LES 7 ENVIES DE...
Avec des projets comme l’impro, Les Sapiens ou plus récemment Rue King, Marie-Ève Morency se taille une place de choix sur nos écrans. Malgré une année difficile, elle reconnaît vivre des moments privilégiés et a même l’impression d’être sur son X.
1 J’AIMERAIS ÊTRE MOINS
«Impatiente. Le métier que je fais m’apprend à être plus patiente, car on attend beaucoup sur les plateaux, et je l’accepte. Mais pour les petites choses du quotidien, des niaiseries, je n’ai pas de patience, je chiale et je tape du pied facilement. Mais je sais rire de moi et je me parodie toute seule! (rires)»
2 JE SOUHAITE
«Que le bonheur que je vis présentement continue longtemps. Ma carrière est sur une lancée, je suis très amoureuse de mon chum, toute ma famille se porte bien, j’ai des amis merveilleux et j’aime où je suis rendue à 34 ans. Même mon chat Maki m’apporte des moments de bonheur incroyables. Comme je me sens sur mon X, je souhaite cristalliser ces moments précieux, car je touche presque le nirvana!»
J’ASPIRE 3
«À faire 1000 projets dans mon métier! Je me considère comme très chanceuse, car même si ma carrière est jeune, elle va bien et j’ai déjà touché à plusieurs choses très différentes les unes des autres. Cela dit, j’ai envie d’explorer encore beaucoup d’avenues. J’aimerais faire du cinéma ou jouer des rôles dramatiques, car même si on m’associe à la comédie, j’ai fait beaucoup de théâtre dramatique et j’aspire à retoucher au drame. En attendant, je vais suivre le bon conseil que Guy Jodoin m’a donné: il m’a dit de prendre ce qui s’offre à moi et de le vivre à 100 %, alors c’est ce que je fais. Mais j’aspire quand même à goûter à tout!»
4 JE NE VEUX PLUS
«Me faire paralyser par l’anxiété. Je suis de nature très anxieuse, au point qu’il y a 10 ans, j’ai vécu une période très sombre due à l’anxiété sans trop savoir ce qui se passait. J’ai finalement eu de l’aide pour comprendre ce que j’avais et, aujourd’hui, je sais que je suis fragile sur ce plan. Étonnamment, je ne fais pas d’anxiété par rapport à mon travail, mais dans les autres aspects de ma vie, plusieurs situations génèrent cette émotion. J’apprends à vivre avec ça, à mieux la gérer et à comprendre mes peurs. Disons que, durant la dernière année, on a tous fait face à l’anxiété, n’est-ce pas?»
5 J’AIMERAIS ÊTRE PLUS
«Souvent en voyage! J’adore voyager. J’ai découvert plusieurs pays et, avec la ligue d’impro, je pouvais même partir deux ou trois fois par année en Europe, alors ça me manque. J’ai visité en voiture la côte est des États-Unis et j’ai tripé, alors j’aimerais repartir pour explorer la côte ouest. J’ai aussi hâte de découvrir l’Italie et l’Asie. Mais, avec ce qu’on vit, je sais que ce n’est pas pour tout de suite. Et pour ma conscience écolo, chaque fois que je prends l’avion, je visite des sites qui nous offrent de planter des arbres en compensation des émissions de carbone qu’on provoque… Ainsi, je me sens moins coupable. (rires)»
6 JE VEUX
«Toujours être en amour avec mon chum comme je le suis en ce moment. Lui et moi, c’est simple, on est de véritables adolescents et on dirait qu’on vit un amour d’été qui dure! (rires) Ça fait plusieurs années qu’on se connaît, mais on forme un couple depuis à peine deux ans. On a d’abord été des collègues de travail et ensuite des amis. Notre base est pas mal solide, et on dirait que ça fait 10 ans qu’on est en couple. Quand David et moi avons commencé à sortir ensemble, on connaissait déjà les bons et les moins bons côtés l’un de l’autre, on avait fait le party ensemble et on s’était aussi chicanés plusieurs fois. Avec lui, je n’ai peur de rien, on se complète tellement bien! Je sens que je vais faire ma vie avec lui…»
7 JE COMPTE
«Faire encore davantage pour préserver notre belle planète. Je viens de relever le défi de passer une année sans m’acheter de vêtements. Malgré cette année de pandémie et de confinement, j’ai beaucoup travaillé et j’ai fait plusieurs entrevues télé, alors j’avais vraiment besoin de vêtements, mais j’ai résisté. J’ai demandé à une amie de me prêter des robes et j’ai fouillé dans mes placards. Je me suis débrouillée avec ce que j’avais. J’achète aussi beaucoup en vrac et je fabrique même mon propre déodorant, mais je compte en faire encore plus pour éviter la surconsommation.»