SOUS LA LOUPE
Mélanie Rivard, dans Bête noire
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la dernière année a été mouvementée pour King Melrose. Après avoir rencontré la femme de sa vie, Sophie, il lui a fait la grande demande et a quitté Montréal pour s’établir sur la Rive-Sud. De leur amour naîtra cet été une petite fille. Entrevue avec l’artiste!
King Melrose, ça a bougé pour toi, ces derniers mois!
Oui, et disons que je me suis laissé un peu emporter par tout ça. J’ai rencontré ma blonde il y a presque un an, au début de la pandémie, et tout s’est enchaîné par la suite. On a vu une maison à Saint-Lambert, juste à côté de celle du frère de ma blonde; on l’a visitée et on a eu un coup de coeur. J’ai mis mon condo que j’adorais en vente, et on s’est installés dans la maison en septembre. En décembre, j’ai demandé ma blonde en mariage, et un bébé s’est annoncé plus vite que prévu. Voilà où j’en suis!
Pour quand attendez-vous ce bébé?
Pour le mois d’août. Ce sera une petite fille. Pour l’instant, nous aimons beaucoup le prénom Flora, mais notre choix pourrait changer. Au début, on aimait Jade, puis ma blonde a croisé une petite fille qui s’appelait Fleur, et on est arrivés à Flora. Moi, je l’appelle déjà Flo Flo!
Tous ces changements donnent-ils le vertige?
C’est certain que tout est arrivé vite. Moi qui étais un Montréalais dans l’âme, j’ai du mal à croire que je vis maintenant de l’autre côté du pont. En même temps, je ne suis vraiment pas loin. Cet été, je me cherchais un peu: tout a changé vite, et pour le mieux. Mais côté travail, ç’a été un choc. J’ai eu la chance de faire quelques spectacles dans des ciné-parcs, et j’ai trouvé que c’était quelque chose! Ça m’a ramené à une certaine réalité. J’ai aussi fait des spectacles virtuels. Au début, je ne voulais pas trop, mais je me suis rendu compte que j’avais besoin de chanter. Je présenterai aussi bientôt un spectacle en salle, à Gatineau, avec mes musiciens. J’en suis tellement heureux!
As-tu songé à faire autre chose?
Oui. Je me suis posé tellement de questions face au métier! J’ai fait une formation pour devenir facteur et j’ai travaillé en construction, mais je n’avais plus de temps pour la musique et j’étais malheureux. Mon but premier, dans la vie, est de faire de la musique. J’ai essayé de faire autre chose, mais ce n’est pas pour moi. Même avant la pandémie, je me questionnais sur mon métier. Mais maintenant, tout est plus clair. Mon premier amour, c’est la création. Le plus drôle, c’est qu’en construction, j’ai été licencié en novembre; on devait me rappeler, mais je n’ai jamais eu d’appel. J’ai compris que ce n’était pas pour moi.
Tu présentes ces jours-ci des spectacles virtuels. As-tu d’autres projets?
Cet été, j’aimerais offrir aux gens la possibilité de booker mon spectacle pour que je le présente dans leur cour. Et, cet automne, j’aimerais reprendre ma tournée. Je travaille actuellement à un concept de spectacle bien spécial. Sinon, j’ai aussi profité de cette période plus calme pour créer de nouvelles chansons, mais je n’en ferai pas un album. Je vais fonctionner un peu comme dans les années 1960, en présentant une chanson de temps en temps. Je me découvre vraiment des styles différents.