«J’ai eu à faire des choix»
L’an dernier, Ariane Moffatt était membre du corps professoral à temps plein, puisqu’elle donnait plusieurs fois par semaine des cours de création aux Académiciens. Cette année, elle a dû choisir de se consacrer davantage à sa musique et à sa vie de famille. Elle sera donc de passage à l’Académie de temps à autre. Entrevue avec une artiste en constante évolution.
Ariane, qu’est-ce que ça représente pour toi de revenir à Star Académie?
Ça me fait chaud au coeur, car j’ai vécu tant de belles émotions ici l’année dernière. Je suis contente de retrouver l’équipe de production et de sentir cette effervescence.
Est-ce que tu connais un peu les Académiciens de cette année?
Hélas, beaucoup moins, puisque je n’ai pas fait partie du processus de sélection. Mais je vais les connaître un peu plus lorsque je vais leur donner quelques cours dans les semaines à venir.
Que peux-tu nous dire d’eux à partir de ce que tu as vu jusqu’à maintenant?
C’est un vent de fraîcheur, avec de beaux jeunes qui débutent. Je ne connais pas encore leur univers, mais je sais que ce vent nouveau peut être très bon et faire du bien. C’est une belle feuille blanche, et ils vont apprendre.
Tu as chanté, lors du 1er Variété, avec ton mentor des débuts: Daniel Bélanger. Qu’en retiens-tu?
J’ai pu revivre de magnifiques souvenirs de mes débuts, nous avons une belle connexion lorsque nous chantons ensemble, et c’est un grand privilège de pouvoir entrer dans son univers. Ça m’a fait vraiment chaud au coeur.
Cette année, tu partages les cours de création avec d’autres professeurs tels que Louis-Jean Cormier, Vincent Vallières et FouKi. Qu’est-ce qui a motivé cette décision?
Je devais avoir ma tournée de front durant cette période. Alors, d’être ici chaque dimanche, puis à Waterloo plusieurs fois par semaine, c’était
«Pour les cours de création, je trouve intéressant qu’il y ait différentes personnes. Je pense que ça peut encore plus enrichir l’expérience.»
ELLE A COSIGNÉ LA CHANSON-THÈME, CHANGER LE MONDE
compliqué. J’ai aussi trois jeunes enfants à la maison, alors j’ai eu à faire un choix. Mais le privilège de faire de la scène avec mon nouvel album, c’est grand pour moi, car j’avais envie de retrouver le public. C’est ce que j’ai envie de préconiser dans ma carrière. Pour ce qui est des cours, je trouve ça intéressant qu’il y ait différentes personnes. Je pense que ça peut encore plus enrichir l’expérience. Je ne détiens pas la vérité sur la création.
Quels sont tes projets?
Mon album Aquanaute a 20 ans, et pour souligner ça, il va y avoir un album particulier. Ce sera un disque de relecture faite par la génération nouvelle, par ceux qui ont 20 ans, soit l’âge que j’avais quand j’ai créé Aquanaute. Je me suis impliquée dans le choix des chansons et dans le travail en studio avec les artistes. Sinon, je donne une représentation d’Incarnat avec l’Orchestre symphonique de Québec en avril. Je serai aux Francos de Montréal en juin, et je pars aussi pour Paris dans deux semaines. Ma blonde vient avec moi; ça va nous faire un petit séjour en amoureuses. Ce sera la première fois depuis longtemps, et ça fait six ans que je n’ai pas fait une présence à Paris.