7 Jours

«J’ai un horaire un peu fou!» — Mariloup Wolfe

La réalisatri­ce d’Arlette est heureuse d’enfin présenter le fruit de son labeur. Elle revient sur cette aventure et nous parle aussi de ses nouveaux projets ainsi que de ses vacances avec ses deux fils.

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Mariloup, comment se passe ton été?

Ça va bien, mais j’ai un horaire un peu fou en ce moment, car la promotion d’Arlette arrive en même temps que la préproduct­ion de mon nouveau projet, Coeur de slush, dont le tournage commence prochainem­ent. Mais tout ça est tellement trippant! La réalisatio­n, c’est vraiment ce que j’aime faire... Et puis j’ai tout de même pu me reposer un peu en prenant de petites vacances avec mes deux fils.

Qu’avez-vous fait?

J’ai loué un petit condo près de la mer, en République dominicain­e. Je suis contente, car ç’a été de magnifique­s vacances. Mes fils sont rendus plus grands: ils aiment jouer à leurs jeux vidéos, tandis que moi, j’aime lire. Donc, le matin, je lisais au bord de la plage pendant qu’eux jouaient, puis une heure plus tard, nous nous retrouvion­s pour déjeuner ensemble. Ç’a donc été des vacances reposantes. C’est fou comme mes fils grandissen­t vite, ce sont déjà presque des adolescent­s et Manoé, mon plus vieux, est rendu presque aussi grand que moi!

Parle-moi du film Arlette. Qu’est-ce que ça signifie pour toi de pouvoir enfin le présenter?

Je suis tellement excitée qu’il sorte! J’avais hâte que le public puisse le voir. Ç’a été un gros tournage, intense, mais stimulant. Nous avons dû prendre une pause en raison de la pandémie, nous avons tourné à l’Assemblée nationale — une première depuis le tournage du film

I Confess, d’Alfred Hitchcock, en 1952. Ç’a donc été un tournage en montagnes russes, mais je suis très fière du résultat. Il s’agit d’un film à grand déploiemen­t, avec un bon budget, et j’ai eu carte blanche. Tout cela a été à la fois fabuleux et formateur.

Parle-moi de ta Arlette. Quand a-t-il été évident pour toi que le rôle était fait pour Maripier Morin?

Quand elle est venue à l’audition, ç’a été une surprise, car j’avais d’autres actrices en tête. J’ai été marquée par sa fragilité et sa vulnérabil­ité. Elle était proche d’Arlette et j’ai aimé ça: elle apportait une dimension supplément­aire au personnage qui me touchait. Je voulais par contre m’assurer qu’elle pouvait jouer toutes les émotions que nécessitai­t un tel rôle. On a fait quatre auditions, et la dernière a duré trois heures, je crois! Je lui ai fait la vie dure, mais je n’avais pas le choix d’aller jusqu’au bout pour être certaine de mon choix. Finalement, ç’a vite été une évidence, tant pour l’auteure que pour la productric­e. Je pense que Maripier est excellente dans ce rôle, et j’espère que le public va rendre à César ce qui revient à César. Maripier était préparée et impliquée, elle est photogéniq­ue et elle joue bien. Je suis très fière de ma Arlette!

Comment est née l’idée d’offrir un rôle à Lara Fabian dans ce film?

C’est un flash de Maripier, et je trouvais que c’était une excellente idée! Lara n’avait jamais joué, mais j’y croyais et je l’ai convaincue d’accepter. Ça n’a pas été facile, mais j’aime les défis! Je crois que c’est une excellente entrée dans le monde du cinéma pour Lara. C’était un bon rôle pour elle, et je pense qu’elle a aimé son expérience. J’en suis bien contente!

Que peux-tu nous dire à propos de Coeur de slush, ton prochain film?

C’est l’adaptation du premier roman de SarahMaude Beauchesne, qui a été un beau succès littéraire. C’est un peu son histoire: ça raconte une amourette d’adolescent­e, un premier amour. Nous avions déposé le scénario en 2016, et nous avons finalement reçu le financemen­t. Nous commençons le tournage très bientôt! Ça se passe dans un parc aquatique, ce sera donc un univers bien différent de celui d’Arlette. Je participe aussi à la troisième saison du Grand move, pour laquelle nous allons partout en Amérique. On la tourne par blocs, ici et là.

La comédienne qui t’habite a vraisembla­blement été reléguée à l’arrière-plan...

C’est volontaire. Je ne pense pas trop à ça... Même que je serai sûrement angoissée quand on me fera une propositio­n! Je ne suis pas fermée à l’idée de jouer, mais ce n’est pas une nécessité en ce moment. Je suis sollicitée à titre de réalisatri­ce depuis des années, et j’aime ça. Je me sens sur mon X. Non pas que je ne l’étais pas en tant qu’actrice, mais je n’aime pas attendre que le téléphone sonne pour travailler.

Arlette, en salle partout au Québec dès le 5 août.

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Les fils de Mariloup, Manoé et Miro, ont assisté à la soirée.
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