Un nouveau talk-show musical
Le 17 mars, Corneille nous a conviés à une petite visite sur le plateau de sa nouvelle émission musicale, Corneille Remixe, une série de six émissions musicales consacrée à la chanson d’ici et présentée exclusivement sur la plateforme WhiteBox Play à partir du 26 mars. «C’est un concept un peu fou qui sort tout droit de ma tête. Je demande à des artistes connus la permission de reprendre deux de leurs plus grands succès et d’en faire des versions inspirées par les musiques noires, soul, R&B et afro-beat. Ensuite, ceux-ci viennent interpréter ces nouvelles versions créées par des artistes émergents en studio. Des artistes comme Marie-Mai, 2Frères, Émile Bilodeau, Les soeurs Boulay, Laurence Nerbonne et Marc Dupré se prêtent à ce petit jeu et ça fonctionne, le résultat est impressionnant!» a expliqué le chanteur. Marc Dupré, qui est l’artiste invité de la dernière émission, qui était tournée ce jour-là, admet qu’il a été fort impressionné. «Mes deux chansons qui ont été choisies vont complètement ailleurs, et je suis plus que surpris du résultat. J’ai vraiment adoré ces nouvelles versions, à tel point que j’ai envie de les reprendre de cette façon en spectacle. J’aime la touche soul qui leur a été ajoutée. Il y a quelque chose de magique dans ce concept», a dit Marc Dupré. L’émission est présentée gratuitement sur la plateforme WhiteBox Play, mais Corneille suggère aux artistes invités de verser leur cachet à la Fondation des artistes, un organisme qui procure de l’aide financière à des artisans et artistes en situation précaire. Ceux qui visionnent gratuitement l’émission sont également invités à faire un don au fondationdesartistes.ca. whiteboxplay.com (P.D.-C.)
Sarah Sutherland, fille de Kiefer et petite-fille de Donald, donne la réplique à Hubert Lenoir, qui fait ses débuts au cinéma dans le film Comme une maison en feu, réalisé par le cinéaste montréalais Jesse Noah Klein. Entrevue avec la comédienne, qui nous raconte son tournage et nous parle de ses projets.
Sarah, votre personnage de femme déchirée est très complexe dans ce film. Est-ce que ç’a été difficile pour vous de l’interpréter?
Oui, c’est certain que ç’a été un personnage difficile à jouer, mais j’ai beaucoup discuté avec le réalisateur afin de trouver le bon ton. Mon personnage est dans toute les scènes du film et elle vit beaucoup d’émotion. Je joue le rôle d’une femme qui revient dans la vie de sa fille après quelques années sombres, et rien n’est facile pour elle. C’était exigeant pour moi, parce qu’il y a des scènes très émotives dans le film, et j’ai dû apprendre à gérer mes émotions. Je voulais jouer ce rôle avec une certaine retenue.
Qu’est-ce qui vous a amenée à dire oui à ce film?
Ce que j’ai trouvé intéressant avant tout, c’est que ce projet allait me permettre d’aller dans des zones où je n’étais encore jamais allée en tant qu’actrice. J’étais attirée par ce personnage de fille écorchée et j’aimais l’idée de porter un film sur mes épaules. Ce fut un beau privilège. Les scènes très poignantes que je devais tourner avec la jeune actrice qui joue ma fille, Margaux Vaillancourt, m’intéressaient aussi beaucoup.
Le Québécois Hubert Lenoir campe aussi un rôle dans le film. Comment était-ce de jouer à ses côtés?
Je savais qui il était et je connaissais sa musique, donc j’étais bien contente de pouvoir travailler avec lui. C’est tout un artiste; il est fort intéressant à écouter et à voir en spectacle. C’est son premier rôle au cinéma, et il a un talent naturel. C’est un jeune homme fort intelligent, et j’ai eu beaucoup de plaisir à lui donner la réplique.
Vous venez d’une famille d’acteurs: votre père est Kiefer Sutherland, et votre grand-père est Donald Sutherland. Quand avez-vous choisi de pratiquer ce métier?
Je pense que ç’a vite été clair que je voulais devenir actrice, quand j’étais enfant. Je me souviens d’avoir vu ma grand-mère Shirley Douglas et mon père, Kiefer, jouer ensemble dans la pièce La ménagerie de verre et d’avoir eu un choc en voyant deux personnes que je connaissais si bien jouer un rôle sur scène et me faire oublier que c’était eux. J’ai eu envie de le faire à mon tour. J’ai rapidement exprimé que je voulais étudier pour devenir actrice et que je voulais faire ce métier par-dessus tout.
Avez-vous d’autres projets?
En ce moment, je me consacre à vivre la période de quarantaine le plus sereinement possible. J’habite à Los Angeles, et la ville a été très marquée par la pandémie. Tout est au ralenti, et il n’y a presque pas de tournages. Je rêve du jour où nous pourrons reprendre une vie plus normale et où je vais enfin pouvoir retourner travailler sur un plateau.
Comme une maison en feu
prendra l’affiche en exclusivité en version originale anglaise au Cinéma du Parc le 26 mars prochain, et sera disponible en vidéo sur demande sur toutes les plateformes en version originale anglaise et en version française doublée au Québec dès le 30 mars.