COMMENT PERDRE DU POIDS?
Il faut commencer par changer nos habitudes alimentaires et intégrer l’activité physique de manière à ce que notre corps dépense plus de calories qu’il n’en consomme. Une perte de poids corporel de 5 % à 10 % entraîne déjà des améliorations mesurables de la santé. Quand on a une grande quantité de poids à perdre, il est important d’avoir recours à de l’aide professionnelle, notamment un suivi médical et psychologique, un plan alimentaire d’une diététiste et un programme d’exercices adapté à notre condition fait par un kinésiologue ou une spécialiste de l’entraînement. Il faut aussi préciser qu’un régime de moins de 1200 calories ne devrait jamais être suivi sans surveillance médicale. Certains médicaments peuvent aussi nous être prescrits, mais ils sont généralement réservés aux personnes dont l’IMC est supérieur à 30 ou à celles ayant un IMC de 27, mais qui présentent des facteurs de risque de maladie cardiaque en raison d’un taux de cholestérol élevé ou de diabète. Parmi les médicaments offerts, on trouve:
• Orlistat: Il agit en prévenant l’absorption des graisses par l’intestin.
• Ozempic: Ce médicament permet de réduire la sensation de faim et d’augmenter la satiété. Il s’administre par auto-injection une fois par semaine, mais peu de médecins le prescrivent chez nous.
• Saxenda: Il réduit l’appétit et ralentit le passage de la nourriture de l’estomac vers les intestins, ce qui contribue à se sentir rassasié plus longtemps. Ce médicament diminue aussi le taux maximum de glucose sanguin et la quantité d’insuline nécessaire à l’organisme pour métaboliser le glucose dans le sang. Il s’administre chaque jour par auto-injection. Tout comme Ozempic, peu de médecins le prescrivent.
Quand la perte de poids demeure difficile, la chirurgie bariatrique peut être envisagée. On la réserve surtout aux personnes souffrant d’obésité morbide (IMC supérieur à 40 ou IMC supérieur à 35 accompagné d’une maladie liée à l’obésité). Il en existe différentes formes, mais elle consiste généralement à réduire la dimension de l’estomac afin que seules de petites quantités d’aliments puissent être ingérées sans déclencher de gêne.