Acadie Nouvelle

Viabilité des écoles: place aux consultati­ons

- beatrice.seymour@acadienouv­elle.com

Les districts scolaires francophon­es NordEst, Nord-Ouest et Sud enclenchen­t les consultati­ons publiques sur la viabilité de leurs petits établissem­ents.

Treize écoles francophon­es dans la province sont visées par les exigences du ministère de l’Éducation et du Développem­ent de la petite enfance. Du côté anglophone, 15 établissem­ents sont dans la même situation.

Ces écoles comptent moins de 100 élèves et/ou sont occupées à moins de 30 % de leur capacité.

«Il n’y a pas juste le nombre d’élèves. C’est un ensemble de tous les critères qu’il faut étudier. En fin de compte, il faut regarder si les élèves qui fréquenten­t ces écoles ont des services qui se comparent aux autres. Dans des écoles à trois, quatre niveaux dans la même classe, je ne pense pas qu’on peut donner à ces élèves un enseigneme­nt aussi global que celui donné dans un seul niveau et où il y a tous les services», a déclaré Jean-Guy Rioux, le président du Conseil d’éducation du dis- trict (CÉD) Nord-Est.

La Politique 409 du gouverneme­nt impose trois rencontres publiques pour chaque école. La première a pour but d’expliquer à la communauté le processus.

Lors de la deuxième, les gens pourront partager leurs points de vue et proposer des solutions de rechange. La dernière réunion servira à aviser la population de la recommanda­tion qui a été faite pour chaque établissem­ent.

«Avec les parents, nous voulons trouver quel est le meilleur moyen pour l’apprentiss­age de leurs enfants, à savoir est-ce que c’est mieux pour eux de demeurer dans cette école ou d’aller ailleurs?», a soulevé Roger Martin, le président par intérim du CÉD Sud.

Ces consultati­ons ont débuté mercredi soir dans le Nord-Ouest et commencero­nt lundi dans le Sud et le 5 octobre dans le Nord-Est.

«Nous sommes motivés par la même volonté d’accomplir un travail rigoureux et transparen­t. Nous avons la responsabi­lité d’obtenir une rétroactio­n qui nous permettra de prendre une décision éclairée, a indiqué Richard Landry, le président du CÉD NordOuest. J’aimerais souligner que nous ne par- lons pas à l’heure actuelle de fermeture d’école. Nous parlons d’analyse des infrastruc­tures»

Les CED engagent le processus avec l’esprit ouvert à toutes les propositio­ns, y compris le statu quo.

«Ce qui est important de comprendre, c’est qu’aucune décision concernant l’avenir des écoles à l’étude n’a encore été prise. Nous allons vers la population avec une ouverture d’esprit qui devrait nous permettre d’analyser d’une façon raisonnée, intelligen­te et complète les commentair­es que les gens vont nous fournir», a insisté Jean-Guy Rioux.

«Les scénarios que les communauté­s vont déposer au CÉD vont être pris en considérat­ion avant de prendre la décision finale. Nous sommes là pour écouter les communauté­s, donc c’est important qu’elles s’impliquent et viennent nous rencontrer», a renchéri M. Landry.

Les recommanda­tions doivent être soumises au ministre de l’Éducation en janvier. Les autorités scolaires assurent qu’aucune mesure de fermeture ne sera prise d’ici juin 2016.

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Acadie ?? Les présidents des CÉD Nord-Est, Sud et Nord-Ouest, se sont rencontrés à Bathurst pour le lancement des consultati­ons publiques sur la viabilité des petites écoles. On voit ici Jean-Guy Rioux (au lutrin), Roger Martin (à gauche) et Richard Landry -
Nouvelle: Béatrice Seymour Acadie Les présidents des CÉD Nord-Est, Sud et Nord-Ouest, se sont rencontrés à Bathurst pour le lancement des consultati­ons publiques sur la viabilité des petites écoles. On voit ici Jean-Guy Rioux (au lutrin), Roger Martin (à gauche) et Richard Landry -
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