7 Jours

Valérie Roberts Une future maman rayonnante

- PAR SAMUEL PRADIER • PHOTOS: JULIEN FAUGÈRE • MAQUILLAGE-COIFFURE ET STYLISME: ALEXIA BAILLARGEO­N

Après avoir écrit un livre, La blonde de papa, sur sa condition de belle-mère, Valérie Roberts va enfin connaître les joies de la maternité. L’animatrice attend une petite fille qui devrait naître en juin. Conjointe du chef Martin Juneau, elle a accepté de partager son bonheur, ses réflexions et sa vision de la maternité.

Valérie, comment se passe votre grossesse en temps de pandémie?

C’est particulie­r. Par exemple, mes parents ne peuvent pas voir ma bedaine. En plus, mon père habite en Floride. Il attend sa deuxième dose de vaccin avant de prendre la route pour revenir au Québec. C’est une grossesse que je vis à 100 % dans ma bulle familiale et que je n’ai pas l’occasion de partager avec mes amis ou ma famille. C’est aussi une grossesse où il y a toujours une tension lorsque je vais à l’hôpital pour les tests ou les échographi­es. J’ai donc décidé d’aller dans une clinique privée où le père de l’enfant est accepté, car sinon Martin ne pouvait pas venir avec moi. La femme enceinte a le bébé dans son ventre, il bouge à l’intérieur d’elle. C’est elle qui a les complicati­ons, mais aussi les joies. Pour le papa, il n’y a rien de concret, sauf les deux fois où il peut voir le bébé sur l’écran. J’aurais trouvé très difficile de lui enlever ce privilège d’être à mes côtés dans ces moments-là.

Vous avez écrit un livre sur le fait d’être la belle-mère des filles de votre conjoint. Quand avez-vous ressenti le désir d’avoir un enfant?

Étonnammen­t, à la fin de l’adolescenc­e, je m’imaginais être une très jeune mère. Je voulais avoir un enfant vers 20-21 ans, pour être dans la jeune quarantain­e quand il aurait 18 ans. Mais j’ai gagné le concours VJ Recherché,à MusiquePlu­s, à l’âge de 20 ans. C’est comme si mon plan était reporté à chaque fois. Quand j’ai rencontré Martin, en 2015, je pensais que je voulais avoir un enfant. On en avait parlé, mais ça me tentait finalement de moins en moins. J’étais bien avec les filles de mon chum, que j’ai rencontrée­s quand elles étaient encore très jeunes. On dirait que ma maternité était comblée par ces deux petites filles extraordin­aires. Finalement, c’est revenu récemment dans une conversati­on avec mon chum. On avait le goût de vivre cette aventurelà ensemble. J’étais très curieuse de connaître les sensations liées à un enfant qui pousse dans mon ventre et de voir la relation que ça engendre. On s’est donc décidés et ça a fonctionné rapidement.

Vous savez déjà que ce sera une fille, la troisième pour votre conjoint. Avezvous déjà l’impression de développer une relation avec cette enfant?

Je ne sais pas. Certaines femmes enceintes vont parler au bébé dans leur ventre, elles vont lui faire écouter de la musique, mais on dirait que je crois moins à tout ça. Grâce à mon travail et à ma personnali­té, je ris beaucoup, tous les jours. Je parle beaucoup, je parle fort, je pense qu’elle m’entend déjà. Elle est déjà au courant que sa mère rit beaucoup, qu’elle est heureuse et épanouie. J’écoute aussi énormément de musique. Je ne suis absolument pas stressée par ce que je vis au quotidien ou par l’accoucheme­nt. Vivre de cette manière est, selon moi, bien plus fort pour le bébé que de vouloir tenter d’entrer en contact avec elle. De toute façon, elle est en moi, le contact ne peut pas être plus proche.

Savez-vous comment va se passer l’accoucheme­nt?

Aucun stress de ce côté-là pour moi. Dans la vie, je respecte le profession­nalisme des gens. Si tu es maquilleus­e, je vais me fier à toi pour ton travail, même chose avec mon dentiste ou mon médecin. Il est prévu que j’accouche au CHUM. Mon médecin traitant va être présent et, une fois que j’aurai passé la porte de l’hôpital, je m’en remettrai totalement aux infirmière­s et aux médecins. Ce sont eux qui vont décider de la suite des choses, je sais juste que ma fille doit sortir. Je ne veux pas me faire de plan précis pour ne pas être déçue si ça se passe différemme­nt. La seule chose que je voulais, c’était que mon mari soit présent avec moi. En plus, je devrais accoucher le 25 juin, qui est aussi la date de naissance de mon chum. Ce serait un beau cadeau s’ils partageaie­nt leur anniversai­re la même journée.

Est-ce le fait d’être déjà une belle-mère qui fait que vous êtes plus sereine aujourd’hui?

Quand j’ai rencontré mon chum, il y a six ans, j’ai aussi fait la connaissan­ce de deux petites filles de deux et cinq

«Je parle beaucoup, je parle fort, je pense que ma fille m’entend déjà. Elle est au courant que sa mère rit beaucoup, qu’elle est heureuse et épanouie.»

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 ??  ?? «Ça faisait des années que Simone et Léonie nous parlaient de l’idée d’avoir une petite soeur.»
«Ça faisait des années que Simone et Léonie nous parlaient de l’idée d’avoir une petite soeur.»

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