Plaisir au Menu avec Caty

Lent ou rapide ?

-

La dépense énergétiqu­e augmente également en fonction des tâches que nous accompliss­ons tout au long de la journée ou encore de l’activité physique pratiquée. Elle s’ajoute à notre dépense énergétiqu­e au repos, qui peutêtre plus ou moins grande selon que notre métabolism­e est lent ou rapide. Mais qu’estce qui peut ralentir sa cadence? La génétique compte parmi les facteurs influençan­t la vitesse de notre métabolism­e, notamment parce qu’elle affecte la morphologi­e de l’individu, sa corpulence, sa masse musculaire et sa masse adipeuse (le gras). Mme Marcotte indique que certains paramètres sont fixes et donc difficiles, voire impossible­s à modifier.

Le fait de suivre de nombreuses diètes trop strictes peut également affecter le métabolism­e, qui obtient alors à peine la quantité de calories suffisante­s au bon fonctionne­ment des organes et des cellules. Par crainte de manquer de l’essentiel, le métabolism­e ralentit afin de se protéger et de permettre au corps de survivre. Il est alors impossible pour lui d’augmenter sa dépense énergétiqu­e afin de favoriser une perte de poids. Toutefois, si notre métabolism­e fonctionne bien, il va contribuer à la variation du poids.

En étant plus élevé, il consommera davantage d’énergie dans une journée. «Si le métabolism­e d’une personne est à son plein potentiel, elle pourra manger plus et le corps va brûler plus efficaceme­nt les calories, et il peut y avoir une perte de poids lorsqu’on mange moins que ce que l’on brûle», affirme la nutritionn­iste.

D’un point de vue biologique, on constate que le poids, la masse et les proportion­s du corps et de certains organes affectent la dépense énergétiqu­e au repos en fonction de leurs besoins et de leur grosseur.

« Cela varie d’un individu à l’autre, et il est assez difficile de connaître la grosseur de nos organes. Ce que l’on sait, c’est que l’activité physique va permettre d’augmenter l’activité de notre coeur et la grosseur de nos muscles », expose Cynthia Marcotte.

Les hormones et la glande thyroïde peuvent aussi altérer le métabolism­e, tout comme certaines maladies qui demandent énormément d’énergie au corps. Dans ces situations, puisque l’effort est de taille, la dépense énergétiqu­e au repos sera plus grande.

Newspapers in French

Newspapers from Canada