7 Jours

Cherry River, une histoire de famille!

C’est entouré de sa famille et de ses associés que Marc a célébré l’ouverture de la boutique et de la microdisti­llerie Cherry River, le 28 juin. Nous avons pris des nouvelles de tout ce beau monde!

- PAR DANIEL DAIGNAULT

Comme Marc le raconte dans son entrevue, le départ du nid familial de leur fils aîné, Anthony, a été un choc pour sa conjointe et lui. «Je ne m’y attendais pas, parce qu’il n’était pas prévu, au début, qu’Anthony s’implique dans le projet de la distilleri­e, nous a confié à son tour ANNE-MARIE ANGÉLIL.

Ce n’était qu’une suggestion, mais il a tout de suite manifesté son intérêt et a décidé de déménager à Magog pour être près de son travail. Je croyais qu’il allait demeurer à la maison encore quelques années, mais je trouve ça le fun pour lui.» Quant à l’implicatio­n de Marc et de son fils dans la compagnie Cherry River, Anne-Marie raconte que tout s’est fait naturellem­ent. «Lorsque Francis (Francis Delage, le gérant de Marc) nous a parlé de son projet, on a aimé l’idée. Marc et moi, on avait déjà une passion pour la mixologie et on se creuse toujours la tête pour découvrir de nouveaux produits. Je trouve ça plaisant, parce que c’est un projet familial, c’est plus qu’une simple business.» Anne-Marie a-t-elle des coups de coeur particulie­rs pour certains produits de Cherry River? «J’adore le dry gin. Je trouve qu’il est parfait et super bien balancé.»

ANTHONY DUPRÉ a un trait de caractère flagrant en commun avec son père: il est un passionné qui ne ménage pas les efforts pour bien faire son travail. C’est le cas depuis qu’il est à l’emploi de la microdisti­llerie Cherry River. «Quand mon père m’a parlé de ça et m’a demandé si je voulais travailler pour la microdisti­llerie, je n’ai pas hésité une seconde et j’ai tout de suite embarqué dans le projet. S’il m’offre cette chance, c’est parce qu’il me fait confiance, et j’étais aussi d’accord avec le fait qu’il fallait que je déménage pour être près de mon travail. À vélo, ça me prend quatre minutes pour m’y rendre.» Anthony raconte qu’il gère la boutique accessible au grand public, où il travaille environ six jours sur sept. «J’ai aussi d’autres tâches, telles que gérer l’inventaire et parler aux fournisseu­rs, et je fais aussi un peu de distillati­on. Ça fait environ un mois que je suis impliqué dans le projet et je ne le regrette pas, j’adore ça. Je n’avais aucune expérience là-dedans, mais j’apprends rapidement.»

Erik et Sonny Caouette du duo 2FRÈRES, qui sont impliqués dans le projet, étaient fiers de nous présenter le gin boréal Opémiska. «C’est vraiment un beau projet qui a été mis sur pied par Marc Dupré et notre gérant, Francis Delage. Francis nous a proposé de mettre un spiritueux sur le marché, et on a tout de suite pensé à un gin. Comme la forêt boréale, d’où on vient, regorge de saveurs incroyable­s, on a choisi de faire une recette de gin boréal. Les gens répondent super bien, il y a une forte demande», nous a confié Erik. Le duo a recommencé à présenter des spectacles devant public. «On a joué à Saint-Ambroise, au Saguenay, avec tout notre band, pour la première fois depuis longtemps», raconte Sonny. Une quinzaine de spectacles sont prévus à l’agenda des deux frères, qui prévoient aussi passer du temps avec leurs filles. «Charlie a neuf ans et elle a plusieurs camps de jour cet été. C’est une sportive, elle a participé récemment à un camp à la Ninja Warrior», confie Sonny. «Ma fille, Glory-Ann, a aussi neuf ans. Cet été, elle jouera au soccer; elle aime beaucoup ça. Sinon, elle m’accompagne­ra sur la route, avec une gardienne, quand nous irons présenter des spectacles», a conclu Erik.

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Marc entouré de ses associés, son ami Éric Lessard et son gérant, Francis Delage. C’est ce dernier qui lui a proposé de se lancer dans cette aventure.
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