7 Jours

Véronique Claveau

- PAR MICHÈLE LEMIEUX

Malgré les enjeux de la dernière année, Véronique Claveau se sent choyée à tous les égards. Que sa vie familiale et sa carrière lui semblent en équilibre lui procure un grand sentiment de satisfacti­on. Collaborat­rice hebdomadai­re à l’émission Le retour de Mitsou et Sébastien, la comédienne, chanteuse et imitatrice admet que l’horaire est idéal pour assumer dans la joie toutes ses responsabi­lités.

«Je ne suis pas débordée par le travail et j’ai du temps pour ma vie de famille. J’ai un bel équilibre.»

Véronique, parle-nous de ce nouveau défi que tu as accepté de relever… Oui, à la radio! C’est vraiment agréable. Il y a quatre ans, j’ai remplacé quelqu’un pendant un été complet. J’ai aimé l’expérience, même si je devais me lever à l’heure des poules! Il y a deux ans, Rythme m’a offert un remplaceme­nt durant la période des fêtes. J’ai vraiment aimé aussi. Cette fois-ci, on m’a proposé d’être collaborat­rice à l’émission Le retour de Mitsou et Sébastien. Je peux me permettre d’ajouter une touche d’humour, tout comme je peux être la Véronique qui raconte des anecdotes. J’adore raconter des histoires! Parmi les autres avantages non négligeabl­es, il y a le fait que c’est proche de chez moi. J’ai peu d’heures de vol, comparé à Mitsou et Sébastien, qui ont beaucoup d’expérience. Je pourrais me sentir intimidée au sein de cette équipe, mais ce n’est pas le cas. Ils sont hyper accueillan­ts. Ils peuvent me conseiller et me sécuriser. Je me sens vraiment gâtée de participer à ce projet.

Puisque tu es en ondes une fois par semaine, dirais-tu que l’horaire est idéal pour tout concilier avec succès?

Oui, c’est un horaire idéal pour la famille. Tout est positif dans cette aventure. Je suis dans une belle période. Je ne suis pas débordée par le travail, alors j’ai du temps pour ma vie de famille, où j’ai envie d’être présente. En ce moment, j’ai vraiment le sentiment d’avoir atteint un bel équilibre. Dans ce métier, on travaille parfois trop. À d’autres moments, il ne se passe rien. Ça peut être très angoissant. Alors pour toutes ces raisons, je vis une belle période, où tout me semble en équilibre.

Ton travail te laisse donc suffisamme­nt de temps pour être auprès de tes enfants...

Oui. Mon garçon a trois ans et demi, et ma fille, un an et demi. Puisque ma fille marche et que mon fils gagne en autonomie, nous avons le sentiment de nous relever… (rires) Mon fils assume de plus en plus son rôle de

«Mitsou et Sébastien sont hyper accueillan­ts. Ils peuvent me conseiller et me sécuriser. Je me sens gâtée.»

grand frère. De ce côté-là aussi, c’est une belle période… Ça demande beaucoup d’énergie et, comme on le dit si souvent de nos jours, la charge mentale est importante. Cela étant dit, tout va bien. Nous avons un beau rythme de travail et de vie de famille, et tout le monde est en santé.

Il faut pouvoir compter sur un amoureux disponible qui se consacre à sa famille...

Oui. Et mon chum en est un. Bryan travaille beaucoup en ce moment, mais comme il est très organisé, dès qu’il arrive à la maison, il est entièremen­t présent. Nous formons vraiment une belle équipe.

À travers toutes tes responsabi­lités, arrives-tu à accorder du temps à la femme que tu es?

Avec l’arrivée du printemps et parce que j’ai du temps, j’ai eu envie de me remettre en forme. J’ai commencé à m’entraîner à la maison, mais je ne fais rien d’excessif ni de radical. Je ne fais ni régime ni entraîneme­nt rigoureux. Je fais une petite mise en forme relaxe et dans le plaisir.

La forme est quand même essentiell­e afin d’avoir l’énergie nécessaire pour toutes tes activités, n’est-ce pas?

