7 Jours

L’ÉTÉ GOURMAND de Julie Marcoux

Si jamais vous croisez la journalist­e et chef d’antenne Julie Marcoux en train de savourer un cheeseburg­er dans une cantine au bord de la route, c’est normal!

- PAR CAROLYN RICHARD

DES GOÛTS PLUS RAFFINÉS

«Mon rapport à la nourriture a beaucoup changé avec les années. Vers l’âge de 10 ans, mes goûts se sont développés et j’ai commencé à varier mon assiette, car je suis allée vivre avec mon père, dont la conjointe est une extraordin­aire cuisinière. La cuisine de ma mère était bonne, mais elle était de type traditionn­el, alors que chez mon père j’ai découvert les tartares, les confits de canard, les fromages relevés. C’est drôle, car quand je vivais en appartemen­t, durant mes années d’université, je me préparais des tartares et ça en impression­nait plusieurs! (rires) Aujourd’hui, si quelqu’un veut me faire plaisir, il doit savoir que j’adore un bon boudin ou un steak frites avec mayo et un bon vin. Durant l’été, vive le BBQ! Ce qui revient souvent sur notre gril, c’est une papillote de légumes accompagné­e d’un steak, d’une bavette de veau, de côtes de boeuf ou de saucisses. Je fais beaucoup de compromis pour notre environnem­ent — je me déplace à vélo, j’achète des jouets usagés à mon fils... —, mais s’il vous plaît, ne m’enlevez pas ma viande! (rires)»

MOMENTS GOURMANDS MÉMORABLES

«Il y a plusieurs années, j’ai fait un voyage incroyable à Greve, dans la vallée du Chianti, en Italie. Dans un petit resto local, j’avais commandé un spaghetti à la viande qui m’a été servi dans une papillote. C’était absolument délicieux... En visitant la Grèce, j’ai fait des découverte­s magnifique­s à travers ses petites tavernes. On y mange toujours bien, peu importe ce qu’on choisit. J’ai des souvenirs de très bonne bouffe durant ces voyages et, en plus, c’était très abordable... contrairem­ent à Paris, où j’avais payé 100 euros pour deux croque-monsieur! Ça m’avait déçue de voir un tel abus. Enfin, je dois dire que je rêve de manger un jour une fondue au fromage en Suisse dans les petits chalets typiques. (rires)»

FANATIQUE DE CANTINES

«Quand l’été se pointe, j’adore manger dans les cantines qu’on trouve partout au Québec. Mon chum est originaire de Rimouski alors, quand on s’y rend, on a évidemment des endroits où on aime casser la croûte. Parmi mes préférés, il y a la Cantine d’Amours, à Trois-Pistoles. Quelle que soit la cantine, c’est rare que je prenne autre chose qu’un bon cheeseburg­er avec des rondelles d’oignon. Rien à faire, je ne déroge pas de ma routine! (rires) Avant d’arriver à Rimouski, on s’arrête aussi à la Cantine de la Gare. Et, entre Québec et Trois-Pistoles — si on sort de l’autoroute —, il ne faut pas manquer la cantine La Babine Gourmande, à Saint-Michel-de-Bellechass­e. La vue sur le fleuve y est absolument magnifique; ça vaut le détour. Dans les cantines, c’est toujours bon, on trouve des gens sympathiqu­es, on mange dehors et on se sent en vacances. En temps de covid, on voyage au Québec, alors le concept est parfait.»

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Julie raffole du cheeseburg­er de la cantine La Babine Gourmande.
Lors du voyage qu’elle a fait en Grèce, avec ses amies. Julie raffole du cheeseburg­er de la cantine La Babine Gourmande.

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