Amphithéâtre d’Edmundston: premier appel d’offres en octobre
Le premier appel d’offres pour la conception et la construction du futur amphithéâtre communautaire d’Edmundston sera lancé au début en octobre. Les entreprises intéressées auront quatre mois pour faire leurs devoirs et préparer leur proposition.
Ce premier appel d’offres surviendra quelques semaines à peine après que le financement total de 21 millions $ a été identifié auprès des trois paliers de gouvernement fédéral, provincial et municipal.
La Ville d’Edmundston a été la première à s’engager avec sa part de 7 millions $ envers le projet. Le 14 juillet, Ottawa a accordé un appui similaire. Deux semaines plus tard, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé une contribution identique.
«Ce premier appel d’offres jumelé sera pour la conception des plans et la construction de l’édifice. C’est une nouvelle façon de procéder qui fait en sorte que la compagnie retenue s’engage à ne pas dépasser les coûts fixés, sinon elle en prend le risque, a dit le maire Cyrille Simard.
Il a fait remarquer que l’appel d’offres sera ouvert pour une période de quatre mois.
«C’est le double de temps que d’habitude. On réalise que ça nécessite un long travail de préparation pour les entreprises qui voudront soumissionner», a ajouté le maire Simard.
L’entreprise retenue devrait donc être connue en février.
TRAVAILLEURS LOCAUX
Lors de l’assemblée mensuelle publique des élus mardi soir, un ouvrier des corps de métier, Daniel Plourde, a suggéré que l’on ait recours au plus grand nombre de travailleurs de la région lors de la construction de l’édifice.
Il a rappelé que les ouvriers du Québec peuvent venir travailler au NouveauBrunswick, mais que l’inverse est impossible.
Selon lui, cela a fait en sorte que des travailleurs locaux ont été écartés de chantiers de la région au profit des ouvriers québécois choisis pour des contrats sur ces sites.
«C’est un projet qu’on dit rassembleur. Moi, je serai un payeur de taxes envers cette initiative. J’espère qu’en retour, elle pourra me procurer du travail», a dit M. Plourde.
Le maire Simard a précisé que selon la loi sur les municipalités et les marchés publics, il est impossible qu’une clause exigeant l’embauche de travailleurs locaux puisse être intégrée dans l’attribution de contrats.
«On peut l’exprimer et le souhaiter en espérant que des compagnies sous-traitantes qui obtiendront des contrats auront recours aux travailleurs locaux», a indiqué le maire Simard.