PILE OU FACE
Près de neuf ans après avoir atteint la finale de Star Académie, nos deux interprètes, aujourd’hui trentenaires, partagent toujours une complicité palpable. Mais se connaissent-ils suffisamment pour deviner les réponses de l’autre?
Sophie, tu dirais que, enfant, Jean-Marc était un petit ange ou un petit diable?
SOPHIE: Un petit ange. Jean-Marc est un gars assez réservé en général. Il est calme, alors j’aurais tendance à penser que, quand il était petit, il était déjà comme ça... et même un peu lunatique! JEAN-MARC: C’est pas mal ça. Mes profs me trouvaient lunatique, parce que j’étais toujours dans ma tête. Quand ça arrivait à la maison, ma mère me disait: «La Terre appelle Jean-Marc!» (rires) Je n’étais pas un enfant haïssable, comme on dirait par chez nous.
À la même époque, Sophie était plutôt une fille à maman ou une fille à papa?
J.-M.: Sophie est extrêmement belle et féminine, mais elle a aussi le côté one of the boys qui fait qu’on s’est toujours bien entendus. Ça me fait dire qu’elle était peut-être davantage fille à papa.
S.: Plus jeune, c’est vrai que j’avais un côté tomboy. Je faisais beaucoup de sport et, en effet, je pouvais être plus fille à papa. Mais j’ai changé en grandissant. Aujourd’hui, je suis la fille à sa maman. Je l’appelle pratiquement tous les jours!
À l’adolescence, Jean-Marc était charmeur et confiant avec les filles ou plutôt du type timide?
Il devait être charmeur, même si c’est un gars timide. Il est à l’aise avec les filles et puis il est cute, alors il devait s’en servir!
J.-M.: Je n’ai jamais joué ce jeu-là, mais c’est vrai que, même si j’étais gêné dans la vie, ça n’était pas un problème d’aborder une fille.
… ou de l’embrasser! (rires)
Si on proposait à Sophie de revivre sa jeunesse, elle ferait les choses de la même manière ou en profiterait pour tout changer?
Nous en avons déjà parlé. Je pense que ce que Sophie a vécu a fait la fille qu’elle est devenue aujourd’hui. (à Sophie) Il y a peut-être des choses que tu changerais. Tu as mentionné des trucs lors de nos discussions, mais sinon, je pense que tu referais les choses de la même façon. C’est une question difficile, car on a tous des choses qu’on aimerait changer, mais on est qui on est grâce à toutes ces épreuves traversées. Personnellement, je lui dirais de ne rien changer.
«Jean-Marc est calme, alors j’aurais tendance à penser que, quand il était petit, il était déjà comme ça... et même un peu lunatique!» — Sophie
Il a de sages paroles, je n’en reviens pas! (rires) C’est un peu vrai, ce que dit Jean-Marc. Il y a plein de choses que je n’ai pas faites comme je l’aurais voulu, des choses que je regrette de ne pas avoir faites. En même temps, je ne serais pas la même si je n’avais pas vécu tout ça.
Sophie, tu crois que Jean-Marc est un mauvais menteur ou qu’il est plutôt habile pour mentir?
S.: Je ne crois pas qu’il soit un bon menteur. Il est trop authentique pour ça.
J.-M.: J’ai de la difficulté à mentir. J’ai même l’impression d’être quasiment trop honnête. Mais si c’est pour une bonne raison, comme garder le secret avant un party surprise, je peux être très bon.
Et Sophie, pour demeurer bien ancrée et équilibrée, elle passe par le sport ou par des activités méditatives?
J.-M.: Dans le temps, je me souviens qu’elle allait souvent courir et que ça lui faisait vraiment du bien. Ça lui permettait de tout évacuer. Je ne courais pas moimême à l’époque, mais je le fais aujourd’hui et c’est vrai que ça fait du bien.
S.: C’est vrai. Mais aujourd’hui, j’ai aussi intégré la méditation et le yoga dans ma routine. Ça m’aide vraiment à gérer mon anxiété. Quand tu médites, ton esprit pense vraiment à autre chose. Tu te concentres sur ta respiration, alors ça permet de te libérer la tête, de t’enlever un poids de sur les épaules.
