Lyna Khellef
Toute la vie,
La comédienne Lyna Khellef n’a pas encore terminé ses études au Conservatoire qu’elle perce déjà l’écran en campant Sassan dans son tout premier rôle. C’est avec éclat qu’elle démarre sa carrière et elle est vite devenue une révélation du petit écran. JE SOUHAITE
«Tellement de choses à travers ces moments difficiles. Mais je souhaite surtout retourner voir un événement culturel dans une salle de spectacle très bientôt. Ça me manque terriblement, surtout le théâtre. À ce jour, je ne comprends pas pourquoi le milieu culturel est si pénalisé à travers cette pandémie, comparativement à d’autres milieux.»
J’AIMERAIS ÊTRE MOINS
«Tête en l’air. J’ai tellement tendance à perdre toutes sortes de choses parce que j’ai tout le temps la tête ailleurs. J’égare constamment des objets personnels comme mes parapluies, mes bouteilles d’eau, mon téléphone, mes clés et récemment, j’ai souvent égaré mon masque. (rires) Ça m’arrive tout le temps, alors j’aimerais que ça cesse. Heureusement, la majorité du temps, je les retrouve, mais ça devient gênant.»
JE NE VEUX PLUS
«Continuer à faire des randonnées. J’adore ça et j’en fais depuis que je suis toute petite. J’ai, entre autres, exploré plusieurs belles montagnes au Québec avec ma mère. Alors je veux poursuivre cette activité et en faire un peu partout au Canada, car nous avons des montagnes à couper le souffle. Depuis mon adolescence, j’ai aussi une grande fascination pour le Népal et je veux partir en expédition là-bas. En fait, en mai dernier, je devais m’y rendre ainsi qu’en Inde, mais, à cause de la covid, mon voyage a été remis à plus tard. Une de mes meilleures randonnées à ce jour a été en Gaspésie, en longeant la 132. Elle a été vraiment magique.»
J’AIMERAIS ÊTRE MOINS
«Devant la télé et plus souvent le nez dans un livre. Dans les derniers mois, j’ai écouté plusieurs séries fantastiques, mais j’aimerais aussi prendre le temps de lire de bons romans, car ça me nourrit intellectuellement. Notre cerveau travaille tellement plus quand on lit... Je me rends compte que j’ai moins de concentration qu’avant, alors je dois rester vigilante. En plus, je dors plus profondément quand j’ai lu avant de me coucher.»
«Douter autant de moi. Je crois que le doute est un sentiment universel qui touche bien des gens. C’est même important et sain de douter de soi parfois, pour se remettre en question et se pousser à aller plus loin. Cependant, il ne faut pas que le doute nous paralyse. J’essaie de faire de la méditation et des exercices de respiration avant de dormir. Ça m’aide beaucoup.»
Toute la vie, mardi 20 h, à Radio-Canada.