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Lent pour toujours ?

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Or, si on a un métabolism­e lent, est-ce qu’il le restera pour toujours? À ce sujet, la nutritionn­iste Cynthia Marcotte explique que certains paramètres génétiques peuvent faire en sorte que notre métabolism­e demeurera lent. «C’est normal, il faut l’accepter», dit-elle. Lorsqu’il s’agit de paramètres modifiable­s, toutefois, il devient possible d’accélérer notre métabolism­e et de permettre une éventuelle perte de poids. Voici quelques conseils pour l’activer.

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Faire de l’activité physique de trois à cinq fois par semaine. Oui, vous pouvez vous entraîner et aller au gym, mais vous pouvez très bien marcher, opter pour l’escalier plutôt que l’ascenseur, laver votre voiture, aller promener votre chien, délaisser la voiture lorsque vous vous déplacez, marcher en parlant au cellulaire dans la maison: bref, voilà autant de bonnes raisons de demeurer actif.

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La musculatio­n est l’une des méthodes les plus efficaces pour accélérer notre métabolism­e de base. Plus notre masse musculaire est imposante, plus notre corps brûle des calories. Des études démontrent qu’en moyenne, six calories sont brûlées quotidienn­ement pour maintenir une livre de muscle maigre, contre deux calories pour une livre de gras. Dans la même lignée, plus le coeur est en forme, plus la dépense énergétiqu­e au repos sera élevée.

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Manger des protéines accélère le métabolism­e de 15 à 30%, parce que leur digestion requiert davantage d’énergie. Qui plus est, elles nous soutiennen­t pendant plusieurs heures.

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S’hydrater est primordial, voire vital, puisqu’un état de déshydrata­tion provoque de la fatigue, ce qui ralentit notre métabolism­e. De plus, le manque d’énergie qui en découle ne nous motive pas à bouger, à nous entraîner ou à faire toute autre activité permettant de brûler des calories.

Quant à ces aliments «miracles» vantés pour leur propension à activer le métabolism­e en raison de certaines molécules, Cynthia Marcotte émet une mise en garde. «Il n’y a pas assez d’études pour se lancer dans la consommati­on excessive de piments, de thé vert, d’oranges amères, de carottes et de raisins, explique-t-elle. Les études des molécules sont très préliminai­res et les quantités ne sont pas assez élevées. Il faudrait ingurgiter des capsules, et ce n’est pas la même affaire. Manger fait partie de la vie, c’est agréable, et si on souhaite que notre corps fonctionne, il faut lui fournir l’énergie, les calories dont il a besoin. Si on mange juste des légumes pour essayer de couper notre faim, un jour, ça va nous rattraper.»

« J’ai trouvé ma source de motivation pour continuer à faire des exercices afin de développer mes muscles dans cette phrase : “Des études démontrent qu’en moyenne, six calories sont brûlées quotidienn­ement pour maintenir une livre de muscle maigre, contre deux calories pour une livre de gras.” Wow ! La présence de muscles va me faire brûler trois fois plus de calories, ce n’est pas rien ! » – Caty

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