Un passionné de courts métrages

Le comédien de 5e rang adore le septième art et il porte dans son coeur Regard, le Festival international du court métrage au Saguenay, qui se déroulera cette année du 9 au 13 juin en salle et en plein air, et du 14 au 27 juin sur le Web. Il nous parle de cette édition particulière.

Louis-David, qu’est-ce qui t’amène à être porte-parole de ce beau festival? J’ai découvert l’événement lors de sa troisième année, donc il y a longtemps, et je suis tombé en amour avec celui-ci. Nous étions une petite gang qui commençait de plus en plus à faire du court métrage. C’était l’époque où il fallait acheter de la pellicule pour faire des films et, pour moi, ce fut le début d’une passion pour cette forme de cinéma. Ça donne envie d’en tourner et de faire découvrir ce qui se fait un peu partout dans le monde. Je suis comédien, mais j’ai aussi produit et réalisé des courts métrages. Donc ce rôle de porte-parole est juste dans la normalité, car je suis réellement attaché à ce festival.

Quelle forme prendra-t-il cette année?

Après une pause l’année dernière, puisqu’il a été suspendu après 24 heures à cause de la pandémie, le festival prend trois formes cette année: d’abord en plein air, ensuite en salle, si c’est possible, et aussi de façon virtuelle. Ça s’annonce assez tripant, et le volet plein air va permettre aux gens de retrouver le côté festif et unique de ce festival. C’est un événement qui vaut vraiment le détour pour les gens qui veulent s’initier aux courts métrages.

Tu as déjà réalisé un court métrage. Aimerais-tu en faire d’autres?

Je ne pense pas en refaire d’autres. J’ai trouvé du plaisir là-dedans pendant plusieurs années et j’ai adoré faire ça. Comme nous n’avons jamais de gros budget dans ce genre de film, ça m’a permis de toucher à tout et de comprendre encore plus mon métier, ce qui me sert donc beaucoup dans ma carrière de comédien. Le dernier que j’ai produit est Léger problème, qui était réalisé par Hélène Florent. Je l’ai distribué moi-même et je suis fier de l’avoir fait voyager dans une vingtaine de pays et de festivals, et dans les télévisions à travers le monde. J’ai travaillé trois ans de ma vie sur ce film de sept minutes. Mais si un jour je repasse derrière la caméra, ce sera vraiment parce que j’ai une histoire qui me tient à coeur. Et j’aimerais peut-être un jour toucher à la réalisation à la télévision.

On peut te voir depuis peu dans la série 5e rang. Que peut-on dire de ton personnage?

Je joue Lucas, le frère de Tina (Brigitte Poupart). C’est un beau rôle et une belle façon pour moi de souligner mes 25 ans de carrière. Pour moi, ce sont des retrouvailles avec les auteurs Pierre Poirier et Sylvie Lussier; ils m’ont donné ma première chance dans 4 et demi... et j’ai ensuite joué dans L’auberge du chien noir. Après avoir très souvent joué des gentils à cravate, je voulais jouer un bad boy et je suis servi. Ce personnage ne sera pas ennuyant du tout, et il y aura un véritable duel entre sa soeur et lui.

Le Festival Regard se tiendra du 9 au 27 juin. La programmation sera dévoilée le 26 mai. festivalregard.com

5e rang sera de retour à l’automne à Radio-Canada.