7 Jours

FONDUE AU FROMAGE

- PAR PATRICK DELISLE-CREVIER

PRÉPARATIO­N: 15 MIN • CUISSON:

1 gousse d’ail

375 ml (1 ½ tasse) ou blonde

250 g (½ lb) de gruyère râpé 250 g (½ lb) d’emmental râpé 150 g ( 1/3 lb) de fromage suisse râpé 30 ml (2 c. à soupe) de farine

2 ml (½ c. à thé) de muscade

Sel et poivre, au goût

60 ml ( 1/4 tasse) de jus de pomme de bière rousse

DE 10 À 15 MIN • PORTIONS: 4

1

Frotter le caquelon avec la gousse d’ail. Ajouter la bière et chauffer sur la cuisinière à feu moyen-doux.

2

Dans un bol, mélanger les fromages et la farine. Ajouter au liquide chaud. Bien mélanger au fouet et poursuivre la cuisson en brassant souvent, jusqu’à ce que le fromage ait complèteme­nt fondu.

3

Assaisonne­r de muscade, de sel et de poivre. Parfumer du jus de pomme.

4

Déposer le caquelon sur le support, au-dessus du réchaud, et maintenir une douce chaleur constante.

ORIGINAL

Les amateurs de fondue chinoise qui désirent sortir des sentiers battus ont l’embarras du choix avec Canabec. Wapiti, kangourou, lapin, canard, oie... L’entreprise québécoise propose 12 viandes différente­s, vendues au rayon des surgelés. Psitt! Pour concocter une sauce assortie à la viande, on consulte la recette au dos de l’emballage.

NOUVEAU CONCEPT

Des Québécois se sont donné pour mission de réinventer la fondue en créant un poêlon électrique doté de paniers perforés qui permettent de se débarrasse­r une bonne fois pour toutes des fourchette­s emmêlées. Avec Fondussimo, chaque convive peut faire cuire ce qu’il désire dans son propre compartime­nt. Une idée novatrice qui risque de faire fureur cet automne.

RAFRAÎCHIS­SANT

Certains rieslings peuvent former de belles alliances avec la fondue au fromage. Ce blanc sec et vif du jeune producteur allemand Axel Pauly est idéal pour se rincer le palais entre deux bouchées copieuses. Son acidité bien dosée et ses saveurs de limette et de pêche blanche en font aussi un bon choix pour l’apéro.

Trois ans après la mort du chanteur, un album double inédit de Johnny Hallyday, enregistré au Beacon Theater de New York, arrive chez les disquaires le 6 novembre. Plus qu’une simple compilatio­n de succès live de Johnny, Son rêve américain comprend des photos présentées en primeur ainsi que deux films, dont son dernier road trip à moto. On y retrouve aussi sa nouvelle chanson, Deux sortes d’hommes. La version numérique du coffret est déjà offerte. facebook.com/jhofficiel

CINÉMA

MUSIQUE

SPECTACLES...

Le prolifique auteur Bernard Werber, reconnu entre autres pour sa très populaire trilogie a récemment lancé le dernier volet de ce qu’il nomme son Cycle des chats, Il nous parle de la fin de cette aventure féline.

BLes fourmis,

ernard Werber, que peut-on dire de votre roman La planète des chats?

C’est l’apothéose de la trilogie, et ça vient boucler la boucle. Avec ce livre, je mets une fin à cette épopée féline que j’ai eu beaucoup de plaisir à inventer et à écrire. J’adore les chats. J’en ai eu trois dans ma vie et j’ai simplement eu envie de leur rendre hommage. Aujourd’hui, je n’en ai plus, parce que la personne avec qui je partage ma vie est allergique, mais ça me manque. L’affronteme­nt final de cette trilogie a lieu à New York, où le sort du monde est entre les griffes de Bastet, mon héroïne au sacré caractère.

Vous décrivez aussi beaucoup les humains dans cette trilogie...

Oui, c’est vrai. Ma première idée était avant tout de parler de l’homme à travers les yeux du chat. Je lis l’actualité et je trouve que l’homme fait et voit toujours les choses de la même manière. Alors en prenant le regard de l’animal, on fait un pas de côté.

Comment en êtes-vous venu à écrire des livres?

Mon père me racontait des histoires, le soir, sur la mythologie grecque, entre autres. Et ma mère m’encouragea­it vers les arts en général; elle me faisait dessiner, écouter de la musique et écrire. Je lisais aussi beaucoup, j’aimais me plonger dans les livres. À huit ans, en classe, j’ai rédigé un texte qui avait pour titre L’histoire d’une puce, et le professeur m’avait donné de bons commentair­es, il avait rigolé. Déjà, à ce moment, je faisais de la personnifi­cation avec un animal. Peu à peu, je me suis rendu compte que ça amusait les gens quand j’écrivais des histoires, donc j’ai continué.

Votre trilogie Les fourmis a connu un succès monstre. Quels souvenirs gardez-vous de cette période?

J’ai commencé à écrire le premier livre à 16 ans, et j’ai terminé à 28 ans. Peu de temps après avoir commencé l’écriture, je suis devenu journalist­e scientifiq­ue pour Le Nouvel Observateu­r. Un peu plus tard, je me suis retrouvé au chômage, alors j’en ai profité pour terminer Les fourmis. J’ai envoyé mon manuscrit à plusieurs éditeurs, qui l’ont tous refusé. Puis, des années plus tard, j’ai rencontré une éditrice aux éditions Albin Michel qui a accepté de publier mon manuscrit. Et voilà, j’étais écrivain! C’était il y a 30 ans.

Après ce succès, vous avez écrit Les thanatonau­tes, qui n’a pas eu le succès escompté et que vous avez vous-même qualifié d’échec. Est-ce que ç’a été difficile?

Oui. Je pense que j’en ai vendu

10 000 exemplaire­s, et on prévoyait en vendre 60 000. Donc 50 000 livres allaient se faire pilonner. Pas un seul média n’a parlé de mon livre. J’ai cru que ma carrière était terminée, que les gens voulaient que je parle uniquement des fourmis. J’ai donc écrit un troisième livre sur les fourmis, et ç’a été un énorme succès. J’ai eu peur que l’on ne me voie que comme un auteur mettant en roman la vie des animaux.

Avez-vous un rituel d’écriture?

Habituelle­ment, j’aime sortir de chez moi et aller au café pour écrire. Mais ces jours-ci, en temps de pandémie, je dois écrire de la maison. J’éprouve un grand plaisir à écrire. Pour moi, c’est une passion, et je compte continuer à écrire le plus longtemps possible.

Quel autre projet vous occupe actuelleme­nt?

Il est encore trop tôt pour en parler, mais j’ai une idée en tête et je compte bien la développer au cours des prochaines semaines.

La planète des chats est déjà en vente. Pour suivre les activités de l’auteur: facebook.com/ Bernard.Werber.officiel.

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