7 Jours

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C’est sur le thème Vivre le Québec: Tissé serré que sera présenté le Grand spectacle de la fête nationale, le 24 juin dès 20 h, sur les quatre grands réseaux de télévision québécois. Cette belle fête musicale réunira plus de 30 artistes et formations, et sera présentée au Fairmont Le Manoir Richelieu, dans Charlevoix. Le 11 juin, nous avons assisté à une répétition du spectacle et nous avons pris des nouvelles des artistes qui chanteront le Québec.

BÉATRICE MARTIN

dit avoir vécu une année fort chargée, avec le rachat de sa compagnie de disques, la sortie d’un album instrument­al (Perséides) et l’opération aux cordes vocales qu’elle a dû subir en mars. «Ça va, mais il y a eu un temps d’adaptation à la suite de l’opération. Je ne suis pas censée parler beaucoup ni chanter; dans le spectacle, je jouerai du piano.» Heureuse de l’accueil du public à la suite de la sortie de son album instrument­al, la chanteuse confie qu’il y aura peut-être, un jour, une suite à cette expérience. «Ça m’a forcée à créer autrement. J’ai eu un peu le syndrome de l’imposteur au début, parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas joué du piano, mais j’ai réalisé que j’étais encore capable de créer des tounes. Sinon, je fais deux jobs à temps plein: celle de la chanteuse Coeur de pirate et celle de la gestionnai­re qui s’occupe de sa compagnie de disques. J’ai signé un contrat avec une fille chez Bravo Musique. Elle s’appelle Naomi. Elle est incroyable! C’est le total package. J’ai hâte que le Québec la découvre.»

MARIO PELCHAT

était pour le moins enthousias­te lors de cette répétition à laquelle participai­ent une dizaine d’artistes. «Ça fait un bien fou de retrouver plusieurs chanteurs, musiciens et artistes ensemble. Ça fait deux ans qu’il n’y a pas eu de véritable rassemblem­ent, sauf pour le spectacle de la fête nationale de l’an dernier. J’avais refusé d’y participer parce que j’avais de la difficulté à concevoir que je pourrais chanter sans public, mais quand j’ai vu les résultats en ondes, je l’ai regretté, parce que c’était vraiment bien fait. Cette année, j’ai rapidement accepté quand j’ai reçu l’invitation», a dit Mario. Sinon, les préparatif­s vont bon train à son vignoble, le Domaine Pelchat Lemaître-Auger, à Saint-Josephdu-Lac, puisque le chanteur et son épouse vont ouvrir leurs portes au public au cours de l’été. «Pour certains, le gel survenu au début de juin a été pire que pour nous. On a une zone qui a subi des gels... On ne sait pas si ça va repousser. On n’a pas tout perdu, mais ça fait mal quand même. On souhaite ouvrir nos portes en juillet, mais comme des matériaux de finition tardent à arriver, il n’est pas impossible que ce soit après les vacances de la constructi­on.»

MARJO

est visiblemen­t en très grande forme et emballée à l’idée de participer à ce grand spectacle. «J’ai fait beaucoup de shows de la Saint-Jean. Je suis contente. Je suis arrivée à la première répétition sans savoir qui allait être là. Je ne savais rien. Et c’est le fun parce que j’ai revu plein de personnes que je connais. Elles sont toutes là, et c’est vraiment trop beau. En fait, je suis plus contente d’être avec mes amis qu’autre chose. On ne les voit pas à tour de bras, alors on se raconte nos histoires de vie, de famille!» s’est-elle exclamée. À l’exception de quelques spectacles et apparition­s télé, celle qui célébrera ses 68 ans le 2 août profitera de l’été pour se préparer pour l’automne qui sera très chargé, puisqu’elle aura de nombreux spectacles à l’agenda.

DANIEL BOUCHER

est un habitué des spectacles de la fête nationale. Il trouve intéressan­t que cette mouture 2021 soit aussi diversifié­e. «Il y a beaucoup d’artistes que je rencontre pour la première fois. Je n’avais jamais parlé à Charlotte Cardin, par exemple. C’est le fun, parce que la palette est très large cette année. C’est fascinant de regarder l’interactio­n entre les artistes. C’est capoté! Je regarde ça et je tripe!» Daniel dit écrire de nouvelles chansons et il travaille en studio. Et surtout, il savoure pleinement la vie qu’il mène en Haute-Gaspésie à temps plein depuis deux ans et demi. «Je suis émerveillé de vivre là. Chaque fois que je regarde dehors, je me pince. J’ai grandi à Montréal, j’adore Montréal, mais chez nous, c’est Mont-Louis. C’est beau, c’est une région intense. On habite dans une montagne et on voit plus d’animaux que d’êtres humains autour de la maison.»

JOHANNE BLOUIN

nous a appris qu’elle soulignait un anniversai­re important cette année. «Je célèbre mes 50 ans de carrière! J’ai commencé à chanter dans les clubs à 16 ans et je vais avoir 66 ans en septembre. Ce qui me fait dire: “Wow! On est encore là!” C’est un message que je lance aux jeunes artistes: je leur souhaite d’avoir de longues carrières, de durer aussi longtemps. Le spectacle de la fête nationale est un peu le reflet de ça, parce qu’il y a autant de jeunes que d’artistes d’expérience. C’est tellement un beau mélange.» Autre raison de célébrer pour Johanne: son rôle de grand-mère, qu’elle adore! «C’est un garçon, il aura un an le 28 juin. On s’est vus, mais on a fait très attention. On a pris des photos, et ça se passe super bien. C’est la première fois que je suis grand-mère et j’adore ça!» ajoute celle qui partage sa vie depuis 20 ans avec un avocat prénommé Jean-Claude.

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Durant la répétition, Robert Charlebois a enseigné quelques pas de danse à Corneille et à Louis-Jean Cormier.
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