7 VÉRITÉS SUR... Félix-Antoine Tremblay
Que ce soit à la télé, à la radio ou sur le Web, Félix-Antoine Tremblay irradie chacune de ses apparitions de sa présence charismatique. Le comédien et animateur a connu un bel hiver à la barre de Flirt à l’aveugle et 99 raisons d’aimer Toronto. Il a accepté de se dévoiler à nous avec la transparence et l’authenticité qu’on lui connaît. TRÈS JEUNE,J’AI VOULU COMMENCER À TRAVAILLER
Je viens d’une famille monoparentale et j’ai toujours voulu travailler. J’ai très vite appris la valeur de l’argent. Mon tout premier emploi a été de cueillir des fraises, mais ça n’a duré qu’un après-midi et je n’y suis jamais retourné. Mon premier vrai emploi a été d’être livreur de ballons pour un magasin de fêtes. Je livrais des ballons en étant déguisé. J’avais 15 ans et je partais avec mes ballons en autobus de ville, à Chicoutimi, dans le froid. J’étais parfois habillé en clown, d’autres fois en médiéval. C’était bien le fun et ça m’a appris à être autonome, à faire ce qu’il faut pour avoir de l’argent dans mes poches. Ça m’a aussi obligé à me débarrasser d’une certaine gêne, d’aller de l’avant, d’aller voir des gens que je ne connais pas et d’être en représentation. Ça n’a pas été une job de rêve, mais je suis content de l’avoir faite.
J’AI ADORÉ LA GRÈCE
Je dirais que toutes mes vacances ont été inoubliables, car c’est en ce moment que je réalise la chance que j’ai eue de voyager dans ma vie. Mais mon voyage en Grèce, réalisé dans le cadre de l’émission Les flots avec Pierre-Yves Lord, est en haut de ma liste. J’ai vraiment vécu quelque chose que je n’ai pas expérimenté à nouveau dans ma vie. On a fait de la plongée, on a eu accès comme jamais à des gens sur place. J’ai vraiment eu l’impression d’habiter à cet endroit pendant un certain temps et de faire partie de la gang. Ça m’a fait du bien de reconnecter avec des gens d’ailleurs. Juste avant la pandémie, je suis allé au Costa Rica, où j’ai vécu le même genre de voyage.
ADO, J’AI VÉCU DES ET DES BAS
C’est une période qui a été teintée de noir et de blanc. Il y a eu des moments où j’ai été 100 % heureux, et d’autres où c’était plus difficile et plus complexe. En fait, j’ai fait une dépression en 5e secondaire, qui m’a amené à mettre un frein dans mes études. J’ai arrêté l’école durant trois mois et ça m’a fait beaucoup de bien. Ça m’a permis de prendre du recul pour revenir plus fort. J’avais certains problèmes à l’école, j’avais de la difficulté dans certaines affaires, mais j’ai finalement réussi à me retrouver làdedans et à me réaliser à 100 %. Les causes de ma dépression n’étaient pas seulement liées à l’école, c’était un ensemble de choses. J’ai toujours été quelqu’un de très sensible et empathique, et certaines situations ont pris trop de place et m’ont épuisé.
PASSER4 J’AURAIS AIMÉ PLUS DE TEMPS AVEC MA MÈRE
Personne n’est jamais prêt à perdre sa maman. (NDLR: La mère du comédien est décédée d’un cancer en décembre 2020) Je n’ai pas eu de contrôle làdessus, mais j’aurais voulu gagner du temps, changer le verdict ou encore passer plus de temps avec elle. Je pense que c’est ce que tout le monde dirait dans cette situation. Même si notre mère meurt à 90 ans, on n’est jamais prêt à ça. Ma mère habitait à Chicoutimi, au Saguenay, et c’était impossible pour moi de la voir pendant la pandémie. C’est le drame de ma vie. On a néanmoins trouvé des moyens pour communiquer. On a fait beaucoup de FaceTime; ça me donnait l’impression d’aller prendre un café avec elle. Je pense que ça lui a fait autant de bien qu’à moi.
J’AI RÉALISÉ MON RÊVE D’ENFANCE
Quand j’étais enfant, je rêvais à ce que je fais aujourd’hui; je vis exactement la vie que je rêvais d’avoir. Très jeune, j’ai voulu être comédien et habiter à Montréal. Il faut parfois faire attention à ce qu’on souhaite, car ça peut arriver. J’ai commencé assez jeune à faire du théâtre et de l’impro. J’étais très impliqué, avec l’idée de me développer comme artiste pour pouvoir faire ça dans la vie. Ce qui m’attirait, c’était de jouer des personnages, de monter sur scène… J’aimais me déguiser, apprendre des textes. Je me souviens que je me sentais tellement bien dans les endroits où il y avait une scène, des coulisses... Il y avait quelque chose de magique dans cette atmosphère. C’était aussi de l’inconnu, car personne dans ma famille ou mon entourage ne faisait ce métier-là. Donc, il y avait certainement une part de moi qui avait besoin de se réaliser et de trouver ailleurs autre chose que ce que je connaissais déjà.
J’AIME BEAUCOUP LE YOGA CHAUD
J’ai un côté spirituel très important dans ma vie. Je crois en l’être humain, en quelque chose de plus fort que nous, mais je ne suis pas capable de mettre des mots dessus. Je fais donc beaucoup de yoga. La méditation me parle aussi beaucoup, car ça implique un lâcher-prise, un retour au soi, une tentative de se reconnecter à soi-même. J’ai un tempérament un peu anxieux, et le yoga chaud apporte un côté sportif qui me fait du bien. Ça me procure beaucoup de détente, de la souplesse dans le bas du dos, car j’ai souvent des douleurs. Après une semaine difficile, le yoga m’aide à faire le ménage dans ma tête.
Flirt à l’aveugle, mercredi 20h, à Canal Vie. Véronique et les fantastiques, du lundi au jeudi 15h55, à RougeFM. Passion poussière, offert sur Tou.tv Extra. On le verra dans la deuxième saison de La faille, cet automne sur Club illico.
JE RÊVE DE JOUER DANS UNE COMÉDIE MUSICALE
Je rêve d’être sur scène dans une comédie musicale. Je chante bien, je danse bien, je joue bien, ce serait donc l’idéal. Je n’ai pas encore eu l’occasion de le faire. J’ai assez confiance en moi dans ce que je fais comme comédien. En danse et en chant, je sais que j’ai du talent, mais peut-être que je manque encore de confiance. Cela dit, j’aimerais beaucoup qu’on pense à moi pour ce genre de projet. Je suis un très grand travaillant et j’ai aussi de l’orgueil, ce qui fait que je serais prêt à relever le défi. Si on me confiait un rôle, je le prendrais très au sérieux et je ferais tout pour réaliser mon rêve.