7 Jours

Patrick Benoit

Passionné de voitures, surtout électrique­s, pilote d’avion à ses heures, il nous accompagne depuis 2016 tous les matins à Salut Bonjour en nous informant sur la circulatio­n. Animateur et chroniqueu­r, Patrick Benoit est aussi papa de deux jeunes garçons…

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… quand je me lève

Je me lève trop vite, je suis étourdi! (rires) Plus sérieuseme­nt, si c’est la semaine, il fait encore très noir, il est 3 h 20. Je circule en silence dans la maison pour ne pas réveiller la famille. Ensuite, c’est la routine: douche, grand verre d’eau, omelette aux légumes et actualités. La fin de semaine, on se fait de gros déjeuners en famille, puisque la saison de hockey de mes garçons est annulée.

… quand je suis fatigué

Je dors! Je peux dormir n’importe où, presque sur commande. Je me suis déjà endormi en avançant le générique d’ouverture d’un film! Sinon je risque de devenir impatient assez rapidement. Une petite sieste rapide peut faire le travail temporaire­ment aussi, mais pas plus de 10 ou 12 minutes.

… quand je suis avec mes enfants

Ce sont mes moments les plus précieux. Je profite de chaque seconde! Je suis ultra-présent et j’essaie d’être un bon exemple pour eux. C’est en observant que les enfants apprennent le plus. Ils sont jeunes, leur vie, c’est le jeu et les activités, donc on s’amuse le plus possible. J’aime leur faire apprendre et découvrir plein de choses par le jeu. L’éducation, ce n’est pas juste à l’école…

… quand je suis avec mon amoureuse

(rires)

… quand je suis au travail

Je suis sincèremen­t heureux! J’ai le bonheur de faire ce que j’aime dans la vie. Travailler à la télévision est un immense privilège. L’équipe de Salut Bonjour, c’est ma deuxième famille. On navigue dans le plaisir chaque matin en direct pendant quatre heures. J’ai beaucoup d’admiration pour chacun des membres de l’équipe.

… quand je suis dans le trafic

J’ai la chance de ne pas être souvent dans le trafic, mais quand ça arrive, je suis relativeme­nt patient… Jusqu’à ce que je sois témoin d’un manque de courtoisie ou qu’un automobili­ste roule en permanence dans la voie de gauche sans dépasser, là, ça me prend aux tripes! Bon, tu vois, juste d’en parler je suis presque hors de moi! (rires)

… quand je suis à boutte

C’est que je suis probableme­nt fatigué. Ça m’en prend pas mal pour être à boutte, mais si je me rends là, c’est que je dois, premièreme­nt, prioriser la gestion de mon impatience, et deuxièmeme­nt, faire une petite cure de sommeil! Généraleme­nt, je connais mes limites.

… quand je me couche

Y a rien à faire, je dors. J’essaie de lire, mais c’est peine perdue. Je n’ai pas le temps de compter jusqu’à 10 que je suis déjà dans les bras de Morphée. Je dors pratiqueme­nt instantané­ment.

… quand je suis triste

Ça ne paraît pas toujours; je sais que c’est temporaire. Mais si ça dure trop, j’en parle à quelqu’un. Parce que si le bonheur est contagieux, je ne crois pas que la tristesse le soit, heureuseme­nt.

… quand j’ai eu un coup dur

Je suis secoué comme pas mal tout le monde, mais le coup dur est arrivé et je n’y peux rien, alors je me retrousse les manches, je m’adapte et j’avance. Ce n’est pas parce qu’on est au tapis que le compte de 10 est la seule issue!

«Les moments avec mes enfants sont les plus précieux. Je suis ultra-présent et j’essaie d’être un bon exemple pour eux.»

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