7 Jours

Une première hors de l’ordinaire!

- Suspect numéro un est présenteme­nt en salle. PAR SAMUEL PRADIER

L’équipe du film Suspect numéro un a brisé la glace en organisant une première médiatique, le 8 juillet, au cinéma du Musée de Montréal. Les quelques artistes qui ont assisté à l’événement ont ainsi foulé le premier tapis rouge officiel organisé au Québec depuis plusieurs mois, qui a eu lieu dans le respect des nouvelles règles sanitaires.

La tête d’affiche du film,

ANTOINE OLIVIER PILON, a profité du confinemen­t pour faire des choses qu’il n’a habituelle­ment pas le temps de faire. «On a tous une liste de choses qu’on aimerait faire un jour, quand on aura une pause. J’ai pris du temps pour moi et j’ai retrouvé le plaisir de regarder des films à la maison. J’ai aussi commencé à explorer le piano et je me suis déconnecté de tous mes appareils électroniq­ues. J’ai fait un apéro virtuel avec des amis, et c’était suffisant. J’ai préféré me concentrer sur ce qui était réel, devant moi.» Malgré le retour à une certaine normalité, le comédien affirme qu’il se réserve toujours du temps pour continuer à s’exercer au piano.

LOU-PASCAL TREMBLAY

et MARINA BASTARACHE ont eu la chance de passer les derniers mois ensemble, dans une maison de campagne située sur le bord d’un lac. «On était un peu comme dans un cocon; on ne voyait pas ce qui se passait ailleurs, à part quand on regardait nos téléphones», a expliqué le comédien, qui a récemment repris les tournages. «Je viens de commencer à tourner ma deuxième saison de L’Échappée.

C’est quand tu es privé de ton métier que tu réalises à quel point tu aimes le pratiquer. Dans le cas de L’Échappée,

le scénario a été retouché pour y intégrer la covid-19. Les auteurs assument complèteme­nt que le virus fait désormais partie de la vie des gens. J’ai aussi plusieurs projets qui ont été repoussés à l’automne, dont la série Patrick Senécal présente, que je devais tourner ce printemps.»

Dès que le tournage de Sam, le prochain film de Yan England, s’est arrêté, MYLÈNE MACKAY a choisi d’aller vivre le confinemen­t dans sa région natale. «C’était plutôt paisible, parce que j’étais à la campagne, avec ma famille, dans Lanaudière. Je me suis installée dans la maison familiale, avec mes parents, ma soeur et ma nièce. On dirait que, là-bas, je pouvais un peu me permettre d’oublier ce qui se passe. Je suis très proche de ma nièce d’un an et demi. Comme ma soeur était très occupée par le télétravai­l, je me suis beaucoup occupée de la petite. Passer du temps avec un bébé m’a vraiment aidée à passer à travers cette période.» La comédienne devrait reprendre le tournage du film vers la fin juillet.

ANTOINE DESROCHERS a profité des dernières semaines pour travailler sur son organisme à but non lucratif, Alma Tierra. «On a fait plusieurs travaux pour nous permettre d’accueillir des gens. On a aussi offert du soutien humanitair­e à des personnes qui souffraien­t d’isolement ou qui vivaient des difficulté­s émotionnel­les dues à la quarantain­e. C’est fou, le bien que la nature fait aux gens. Le contact avec la nature est important.» L’acteur a aussi passé du temps avec sa copine, la comédienne Sabrina Bégin Tejeda. «On a passé le premier mois du confinemen­t ensemble, mais Sabrina s’est ensuite loué un chalet à Sutton pour faire une retraite artistique de peinture.»

 ??  ?? Le réalisateu­r Daniel Roby, Antoine Olivier Pilon, ainsi que Victor Malarek et Alain Olivier, qui ont inspiré l’histoire du film, la productric­e Valérie D’Auteuil et Rose-Marie Perreault.
Le réalisateu­r Daniel Roby, Antoine Olivier Pilon, ainsi que Victor Malarek et Alain Olivier, qui ont inspiré l’histoire du film, la productric­e Valérie D’Auteuil et Rose-Marie Perreault.
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