Hugo Girard
SOUVENIRS DE VOYAGE
Parce que même en confinement, nous pouvons rêver de voyages, nous avons demandé à des vedettes de partager avec nous leurs plus beaux souvenirs à l’étranger. Cette semaine, Hugo Girard parle avec enthousiasme de sa courte escapade au coeur de ce pays arabe du g olfe Persique.
Ce voyage a été fait dans le cadre du tournage de la série Bienvenue aux touristes, diffusée à Évasion, qui a pour but de faire découvrir des pays que peu de gens osent visiter. Le constat: un voyage coup de coeur! Le Koweït attire principalement des voyageurs d’affaires. Avouons que cette destination ne figure pas vraiment sur la fameuse bucket list des voyageurs. Et pourtant! «Le Koweït m’a vraiment fasciné en me sortant de ma zone de confort. À Koweït City, on a l’impression d’être dans une grande ville américaine. Il y a des gratte-ciels, des hôtels, des voitures de luxe et d’immenses centres commerciaux. Il fait beau à l’année, on mange très bien, les habitants sont sympathiques, et on peut faire de belles activités, comme de la plongée ou de la randonnée dans le désert.»
LA CÉRÉMONIE DU CAFÉ
Hugo a fait une véritable immersion au coeur des traditions koweïtiennes. «J’ai été initié à la culture du café dans le désert. Là-bas, les Koweïtiens n’ont pas le droit de boire d’alcool. Ils boivent du café, et il y a tout un rituel entourant sa dégustation. Les grains sont torréfiés sur un feu allumé avec du bois mort qu’on trouve seulement dans le désert. J’en ai moulu assis par terre, sur un tapis. On a dégusté le café ensemble, et je peux vous dire qu’il était excellent! J’ai aussi fait du chameau, mais il ne m’a pas aimé. Vous devinez sans doute pourquoi... J’étais un peu trop lourd pour lui», ajoute-t-il en riant.
LES FAUCONS DU DÉSERT
Au Koweït, tout comme aux Émirats arabes unis, la fauconnerie fait partie intégrante de la culture locale. «Les Koweitiens n’ont pas les mêmes activités sociales que nous. Les fins de semaine, ici, on peut partir une gang de gars à la pêche, mais eux, ils quittent la ville et partent dans le désert avec leurs faucons pour les faire voler. Les faucons coûtent très cher; ce sont des oiseaux à 200 000 $. Ensuite, les hommes s’installent dans une tente et boivent du café, vêtus d’une simple tunique, mais avec des Gucci dans les pieds! C’est leur sortie du week-end.»
LES VESTIGES DE LA GUERRE
Hugo est féru d’histoire, et sa visite sur l’île de Failaka l’a marqué. «C’est exactement comme c’était lorsque l’île a été envahie par les Irakiens, en 1990. C’est troublant de voir tous les bâtiments ravagés par les bombes et de constater comment ces gens-là se sont relevés rapidement de ce désastre. Ce qui a aussi frappé mon imaginaire, c’est de voir à quel point il y a des champs pétrolifères, des raffineries et des puits de pétrole. J’avais l’impression de me retrouver au coeur d’un bulletin de nouvelles. Ce qui est aussi paradoxal, c’est que, là-bas, il y a des hôtels cinq étoiles au bord de la mer. Et quand on observe un super coucher de soleil sur la mer, on peut apercevoir les silhouettes de pétroliers. C’est là qu’on réalise le moteur économique. Toute la richesse saute aux yeux; c’est hypercontrastant avec la vie dans le désert. Je vais y retourner en vacances, car j’ai vraiment eu un coup de coeur pour le Koweït et, en plus, je me suis toujours senti en sécurité!»
Fous du BBQ, lundi 19 h 30, à TVA.
Les rénos d’Hugo, mercredi 19 h 30,
à TVA. À vos risques et périls et
Bienvenue aux touristes sont en rediffusion à Évasion.