7 Jours

«Je n’en reviens pas!»

Sacré Découverte de l’année l’an dernier, Sam Breton est cette fois reparti avec l’Olivier de l’année. Le lendemain du gala, l’humoriste était toujours sous le choc.

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Sam, tu semblais surpris de recevoir ce prix!

Je n’en reviens pas encore! Que voulez-vous, je suis long à décanter! (rires) Sérieuseme­nt, contrairem­ent aux apparences, je suis plus rationnel qu’émotif dans la vie. J’apprécie ce prix, ça me fait chaud au coeur, mais mon côté cartésien reprend rapidement le dessus.

Que veux-tu dire?

Après le gala, ma blonde et moi, on est revenus à la maison, on s’est fait une bonne petite bouffe, puis on s’est couchés tard. Mais le lendemain, j’étais derrière mon ordinateur à 6 h 30 pour écrire ma prochaine chronique pour Salut Bonjour! La vie continue...

Dans tes remercieme­nts, tu as affirmé n’avoir jamais été aussi fier d’être humoriste. Une déclaratio­n qui venait visiblemen­t du fond du coeur!

On va se dire les vraies affaires: on ne l’a pas eue facile en 2020, avec la crise de la covid-19, l’arrêt des spectacles en salle, puis la vague de dénonciati­ons. Pour traverser cette période grise, le public avait plus que jamais besoin de rire, et les humoristes ont répondu présents, même à distance. Ça me rend fier d’exercer un métier qui fait du bien, qui remonte le moral des gens.

Tu aurais aimé que chaque humoriste reparte avec un petit bout de la statuette de l’Olivier de l’année. Pourquoi?

Si je fais un parallèle avec le sport, gagner l’Olivier de l’année, pour moi, c’est l’équivalent de remporter le trophée du meilleur marqueur au hockey. Et pour compter un but, il faut toujours bien qu’un autre joueur te fasse une passe sur la palette! La communauté humoristiq­ue québécoise, c’est comme une équipe sportive: nous nous inspirons les uns les autres. Si quelqu’un a une bonne idée, les autres vont essayer de l’accoter. Voilà pourquoi j’aimerais partager mon trophée!

En terminant, as-tu repris les spectacles?

Oui! Le 10 mars 2020, je donnais mon dernier spectacle à Terrebonne, et le 10 mars 2021, je donnais mon premier spectacle en un an à Magog. Oui, le public était masqué, oui, les spectateur­s étaient distancés, mais en attendant que la vie reprenne son cours, j’aime mieux avoir 50 % de ça que 100 % de rien pantoute.

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