Tu es une bonne cuisinière; crois-tu que Jean-Marc a aussi un talent pour la popote ou que ce serait plutôt un aspect à travailler?
S.: Jean-Marc cuisine bien. Je me souviens d’une soirée durant laquelle nous avions tous été invités chez lui. À l’époque, il nous avait préparé des gnocchis faits maison. Ce n’est pas nécessairement facile à faire, mais les siens étaient très, très bons.
J.-M.: Merci! (rires) Cela dit, faire la cuisine, j’aime ça pour vrai. Surtout que, depuis le début de la pandémie, on s’entend qu’on mange beaucoup à la maison. Il y a des recettes que je connais bien, mais j’aime essayer des choses nouvelles pour sortir de ma zone de confort. Je ne sais pas si c’est toujours bon, mais c’est généralement mangeable!
Dans ses relations, Sophie est-elle une grande romantique à tendance fleur bleue ou quelqu’un de terre-à-terre?
J.-M.: Sophie, c’est une artiste qui a son côté fleur bleue, même si, comme je le disais, elle est one of the boys. Je l’ai déjà vue en couple et je sais à quel point elle se dévoue à sa relation. S.: (Résignée) Mais oui, c’est vrai que je suis romantique! (rires)
«Sophie a un côté fleur bleue, même si elle est one of the boys.» — Jean-Marc
«Je pense que ce que Sophie a vécu a fait la fille qu’elle est devenue aujourd’hui.» — Jean-Marc «Aujourd’hui, Jean-Marc a plus confiance en ce qu’il dit et il est plus accompli comme personne.» — Sophie
Si quelqu’un provoque Jean-Marc, il est plutôt du genre à réagir de façon diplomatique ou plutôt prompt à répliquer?
S.: Il est tellement easy going! Mais en même temps, j’ai l’impression que si quelqu’un le cherche et touche un point sensible, il ne va pas se laisser faire. Il va réagir. Il y a un peu des deux en fait, comme chez toute personne normale.
J.-M.: J’ai mes moments. Je ne dirais pas que je vais jeter les gants si quelqu’un me cherche, mais disons qu’il va me trouver!
Qu’est-ce qui séduit d’abord Sophie: la sensibilité ou la force de caractère?
J.-M.: La sensibilité, je pense. Ça dépend. Ce sont deux choses qu’on peut retrouver chez une même personne. Je ne saurais pas quoi répondre pour moi-même!
S.: (Sans hésitation) Je pense finalement que c’est la force de caractère. (rires) J’aime ça, un homme confiant qui sait où il s’en va. Oui, j’aime un homme sensible, mais s’il manque de confiance, ça ne va pas durer longtemps avec une fille comme moi, qui défonce des murs!
En terminant, vous avez vécu l’aventure Star Académie il y a neuf ans. En quoi êtes-vous différents aujourd’hui de la personne que vous étiez à l’époque?
J.-M.: Nous étions quand même pas mal jeunes. Ça a chamboulé nos vies. Je pense qu’aujourd’hui, nous sommes en paix avec tout ce que nous avons vécu alors.
S.: (À Jean-Marc) De ton côté, je pense que tu t’exprimes beaucoup plus aujourd’hui. Tu as plus confiance en ce que tu dis et tu es plus accompli comme personne. C’est normal, ça fait quand même neuf ans. On a vécu plein de choses depuis. Toi, tu avais 21 ans à l’époque.
J.-M.: C’est vrai que je n’étais pas vraiment du type jasant! S.: Maintenant, tu t’exprimes, tu jases. Je pense que c’est quelque chose qui a changé chez toi.
Et de ton côté, Sophie?
S.: Je suis plus positive aujourd’hui. Je vois davantage le bon côté des choses.
J.-M.: Je ne t’ai jamais vue comme une personne négative. J’aime être en ta compagnie, c’est le fun, mais c’est vrai qu’il y a un petit quelque chose qui a changé.
S.: En fait, j’aime m’exprimer quand des choses me dérangent, mais disons qu’aujourd’hui, je me garde une petite gêne. Je ne dis pas toujours ce qui me passe par la tête! (rires)
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