7 Jours

BIEN Marie-Élaine Thibert

- PAR SASKIA THUOT

Le grand public a découvert son immense talent en 2003 alors qu’elle participai­t à Star Académie. Depuis, elle enchaîne les projets musicaux. Elle prépare d’ailleurs un huitième album en plus de s’occuper de sa vie de famille et des rénovation­s de sa maison. Pour avoir eu la chance de l’entendre chanter sur un de mes plateaux de télé, je peux vous dire que ce petit bout de femme a une voix renversant­e! … quand je me lève

La première chose que je fais, c’est aller dans la chambre de ma fille et lui murmurer des niaiseries à l’oreille pour la réveiller. Il me faut ensuite un café pour réveiller mon corps et mon cerveau. Ensuite, je me lance dans le déjeuner et le lunch de ma fille, je vérifie son sac d’école et m’assure qu’elle ne manquera de rien. J’essaie de garder une routine semblable chaque matin pour moi et pour la famille.

… quand je suis fatiguée

Je suis du genre à combattre la fatigue pour ne rien manquer de ma soirée. Quand je suis chez mon coiffeur, Brian, c’est flagrant, je tombe dès que je me fais jouer dans les cheveux! Il me connaît assez pour planifier ses coups de ciseaux ou la teinture, car je cogne des clous solide! L’automne, je fais souvent des siestes vers 14 h. À la maison, dans l’auto ou en plein studio, je me trouve un petit coin dodo. Ça fait toute la différence sur mon humeur et mon énergie.

… quand je suis avec mes enfants

Plus grand-chose n’existe autour. Je mets mon téléphone sur le mode silencieux, alors si on essaie de me joindre pendant que je fais une activité avec la famille, c’est quasi impossible. Par contre, plus ils grandissen­t (Marie-Félix a 8 ans et mon beau-fils Paul, 17 ans), plus ils sont indépendan­ts et débrouilla­rds. J’aime ça!

… quand je suis avec mon amoureux

Nous en profitons pour aller faire de grandes marches, qui durent d’une à deux heures. Ça n’arrive pas souvent, mais quand notre fille est à l’école et que nous ne travaillon­s pas ou ne rénovons pas, c’est le moment idéal pour aller s’oxygéner et surtout, jaser. Jaser de tout, de ce qui nous fait rêver, d’où on serait dans le monde en ce moment, à Nashville, en Corse, dans les Caraïbes?

… quand je suis au travail

En studio pour l’album ou à des émissions télé et radio, je suis beaucoup plus zen qu’avant. Beaucoup moins stressée. Bien entendu, la pandémie nous a tous aidés à repenser au bonheur, à notre bien-être, à nous recentrer le coeur et les pieds. C’est peutêtre l’âge et l’expérience qui entrent en ligne de compte, aussi. Je profite encore et toujours du plaisir que mon métier m’apporte, je suis très reconnaiss­ante d’être encore là après 18 ans.

… quand je suis dans le trafic

J’en profite pour écouter de la musique! C’est le moment où j’essaie de trouver des chansons et des artistes qui vont m’inspirer pour écrire et composer. C’est aussi dans la voiture que j’apprends le mieux mes textes de chansons par coeur.

… quand je suis à boutte

Je mets mon ensemble de jogging, je m’assure que personne ne manquera de rien en mon absence et je vais courir. Parfois, simplement marcher d’un bon pas. Et quand je reviens à la maison, même si je me sens beaucoup mieux, je ne parle à personne. Oui, je suis babouneuse! Mais j’ai surtout besoin de silence et de temps pour que la bonne humeur revienne. Cela dit, ça m’en prend vraiment beaucoup pour me sentir à boutte.

… quand je me couche

Je lis ou je joue à de petits jeux sur ma tablette, même si je sais que ce n’est pas recommandé. J’arrive facilement à m’endormir, surtout depuis que je ne bois plus d’alcool la semaine. Ça fait toute la différence sur mes nuits et mes réveils.

… quand j’ai eu un coup dur

Il faut me laisser du temps. Je considère que je suis une personne qui a une grande force de résilience et de contrôle, mais je dois avant tout respirer, me parler, me poser des questions.

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