Ces maladies qui perturbent le sommeil
Certaines maladies affectent le sommeil et causent de l’insomnie, un symptôme en soi qui devrait nous amener à consulter. En voici quelques-unes.
LES MALADIES CORONARIENNES
Il semble que 44 % des gens souffrant de troubles cardiaques fassent de l’insomnie, comparativement à 10 % de la population générale. C’est causé par les liquides corporels qui, durant la journée, s’accumulent dans les jambes et créent de l’enflure, et qui, lorsqu’on se couche, se redistribuent dans le corps, mais stagnent souvent dans le coeur et les poumons, car le coeur ne fonctionne pas suffisamment pour les faire circuler. Cela est incommodant et nuit au sommeil.
L’ARTHRITE
Selon des recherches, près de 50 % des personnes atteintes d’arthrite ont de la difficulté à dormir à cause de la douleur, de l’inflammation et de l’anxiété causées par la maladie.
LES MALADIES DE LA THYROÏDE
Tant l’hyperthyroïdie que l’hypothyroïdie entraînent des changements des fonctions métaboliques qui nuisent à la qualité du sommeil.
LE REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN
Voilà une affection qui cause beaucoup d’insomnie, car elle fait remonter dans l’oesophage l’acide qui se trouve dans l’estomac, ce qui provoque des brûlements, de la toux et des étouffements quand on est couché.
LA MALADIE DE PARKINSON
Cette maladie neurodégénérative peut causer de la nycturie (besoin d’uriner souvent la nuit), le syndrome des jambes sans repos, et même des cauchemars, autant de conditions qui empêchent le sommeil.
LES ALLERGIES
Qu’on souffre d’allergies saisonnières ou aux acariens, il y a de fortes chances pour qu’on soit aux prises avec de la congestion nasale et peut-être pulmonaire. À cela s’ajoutent souvent la toux, les éternuements, la démangeaison de la gorge, bref, autant de symptômes qui nuisent à notre sommeil. Dans de nombreux cas, la prise de médicaments en vente libre peut aider. Dans la négative, mieux vaut en discuter avec notre médecin.
L’APNÉE DU SOMMEIL
Elle se caractérise par des arrêts répétitifs du flux respiratoire pendant qu’on dort, et les pauses respiratoires durent généralement de 10 à 60 secondes, le temps nécessaire au cerveau pour réagir et provoquer un mini-réveil, afin de nous permettre de faire le plein d’oxygène. Or l’apnée du sommeil provoque des ronflements chroniques et des étouffements qui forcent le réveil plusieurs fois par nuit.