7 Jours

Julie Bélanger

SUCRÉ SALÉ

- PAR PATRICK DELISLE-CREVIER

Julie, quel est le plus beau souvenir des étés de ton enfance?

Mes vacances sur la Côte-Nord, sur le bord de l’eau, à jouer avec mes cousins et mes cousines. Nous passions nos journées dans l’eau, et ces belles journées se terminaien­t par une bonne bouffe en famille chez mes grands-parents.

Es-tu plutôt ville ou campagne?

J’ai du mal à choisir, car j’apprécie vraiment les deux. J’aime aller passer du temps à la campagne, parce que c’est salutaire pour moi; ça m’énergise et ça me permet de retrouver un bel équilibre. Mais j’ai aussi besoin de la fébrilité et de la vie active de la ville.

Quel emploi d’été t’a le plus marquée?

À 19 ans, j’ai décroché le poste de publiciste pour le café-théâtre Graffiti, alors que je n’avais aucune expérience. Cet emploi m’a permis de découvrir l’univers des communicat­ions; j’ai été charmée, au point de quitter mes études en enseigneme­nt. Ç’a véritablem­ent changé le parcours de ma vie.

Quelle région du Québec préfères-tu?

C’est certain que mon coeur est à la CôteNord, mais si je devais nommer une autre région, je dirais les Îles-de-la-Madeleine. J’ai découvert cet endroit exceptionn­el grâce à un couple d’amis qui habite là-bas, et je compte bien y retourner un jour.

As-tu un côté jardinier?

Oui, mais il est très léger, puisque je me limite à quelques fines herbes, de la laitue et des tomates. Je dois dire que ça procure un beau sentiment de fierté, de cuisiner des produits fraîchemen­t cueillis de son potager.

As-tu vécu un amour d’été dans ta jeunesse?

Non. Même durant mon adolescenc­e, mes relations duraient assez longtemps. Du moins, plus longtemps qu’un été. Je n’ai donc jamais eu d’amourette.

Que détestes-tu de l’été?

Étant une fille de la Côte-Nord, j’ai eu à apprivoise­r la canicule. Disons que c’est plutôt rare, dans mon coin de pays. Ces grandes chaleurs en ville m’écrasent, ce qui fait que je ne suis pas très productive.

Décris-nous une journée d’été parfaite pour toi.

Ce serait une journée sur la plage de Gallix, dans la région de Sept-Îles. C’est, à mon avis, une des plus belles plages du monde. J’aime y faire un pique-nique en compagnie de ma famille et de mes amis.

Y a-t-il un art que tu aimerais maîtriser?

J’aimerais renouer avec mon côté artistique. J’ai envie de recommence­r à peindre par plaisir. J’aimerais aussi suivre des cours de céramique.

Ton péché mignon est-il plus sucré ou salé?

Je suis assurément de type salé: je résiste difficilem­ent à des chips ou des frites!

En terminant, qu’est-ce qui t’attend, cet été?

C’est vraiment un été de vacances, et ce, jusqu’au 17 août. En ce moment, je suis en road trip en solo sur la Côte-Nord. Je compte aussi y retourner plus tard cet été, avec mon conjoint.

Rendez-vous sur la page de Sucré salé pour voir des extraits inédits et des entrevues intégrales avec les artistes que Patrice Bélanger et son équipe ont eu la chance de rencontrer. video.tva.ca/page/sucresale

Sucré salé, du lundi au vendredi à 18 h 30, à TVA. Rediffusio­n: 22 h 35.

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«J’ai eu à apprivoise­r la canicule. Disons que c’est plutôt rare , dans mon coin de pays.»

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Julie a pris une pause de ses vacances pour s’entretenir avec Patrice.
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