Marie-Ève Morency et David Leblanc
Il y a quelques années, Marie-Ève Morency a croisé le chemin de David Leblanc alors qu’ils se donnaient la réplique dans une ligue d’improvisation. La complicité entre les deux était palpable, et l’amitié s’est développée pour se transformer en une véritable histoire d’amour.
«David est d’une résilience désarmante et il est la personne la plus vraie qui soit.» — Marie-Ève
Marie-Ève et David, vous vivez une belle histoire d’amour depuis peu. Comment vous êtes-vous rencontrés? MARIE-ÈVE: Ça fait plusieurs années qu’on se connaît; c’est avec la ligue d’impro que tout a commencé. DAVID: Ça, c’est la version officielle, mais en 2015, j’étais allé voir des amis dans la pièce Stop the Tempo, et c’est là que j’ai vu Marie-Ève pour la première fois. Elle jouait dans la pièce et affichait un look punk particulier avec la moitié de la tête rasée et des vêtements déchirés. Je l’avais trouvée très bonne et pas mal cute. (rires) M.-È.: C’est vrai, j’avais un look assez trash! (rires) Mais c’est l’année suivante qu’on a joué ensemble dans la LIM (Ligue d’improvisation montréalaise). Y a-t-il eu un déclic entre vous deux dès le départ?
M.-È.: Non, car on était en couple chacun de notre côté depuis plusieurs années. Mais après un certain temps, on a commencé à organiser des séjours en chalet pour notre troupe d’impro, alors ça nous a rapprochés, et notre amitié a vite pris forme.
D.: On s’est vite rendu compte qu’on avait beaucoup d’affinités, pas seulement sur le plan artistique, mais aussi dans la vie de tous les jours.
M.-È.: Dans nos têtes, un lien amoureux ne se pouvait même pas, donc ça, c’était réglé. Il n’y avait pas de jeu de séduction entre nous, mais on développait une très grande complicité. Je lui confiais des choses que je ne disais à personne. David a été mon confident et un grand ami avant que l’amour se développe. Et comment ça s’est développé entre vous? M.-È.: Après notre saison d’impro, on s’est perdus de vue quelques mois, car David écrivait l’émission jeunesse Les
Sapiens. Il avait même donné mon nom pour jouer Cristal, cette petite influenceuse préhistorique. (rires) J’ai passé l’audition. Quand j’ai été choisie, j’ai envoyé des fleurs à David pour le remercier. D.: Et à partir de ce momentlà, comme j’écrivais la série, Marie-Ève était très présente dans mon ordi avec son personnage. Pendant deux ans, on a vécu une super belle expérience avec toute l’équipe. Et après ces deux belles années, il n’y avait toujours rien entre vous?
M.-È.: En fait, c’est là qu’on a vécu chacun de notre côté une séparation amoureuse. Quand je me suis séparée, j’étais en Suisse en tournée d’improvisation, et la première personne que j’ai appelée pour pleurer ma peine, c’est David. Quelques mois plus tard, c’était à son tour de se séparer, alors on s’est réconfortés l’un l’autre. Quelque temps plus tard, du jour au lendemain, tout est devenu très clair. Qui a fait les premiers pas?
D.: C’est moi! (rires) C’était lors de la manifestation avec Greta Thunberg à Montréal. On était allés marcher ensemble et, à notre retour, en nous promenant dans les ruelles, j’ai plongé et je lui ai dit que j’avais des sentiments pour elle.
M.-È.: Et s’il ne me l’avait pas dit, je l’aurais fait deux minutes après. (rires) Marie-Ève, comment as-tu réagi devant cette déclaration?
M.-È.: C’est simple, je n’en revenais juste pas que ce beau gars-là me dise ça. C’était quand même rapide après nos deux séparations, mais c’était une évidence, même pour nos amis. Tout le monde trouvait ça normal qu’on finisse ensemble. Honnêtement, c’était beau et très touchant. Avec une base déjà très solide en amitié, ça facilite les choses en amour, non? M.-È.: Tellement! En plus, j’ai tout un caractère dans la vie et ça, David le savait déjà et m’aimait quand même. (rires) On se dit les vraies choses depuis le début, alors ça, c’est resté. Pour le reste, tout s’est passé assez rapidement. Dans quel sens?
D.: On avait chacun un appartement à Montréal, mais Marie-Ève a proposé que je quitte mon appart pour louer un chalet dans le Nord à la place, car ça nous donnait deux endroits où habiter. Une chance qu’on a fait ça. C’était à l’automne 2019, quelques mois avant la covid et le confinement.
M.-È.: Heureusement pour nous, car depuis mars 2020, on s’est confinés au chalet en pleine nature, alors on vit un grand bonheur depuis plus d’un an. Au chalet, on s’amuse, on se prépare des repas exotiques, on danse toute la nuit et on peut faire du bruit, car on est seuls dans le bois. (rires) Vous avez été privilégiés de vivre ça ainsi.
M.-È.: Absolument! Notre confinement a été rien de moins que magique!
Au chalet, David m’a même dit: «Je ne trouve pas que c’est trop de temps avec toi, parce que j’ai passé 33 ans de ma vie sans toi, alors je veux me rattraper.» Trop cute! Il sait être romantique mon chum, non? (rires)
D.: J’avoue que j’avais peut-être un petit verre dans le nez quand j’ai dit ça. (éclats de rire) Mais je le pense vraiment. Je ne me tanne pas de passer du temps avec elle. On sent que la base de votre relation est très solide. M.-È.: Oui, vraiment. Et ce que j’aime avec David, c’est que j’ai envie de me retrouver avec lui devant un souper aux chandelles en amoureux, mais que j’ai aussi le goût de boire une bière avec lui en jouant au billard. Il est mon amoureux et mon meilleur ami à la fois. J’ai vraiment le meilleur des deux mondes.
D.: On est passionnés de voyages, et on a eu la chance de partir trois fois ensemble avant la covid. On a visité l’Allemagne, Cuba, en plus d’aller rejoindre mon père en Guadeloupe, car il avait loué une maison là-bas. Alors on en a pas mal profité avant l’arrivée de toutes les restrictions.
M.-È.: Avec nos trois voyages en quatre mois dans le corps, on n’avait aucune crainte de se confiner ensemble au chalet. (rires)
Qu’est-ce que vous appréciez le plus l’un chez l’autre?
D.: Marie-Ève est belle, brillante, généreuse, sensible et vive d’esprit, et elle est clairement la fille la plus drôle que je connaisse. Elle est aussi très attentionnée et colorée. Dans le temps des fêtes, elle écoutait la série The Crown, alors elle a décidé de décorer le chalet en palais de Buckingham. Elle portait même un diadème. On peut dire qu’elle ne manque pas d’imagination. (rires)
M.-È.: C’est vrai qu’on a trop de plaisir parfois et que ça peut être intense. (rires) Je trouve que mon chum, c’est un homme plus grand que nature, il est d’une résilience désarmante et il est la personne la plus vraie qui soit. Comme je suis très anxieuse dans la vie, j’ai besoin d’un homme comme lui. Et aussi, je le trouve super beau, même quand il fait la vaisselle et qu’il y a de l’eau partout. (rires) Et après Les Sapiens, travailler ensemble à nouveau, ça vous tenterait?
M.-È.: Oui, et ça se concrétise, car on a présenté un projet qui a été accepté, alors ces temps-ci, David et moi, on est pas mal en écriture et on tripe. C’est une série Web humoristique qui verra probablement le jour cet automne. Je sais que c’est tôt dans votre couple, mais songez-vous à fonder une famille ensemble?
M.-È.: J’avoue qu’on en parle, car ça nous tenterait de vivre ça ensemble. Je n’ai pas vraiment abordé le sujet avec mes anciens chums, mais avec David, je sens que ça pourrait se concrétiser.
D.: Même chose pour moi, alors on peut dire que c’est dans les plans.
Rue King, en rediffusion sur TVA+. Les Sapiens est disponible sur Tou.tv. Marie-Ève sera chroniqueuse à Sucré salé, en ondes dès le lundi 24 mai à 18 h 30, à TVA.
«Marie-Ève est belle, brillante, généreuse, sensible et vive d’esprit.» — David