Le grand spectacle virtuel de la SaintJean-Baptiste me prend tout mon temps, et il est aussi possible que j’entre en studio pour enregistrer un nouvel album. Cela dit, 2020 sera certainement l’année où je me serai le plus reposé.
«Je suis bon en dessin, mais, des fois, j’aimerais être sculpteur.»