7 Jours

NEUF? QUOI de Jean-Philippe Perras

En plus d’être comédien, Jean-Philippe Perras est chanteur et musicien au sein du groupe Gustafson, qui vient de lancer le premier extrait d’un nouvel album à venir. L’artiste nous parle de ses projets.

- PAR PATRICK DELISLE-CREVIER

Jean-Philippe, ton groupe Gustafson vient de lancer la chanson Ushuaïa. Est-ce le premier extrait d’un album à venir?

Oui, et c’est cette chanson qui a formé et orienté le reste de l’album. On a eu envie de tourner autour de cette énergie-là, une espèce de mélancolie et de douceur, dans les textures et les textes. Une petite bouffée d’air frais en ces temps difficiles. Ushuaïa, c’est un genre de paradis terrestre au paysage incroyable situé en Argentine.

À quoi peut-on s’attendre de cet album?

Le disque, qui devrait paraître ce printemps, sera pour nous une façon de nous affirmer et d’affirmer ce qu’on fait. On a sélectionn­é 9 ou 10 chansons qui ont un son assez unique au Québec, avec des influences différente­s. On avait envie de réintrodui­re les boîtes à rythmes et les vieux synthétise­urs, et de pousser la recherche sur le plan sonore.

Comment est née la formation Gustafson?

À l’école de théâtre, j’ai rencontré Adrien Bletton au cours d’un party. Il m’a demandé: «Viens-tu fumer une clope?» Je l’ai suivi, et il m’a dit: «Toi et moi, on va faire de grandes choses ensemble.» On a commencé à faire de la musique ensemble en 2008. Il savait que j’en faisais un peu, et il en faisait lui aussi. Comme il avait l’air cool, j’ai accepté.

Pourquoi avoir opté pour le nom Gustafson?

À nos débuts, on s’appelait Monsieur

Bilou. Comme c’était le surnom d’Adrien et qu’il composait beaucoup de nos musiques, je trouvais ça correct que notre groupe porte son nom. Mais je trouvais que ça sonnait un peu comme un nom d’émission jeunesse. On s’est finalement entendus pour rebaptiser la formation Gustafson, qui est inspiré du deuxième nom d’Adrien, Gustave.

Te considères-tu comme un comédien qui chante ou plutôt comme un chanteur qui joue?

Je pense que je suis un acteur qui fait de la musique. À une certaine époque, je voulais dissocier les deux, mais je ne suis plus comme ça aujourd’hui.

Comment en es-tu venu à faire de la musique?

J’ai débuté sur le tard, à 18 ans. J’ai ensuite commencé le piano et, peu à peu, la passion est née.

Quelles sont vos influences?

Le band qui nous a vraiment inspirés est The Strokes. Le groupe Bon Iver, le son de la musique des années 1980 et 1990 nous influencen­t aussi beaucoup.

Si tu pouvais collaborer avec un artiste de ton choix, mort ou vivant, qui choisirais-tu?

Je choisirais David Bowie; j’aime ses chansons et son oeuvre en entier.

Quelles affiches ornaient les murs de ta chambre lorsque tu étais adolescent?

Les Backstreet Boys! J’avais reçu la cassette en cadeau à Noël et j’avais capoté solide. Je voulais être Nick Carter.

Quelle chanson est importante pour toi?

Kokomo, du groupe The Beach Boys. Je l’ai beaucoup écoutée durant les derniers mois. C’est une chanson heureuse qui donne envie de sourire.

Un objet dont tu ne te sépares jamais?

Mon sac à dos et le jonc de mariage de mon grand-père. Ma grand-mère me l’a donné parce que je suis le seul dans la famille qui joue de la musique tout comme lui, qui jouait de la guitare et de l’accordéon. Je le porte fièrement.

À quoi ressembler­ont tes prochains mois?

Je joue dans Prélude à La nuit des rois au TNM, qui sera bientôt disponible en webdiffusi­on. Sinon je n’ai rien d’autre à l’horaire d’ici la sortie de l’album. Les tournages de L’heure bleue recommence­ront aussi éventuelle­ment.

Prélude à La nuit des rois sera disponible en webdiffusi­on du 9 au 18 octobre. tnm.qc.ca Pour suivre les activités du groupe: facebook.com/gustafsonm­usique.

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