7 Jours

Dans l’ascenseur avec…

Chaque semaine, Patrick Huard reçoit chez lui des personnali­tés avec lesquelles il échange sur différents sujets d’actualité. Cette semaine, Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques et lui ont discuté de la violence dans le sport.

- PAR NATHALIE SLIGHT

Philippe-Audrey, comment as-tu fait la connaissan­ce de Patrick?

Lorsque j’ai débuté dans le domaine de l’humour, on me demandait souvent qui était mon idole, et je répondais: Patrick Huard. Ce gars-là est ultra polyvalent. Il peut présenter un one man show, jouer dans un film, réaliser, animer... C’est le genre d’artiste qui m’inspire! La première fois que j’ai discuté avec lui, c’était dans le cadre du spectacle célébrant les 30 ans d’existence de l’École nationale de l’humour.

Et de quoi avez-vous parlé?

De vestons! (rires) Bon, le sujet peut paraître banal, mais nous apprécions tous les deux les vêtements, et ç’a été un bel échange. Cela dit, la première fois que nous avons véritablem­ent fait connaissan­ce, c’est lorsque j’ai passé une audition pour jouer dans la comédie Escouade 99. Après mon audition, Patrick et moi avons discuté un bon 45 minutes. Qu’un réalisateu­r prenne autant de temps pour discuter avec un comédien, c’est rarissime. Je n’ai pas décroché le rôle, mais j’ai fait une magnifique rencontre humaine ce jour-là!

Et tu as ensuite reçu un appel pour participer à La Tour!

Oui, et, petite anecdote: j’ai accepté avant même de savoir quel était le concept! Ç’aurait pu être de la chronique, des entrevues, des débats... Peu importe la forme, j’étais convaincu qu’avec Patrick Huard aux commandes, ce serait une bonne émission. Dès ma première participat­ion, je me suis permis de taquiner Patrick, de lui lancer quelques pointes. Pourtant, je ne le connais pas tant que ça! Mais il possède un bon sens de l’autodérisi­on, il est capable d’en prendre. (rires)

Et de quoi avez-vous jasé lors de ta plus récente participat­ion à La Tour?

Nous avons discuté de violence dans

le sport. Dave Morissette et Brigitte Boisjoli participai­ent aussi à la discussion. Dans certains sports de combat, comme les arts martiaux mixtes ou la boxe, la violence est présente, mais elle est encadrée, contrôlée. La situation est par contre bien différente en ce qui a trait aux batailles au hockey. C’est un sport qui pourrait très bien vivre sans que les joueurs aient à laisser tomber les gants.

Comme tu as campé un bagarreur dans le film Les Barbares de La Malbaie, tu connais bien le sujet!

Pour me glisser dans la peau de ce personnage, j’ai rencontré d’anciens goons qui évoluaient dans la Ligue junior de hockey à l’époque où les bagarres dans un match étaient plus nombreuses que les buts! Certains m’ont confié que, s’ils avaient connu les problèmes physiques et psychologi­ques qu’engendrent les commotions cérébrales, ils n’auraient pas eu le même parcours. Et je les comprends! Qui voudrait gaspiller sa vie entière au nom d’une «tradition» dans notre sport national?

On dirait que tu parles d’expérience!

J’ai moi-même été victime de deux commotions cérébrales majeures quand je jouais au football, durant mes études secondaire­s. Même si j’ai été traité rapidement, je conserve des séquelles aujourd’hui. Imaginez les joueurs qui ont subi commotion pardessus commotion, et qui ont continué à jouer sans prendre le temps de se rétablir. Leur santé est hypothéqué­e à vie!

Ce doit être intéressan­t d’avoir ce genre de discussion en présence de Dave Morissette, ancien homme fort des Canadiens de Montréal!

Et comment! Grâce à son témoignage, la discussion a pris une tournure tout aussi intéressan­te qu’émouvante. Dave a même réussi à me faire voir l’autre côté de la médaille à propos de la violence dans le sport. Mon opinion sur le sujet a évolué grâce à cet échange!

Patrick Huard ainsi que ses amis et invités de la semaine prochaine sauront vous divertir et vous surprendre! du lundi au jeudi à 19 h 30, à TVA.

La Tour,

pas confondre les deux! Je vieillis, mais je suis heureux et c’est ce qui compte. J’ai du plaisir à élever ma fille!

Quels sont tes autres projets?

Je travaille comme scénariste, ce qui m’occupe beaucoup. Je suis consultant au scénario pour La faille, et j’ai aussi d’autres projets en chantier, dont peut-être le tournage de la deuxième saison des Mecs.

La Vie, la vie a 18 ans cette année. Quels souvenirs gardes-tu de cette série?

Ç’a été une grande chance de jouer les textes de Stéphane Bourguigno­n. On était tous subjugués par la fraîcheur et la vérité qu’on y trouvait. C’est une série qui dépeignait très bien la génération X, et ça faisait du bien, car il n’y en a pas eu beaucoup. Ç’a été une série phare pour notre génération, et ç’a été un immense plaisir de faire partie de cette aventure.

La série Les mecs est offerte sur Tou.tv Extra.

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