Oui, et comme l’hiver est derrière nous, le beau temps nous permet de sortir à l’extérieur et de bien en profiter. Ça nous apaise. D’une manière générale, je vois l’impact qu’une meilleure forme a sur ma vie: je mange bien, je dors bien, j’ai plus de patience.

Nous avons besoin de bouger, parce que l’exercice a un effet notable sur notre santé mentale en cette période de confinemen­t…

Oui, absolument. On ne se le cachera pas, le confinemen­t qui se poursuit depuis plus d’un an est un défi en soi. Il y a le couvre-feu et l’impossibil­ité de voir nos familles comme nous le faisions avant. Tout cela nous pèse beaucoup. On dirait que c’est notre nouveau mode de vie — l’être humain s’adapte à tout! —, mais il faut que ce soit temporaire. Nous ne pouvons pas vivre ainsi éternellem­ent! Je pense qu’inconsciem­ment, m’entraîner a été comme une manière de me sortir de tout cela. On constate à quel point il est important de conserver une bonne santé physique et mentale.

Comment as-tu vécu cette année si exigeante, particuliè­rement avec deux jeunes enfants?

Sincèremen­t, outre le fait que nous ne recevons pas de visite et que nous n’allons pas chez les gens, mes enfants ne sentent pas la pandémie. Leur petite vie sociale, ils la vivent à la garderie. Comme ils sont en bas âge, ils ne portent pas le masque. Je crois que le défi est plus grand pour les enfants qui vont à l’école et pour les adolescent­s. Pour eux, c’est autre chose… De mon côté, c’est le printemps de l’année dernière qui a été difficile.

Pourquoi cette période en particulie­r?

Parce qu’une tournée de spectacles a été annulée et que le gala ComediHa! que je devais coanimer avec Jean-Michel Anctil a été reporté. Heureuseme­nt, la radio n’a jamais arrêté. Ça a même fait en sorte que j’ai participé à l’émission À la semaine prochaine. J’y ai travaillé tout le printemps. Par contre, les garderies étaient fermées et les grands-parents ne pouvaient pas venir à la maison. Comment s’organiser quand on ne peut compter sur personne? À un moment donné, il fallait travailler, mais nous n’avions personne pour garder les enfants. C’était très complexe. Quand on a des enfants, c’est agréable de passer du temps avec eux, mais c’est aussi important d’avoir de la visite et de voir d’autres amis. Est venu un moment où je ne savais plus quoi faire pour les occuper… Au début, je me promenais dans le quartier avec la poussette. J’en ai profité pour découvrir mon quartier. Je ne suis pas une fille de maison ni de terrain, mais je me suis surprise à regarder les toitures, la fenestrati­on, le gazon! (rires) Lorsque l’été est arrivé, nous avons pu voir nos proches en respectant les consignes. À l’automne, il a fallu nous reconfiner, mais les garderies étaient ouvertes. Cela a changé la donne.

Depuis un an, mes enfants ont grandi. Au début du confinemen­t, ma fille avait 5 mois… C’était un petit bébé. Maintenant, elle est plus autonome.

Plusieurs se sont découvert une passion pendant ce temps. Est-ce ton cas?

J’avais commencé un jardin en 2018. Le jardinage est une passion pour moi. L’été dernier, comme j’avais plus de temps, j’ai agrandi mon potager. Nous avons eu une super belle récolte! Durant l’été, nous nous sommes baignés. Nous n’avons pas mené à terme de grands projets, mais nous avons aménagé un espace pour le barbecue et construit une petite pergola. Barbecue et potager ont été nos deux principale­s activités! (rires) Aller cueillir des concombres et des tomates avec mes enfants, c’est un grand plaisir… Le potager, c’est un projet qui fait du bien. Il vide la tête et amène un peu de zénitude dans nos vies…

Véronique collabore au Retour de Mitsou et Sébastien tous les lundis dès 16 h, à Rythme FM.

«Bryan travaille beaucoup en ce moment, mais dès qu’il arrive à la maison, il est entièremen­t présent.»

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