7 Jours

QUOI NEUF? de PETiTOM

- Les pièces Laisse-la et Bye-là sont offertes sur les plateforme­s musicales. Pour en savoir plus sur ses projets, on le suit sur Instagram.

Après avoir lancé la chanson Laisse-la en collaborat­ion avec FouKi il y a quelques semaines, voilà que celui qu’on a d’abord pu découvrir à Mixmania puis à Révolution et à La Voix 8 célèbre l’arrivée du printemps avec la chanson Bye-là. C’était l’occasion idéale pour prendre de ses nouvelles. PAR PATRICK DELISLE-CREVIER

Petitom, comment est née cette collaborat­ion avec FouKi?

Je travaille sur de la musique depuis un bout et j’avais cette chanson dans mes tiroirs. Je l’ai écrite il y a quelque temps déjà et j’ai eu envie de la déconstrui­re complèteme­nt pour la réinventer. Un jour, j’étais en studio et FouKi, lui, travaillai­t à quelques pas dans un autre studio, et a un peu entendu ce que je faisais. Il a aimé ça et il m’a proposé de venir faire un couplet sur ma chanson. En une demi-heure, c’était fait. Ç’a été un moment non prémédité, mais il y a eu une belle étincelle et je suis très content.

De quoi parle cette chanson?

Au début, c’était une chanson sur la séduction et, avec le confinemen­t, je l’ai un peu réinventée. Finalement, c’est une espèce de battle de danse. Et comme je m’ennuyais un peu de danser, c’est devenu une chanson sur la nostalgie de danser à deux dans un bar. Le jeu de la séduction par la danse, finalement.

Comment ça va pour toi depuis La Voix?

Ça n’a pas été juste un tremplin pour moi, La Voix a été ma façon de faire mes preuves dans la chanson, alors qu’avant, on avait surtout pu me voir comme danseur ou comme chorégraph­e. J’avais fait un album en 2015 et je n’avais pas tripé sur l’expérience, alors je me consacrais à la danse. Mais La Voix a un peu fait renaître le chanteur en moi. Ça m’a prouvé que j’ai vraiment du fun à chanter sur une scène. Ça m’a confirmé que la musique, c’est ce que je voulais faire. Pendant la pandémie, je n’ai pas cessé d’en faire. J’aime beaucoup plus être sur une scène à chanter qu’être derrière un artiste en tant que danseur.

Tu reviens d’un voyage en Égypte. Parle-moi de cette expérience.

J’y suis allé pour un contrat avec le Cirque Éloize. Je travaille beaucoup avec le cirque depuis quelques années et je me suis retrouvé à danser dans un championna­t mondial de handball. C’était le fun d’être en Égypte, mais il y avait tellement de restrictio­ns! Là-bas, c’est sévère sur le plan des règles; on était dans une bulle et on ne pouvait sortir de notre chambre d’hôtel que pour danser ou répéter. Ça fait du bien, mais les deux semaines de confinemen­t, seul à la maison, ç’a été difficile. Mais il fallait le faire.

Comment vis-tu cette période de pandémie sur le plan personnel?

Lors du premier confinemen­t, j’ai été très productif, je n’arrêtais pas de faire des chansons en Zoom avec des amis, et en studio selon les règles. J’ai hâte de pouvoir présenter ces morceaux sur scène. J’ai quelques spectacles qui s’en viennent et j’ai hâte d’exploser sur scène. Je sors ces jours-ci une autre nouvelle chanson qui a pour titre Bye-là, que j’ai faite avec Flora Stein, de La Voix, et Audrey-Louise Beauséjour. C’est une chanson remplie de soleil qui annonce le printemps. Mon but en ce moment est de sortir beaucoup de musique et de peut-être faire un album après.

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