7 Jours

MARC DUPRÉ Une tournée et un album plein d’espoir!

- PAR PATRICK DELISLE-CREVIER • PHOTOS: JULIEN FAUGÈRE ET ERIC MYRE

Marc Dupré était bien heureux de monter sur la scène de Star Académie avec les Académicie­ns le temps d’un medley de quelques-unes de ses chansons. Peu de temps après sa prestation, il s’est entretenu avec nous sur ses projets et sur la dernière année.

Marc, comment ça va?

Je vais bien. Je viens de terminer un album de 20 chansons. Je ne sais pas encore lesquelles se retrouvero­nt sur mon disque, mais ce sont des chansons d’espoir et d’espérance. Cette période de pandémie m’a fait peur, comme à plusieurs, et j’ai encore peur. Je m’inquiète surtout pour mes enfants. Mais à travers tout ça, je me suis fait un petit album de bonheur; c’est un disque heureux qui fait rêver à une vie plus normale.

Dans quel état d’esprit as-tu créé ces chansons?

Ce sont des chansons que j’ai enregistré­es avec un band. J’avais le goût de m’entourer. Nous l’avons fait dans un grand studio, en respectant les règles sanitaires. Ça a fait du bien, c’était le fun et magique. Je n’avais pas le goût de «Ce sera un disque heureux qui fait rêver à une vie plus normale.» faire ça tout seul comme je le fais d’habitude. Dans le son, il y a un retour au Marc Dupré d’avant, avec des touches pop-rock. J’explore aussi le côté électro. J’aimerais sortir ce disque à l’automne, mais aussi présenter quelques chansons avant.

Comment as-tu vécu cette dernière année?

Personnell­ement, j’ai eu des hauts et des bas. Des fois, j’avais l’impression qu’on voyait la lumière au bout du tunnel et, finalement, ce n’était pas le cas. Des fois, je trouve ça difficile de voir que mes enfants n’ont pas vu leurs amis, qu’ils vivent en réclusion à la maison et que des gens ne font pas ce qu’il faut pour qu’on s’en sorte. Parfois, je trouve ça dommage de voir

que des gens ne font pas les efforts nécessaire­s pour que ça aille mieux. Je pense qu’on doit tous faire notre bout de chemin pour se sortir de cette pandémie.

On a pu te voir chanter avec ta fille, Stella, durant la pandémie. Peut-on s’attendre à retrouver une collaborat­ion sur ton prochain disque?

En ce moment, non, mais on essaie tous les deux de créer quelque chose. On a beaucoup aimé faire une première chanson originale ensemble et on aimerait en faire d’autres. Mais je ne veux pas faire quelque chose pour un de mes albums; je veux plutôt faire quelque chose pour elle et, au mieux, ce sera sur son album à elle, s’il y en a éventuelle­ment un. Ma fille a un grand talent, une grande sensibilit­é, et elle veut faire son chemin par elle-même. Elle veut faire ça dans la vie, et j’aimerais qu’elle fasse les choses pour elle.

Et tes deux garçons, comment vont-ils?

Lenny, mon plus jeune, est un sportif et il a un côté très business. Il pense déjà à son métier et à ce qu’il fera plus tard. Il tient de son grand-père René Angélil. Il a la bosse des affaires que je n’ai pas. Cet hiver, on s’est fait une patinoire dans la cour et on a passé beaucoup de moments à jouer au hockey. Anthony, mon plus vieux, a travaillé à la SAQ, et il est dans le projet de Gin Cherry River avec moi. C’est un beau projet familial, avec mon gérant et son fils également. Je suis très fier de mes trois enfants. Anthony aime aussi la musique et il joue merveilleu­sement bien du piano. Il m’accompagne parfois.

Les salles de spectacles rouvrent actuelleme­nt; comment vis-tu ça?

Je suis tellement content de revoir le public, ça m’a tellement manqué! En même temps, c’est certain qu’il y a une adaptation à faire et qu’il y a beaucoup moins de monde. Mais c’est déjà mieux que de ne pas jouer du tout. Ça fait tellement de bien de retrouver aussi mon équipe, mes musiciens. Ça me rend heureux de faire de la musique sur scène, ça me nourrit et on s’amuse beaucoup à refaire de la scène. J’espère présenter quelques spectacles ici et là ce printemps et cet été. Sinon, je passerai du temps au chalet en famille, parce que quand la machine va repartir, ça va repartir pour vrai.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada