La folle thérapie Sally de Folk
Après que la pandémie l’a forcée à repousser deux fois son lancement, Sally Folk présente enfin le 21 mai son cinquième album, Ô psychologue, un disque bien personnel aux rythmes endiablés! «Avec cet album, je renoue avec un côté plus vulnérable et sensible de ma personne. J’aborde mes peurs, mes maladresses et mes déceptions», a avoué l’auteure-compositriceinterprète et maman. L’artiste a aussi enregistré des capsules dans lesquelles elle s’entretient avec son «psychologue», Laurent Paquin, et qu’elle présente sur sa page Facebook. facebook.com/SallyFolk
À quoi ressemblera la vie sur le territoire québécois dans l’avenir? Quatorze auteurs et autrices répondent à cette question dans Wapke, le premier recueil de nouvelles d’anticipation autochtone publié au Québec. Auteur prolifique, c’est Michel Jean qui a donné sa direction à cet ouvrage aux regards multiples. Il nous parle de ce projet particulier.
Michel, que veut dire wapke? Ça signifie «demain» en langue attikamek.
Comment est né ce recueil de nouvelles?
Il y a cinq ans, j’ai dirigé Amun, le premier recueil de nouvelles d’auteurs et autrices autochtones du Québec, qui avait très bien marché. Depuis, on me sollicitait pour en lancer un autre, mais je ne voulais pas refaire exactement la même chose. En parlant avec des gens, je me suis aperçu que les histoires futuristes et l’anticipation étaient des styles littéraires très prisés par les Autochtones au Canada, mais pas chez nous. J’ai trouvé que c’était une bonne idée d’emprunter ce style dans mon deuxième recueil.
Qu’est-ce que ce genre littéraire permet?
J’ai aimé le découvrir parce qu’écrire une histoire qui se passe dans le futur m’a donné une liberté que je n’ai pas lorsque mon intrigue se déroule dans un environnement réel. L’anticipation permet aussi de projeter dans l’avenir des enjeux sociaux, politiques, écologiques et économiques, selon des visions autochtones. J’ai beaucoup aimé lire les textes de mes collègues auteurs; certains sont défaitistes, alors que d’autres sont optimistes.
Comment avez-vous choisi les auteurs qui participent à Wapke?
Mon objectif était de diversifier les voix. Il y a plus de communautés et de nations représentées dans Wapke que dans Amun. Un peu à la manière d’un traîneau à chiens, je suis allé chercher des gros noms que les gens aiment déjà pour les mettre en tête, comme Joséphine Bacon, Natasha Kanapé Fontaine, Elisapie Isaac et Marie-Andrée Gill, puis j’ai ajouté d’autres noms moins connus à l’attelage. Au final, tout le monde court à la même vitesse.
Avez-vous agi comme mentor avec les auteurs et autrices un peu moins expérimentés?
Oui, mais je ne leur donnais pas de conseils pour écrire. Je leur ai plutôt donné une opportunité d’être publiés. Le talent est là, mais les Autochtones n’ont pas toujours le réflexe de se tourner vers des éditeurs, et parfois, ils n’ont même pas accès à des maisons d’édition. Après, j’ai été un soutien moral pour eux.
Que voulez-vous que les gens retiennent de Wapke?
Que les voix autochtones sont diversifiées, que nous, les Autochtones, ne sommes pas tous pareils, et que nous ne venons pas tous du même endroit. Il y a des particularités culturelles et des sensibilités différentes entre un Cri, un Innu et un Mohawk. Je voudrais aussi que les gens retiennent qu’il y a une richesse littéraire chez les Autochtones, car la qualité des textes de Wapke est vraiment bonne!
Plus de 15 ans après la diffusion de son dernier épisode, la comédie Friends est devenue au fil du temps une série culte. Le livre Friends Forever: Celui qui a vu tous les épisodes plaira à tous les adeptes de la sitcom américaine, puisqu’il inclut des photos inédites, des anecdotes de tournage et des entretiens exclusifs avec ses créateurs. Une bible qui fera patienter les fans, qui attendent l’épisode spécial de HBO qui sera diffusé le 27 mai et qui rassemblera toute la distribution.