7 Jours

«Ça m’a fait un bien immense»

Trois ans jour pour jour après la sortie de Soupers de filles, son quatrième roman, voilà que Pascale Wilhelmy reprend la plume pour lui donner une suite. Nous retrouvons l’univers de ce groupe de femmes qu’elle a si bien campé dans son ouvrage précédent.

- PAR PATRICK DELISLE-CREVIER

Pascale, parlez-moi de votre rituel d’écriture.

Pour moi, c’est un moment de bonheur, lorsque j’ouvre mon ordinateur le matin avec mon petit café et que j’écris dans un silence complet. Je me laisse complèteme­nt porter par l’inspiratio­n et par mes personnage­s, et j’adore ça.

Dans D’autres soupers de filles, nous retrouvons la même gang que dans votre roman précédent. Comment est née cette envie d’écrire sur un groupe de femmes?

Au départ, le roman précédent était vraiment inspiré d’un souper que j’avais fait avec des filles que j’ai rencontrée­s alors que je travaillai­s sur Star Académie. On s’est liées d’amitié, on a commencé à faire des soupers et c’est devenu un rituel — et, en ce temps de pandémie, ça me manque beaucoup. On a des univers différents, mais quelque chose nous unit et l’idée d’écrire sur un groupe de femmes est née de ça.

Le deuxième volet est-il bien différent du premier?

J’ai juste gardé l’essence de ces soupers, c’est-à-dire l’amour entre les filles, la solidarité, l’entraide, les encouragem­ents quand l’une ou l’autre n’ose pas sauter... Les histoires dans ce livre sont des histoires que j’ai vraiment entendues lors nos soupers. Ce sont des histoires que j’ai aussi empruntées ici et là sur les réseaux sociaux, surtout sur Facebook.

Cet univers pourrait fort bien se déballer dans une série télé. Y avez-vous songé?

En ce moment, je suis en train d’écrire le troisième tome et je m’attaque surtout au personnage dont on ne connaît pas le nom, c’est-à-dire moi-même. Ce sera donc ma réalité à moi, mais il y aura quand même quelques soupers de filles. Ce sera plus l’histoire d’une mère monoparent­ale de deux ados qui vit dans un triplex sur la rue Hutchison, où j’ai vécu à l’époque, et qui rêve d’avoir une maison au bord de la mer. C’est certain que j’aimerais faire une série télévisuel­le inspirée de cet univers. Mais j’ai l’impression que ce n’est pas ce qu’on recherche en ce moment à la télévision.

Tu as écrit un livre sur les soupers de filles en plein coeur d’une pandémie où les rassemblem­ents étaient interdits. Dans quel état d’esprit l’as-tu écrit?

Je l’ai quasiment écrit en salivant! J’étais seule au chalet et, finalement, ç’a été une thérapie et ça m’a fait un bien immense. Les jours où ça allait moins bien, j’écrivais les trucs les plus rigolos. Il y avait comme un instinct de survie.

De quoi sera fait ton été?

J’ai tellement hâte de revenir à une vie normale que j’ai réservé partout pour quand la vie va reprendre. On a réservé dans des Sépaq pour faire du plein air, et on organise un voyage pour découvrir l’Ontario et ses beaux villages. Pour nos vacances familiales, nous avons loué une maison dans Charlevoix et, si c’est permis, tous nos enfants viendront nous rejoindre. Et, si nous le pouvons, nous irons voir notre beau bord de mer à Ogunquit.

D’autres soupers de filles, publié aux Éditions Libre Expression, est actuelleme­nt offert en librairie.

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