7 VÉRITÉS SUR... Luc Langevin
D’un naturel plutôt discret, Luc Langevin garde une part de mystère autour de sa personnalité. Dans la dernière année, le magicien et illusionniste s’est concentré sur sa vie familiale, tout en mettant au point un nouveau concept de spectacle de magie virtuel, mais en direct. Sans tout dévoiler de son histoire, il a accepté de nous parler de quelques trucs.
1 J’AI RÉALISÉ MON RÊVE DE DEVENIR MAGICIEN
Le rêve de devenir magicien est arrivé assez tôt dans ma vie, vers six ou sept ans. Avant ça, j’ai quand même rêvé d’être lutteur, ce qui peut surprendre, et aussi d’être astronaute. Lorsque j’ai découvert que la magie existait, j’ai immédiatement été fasciné, et j’ai tout de suite dit à mes parents que, plus tard, je serais magicien. Je n’ai jamais vraiment décollé de ce discours depuis. Je voulais d’abord être le meilleur magicien du monde. Ensuite, à l’adolescence, je me suis dit que ce serait déjà bien si je pouvais gagner ma vie en faisant de la magie. Étonnamment, je vais bientôt avoir 38 ans et je retourne vers ce rêve d’enfance en me demandant si je pourrais devenir un jour le plus grand magicien de la planète. J’essaie de voir si ce ne serait pas réalisable d’ici la fin de ma vie.
2 JE PENSAIS ÊTRE DÉÇU PAR L’AMOUR
Avant de rencontrer ma blonde, j’avais déjà dit à quelqu’un que j’étais déçu de l’amour. J’ai pensé ça jusqu’au jour où j’ai rencontré Esther. J’ai alors vécu une connexion avec quelqu’un comme je n’en avais jamais connu auparavant. Pour la première fois de ma vie, j’avais le goût d’investir du temps dans cette relation, autant sinon plus que dans la magie. Avant, j’étais tellement passionné par la magie qu’il n’y avait rien d’autre qui me fascinait autant… J’ai alors eu envie de prendre une pause de la magie et je me suis ouvert à autre chose. C’est comme ça que j’ai su qu’elle était la bonne personne pour moi.
«Le jour où j’ai rencontré Esther, j’ai vécu une connexion avec quelqu’un que je n’avais jamais connue auparavant.»
L’EMPATHIE EST UNE VALEUR IMPORTANTE
Je crois que les gens authentiques et honnêtes ont beaucoup plus de chances de succès. Selon moi, l’empathie est une valeur que beaucoup plus de gens devraient avoir. Je crois aussi beaucoup à la science. J’aime la science, parce que c’est concret. J’ai toujours un doute par rapport à ce que la philosophie ou la religion peuvent affirmer, car on n’a jamais de preuves. Ça reste subjectif. En même temps, je crois aussi beaucoup au doute, puisque c’est très sain de douter dans notre propre vie. Douter de nos propres certitudes ne peut que nous faire grandir. J’ai même l’idée d’un spectacle sur la puissance du doute…
4 MON FILS M’A RECENTRÉ SUR LA VIE
À la naissance de mon premier enfant, j’ai découvert un amour que je ne connaissais pas. Dans la vie, on aime ses parents et son partenaire de vie, c’est quelque chose de normal. Mais quand mon fils est né, j’ai découvert une nouvelle sorte d’amour. C’est un amour qui grandit et évolue avec le temps. Plus je vois mon fils grandir, plus je l’aime. Son arrivée a aussi fait changer mes priorités. Avant, ma carrière prenait une très grande place dans ma vie, mais fonder une famille a recentré mes choix professionnels. Ma priorité est maintenant de m’assurer que ma famille ne manque de rien, et je suis comblé de bonheur avec mon fils.
5 JE SUIS RESTÉ CACHÉ DANS LES TOILETTES D’UN AMI
Je ne suis pas quelqu’un qui a facilement honte, j’assume beaucoup celui que je suis, même dans mes erreurs. Mais je me souviens d’être allé aux toilettes chez un ami. Un moment mémorable. Je devais avoir huit ou neuf ans. Je me suis enfermé et, une fois que j’ai eu fini, je me suis rendu compte qu’il n’y avait plus de papier. J’étais coincé sur le bol de toilette, les culottes aux chevilles, sans savoir quoi faire ni comment réagir. Je n’étais pas chez nous, je ne savais pas où était le papier de rechange. J’ai finalement dû sortir des toilettes pour aller demander à la mère de mon ami où il était rangé. C’était extrêmement gênant pour moi, je m’en souviens encore. Ça m’a vraiment marqué.