Jeux de l’Acadie: ça avance bien à Caraquet
Avec la piste de vélo de montagne maintenant complétée et l’ovale d’athlétisme en rénovation, la 37e finale des Jeux de l’Acadie à Caraquet devient de moins en moins une chose abstraite.
À neuf mois des cérémonies d’ouverture, le Comité organisateur de la finale des Jeux de l’Acadie (COFJA) ressemble un peu à un canard qui flotte. À première vue, tout semble facile alors que sous l’eau, les pattes s’agitent frénétiquement pour maintenir la bête à la surface.
Présente à l’inauguration de la section de quatre kilomètres de la piste de vélo de montagne au Club plein air de Caraquet samedi, la présidente du COFJA, Roberta Dugas, affichait un sourire aussi radieux que le soleil qui illuminait l’une des dernières belles journées de l’été. Car le travail de préparation à accueillir la jeunesse sportive acadienne avance bien, selon ses dires.
«Ça va vite, avoue-t-elle. On va se réveiller un matin et ce seront les Jeux de l’Acadie. Notre COFJA est très actif. Les travaux pour le sentier de vélo de montagne qui servira aux jeux sont terminés. La piste d’athlétisme est actuellement en phase de rénovation et elle sera prête cet automne. Tous les comités sont en place. Ça prend forme. Reste seulement à prier la bonne Sainte Anne pour qu’on aie de la belle température.»
En fait, il reste un peu plus que des prières. Le COFJA de Caraquet a récemment engagé Mylène Dugas à titre de coordonnatrice. Le slogan «Jouons ensemble en Acadie» a été trouvé ce printemps. Le logo de la 37e finale sera dévoilé quelque part en octobre. Près de 500 personnes ont déjà signifié leur intention de devenir bénévole sur les quelque 1000 dont le comité a besoin.
«Nous allons continuer à travailler tout l’automne et tout l’hiver, assure Mme Dugas. Les Jeux de l’Acadie, c’est une grosse commande, mais c’est également un atout majeur pour Caraquet et toute la Péninsule acadienne. Nous avons déjà près de la moitié de nos bénévoles, et ce sans faire d’effort. Je crois que nous n’aurons pas trop à courir après eux. Les gens d’ici veulent ces jeux, ils en sont fiers et ils veulent que ce soit un succès.»
Quant aux installations, Caraquet ne peut évidemment pas se comparer à ce que Charlottetown et son campus universitaire ont proposé aux athlètes en juin. Mais selon la présidente du COFJA 2016, le site principal de compétitions saura se démarquer de par sa proximité. Il est composé d’une école primaire et d’une école secondaire, d’une piste d’athlétisme, d’un terrain de soccer, de deux terrains de balle utiles pour le frisbee ultime ainsi qu’un club plein air où se déroulera les épreuves de vélo de montagne.
«Le COFJA de Charlottetown a été très courageux d’organiser des jeux dans des écoles et des installations dans un milieu anglophone. Ici à Caraquet, c’est francophone et des installations, nous en avons depuis que nous avons accueilli les jeux en 1994. Notre site principal est un peu comme un campus universitaire. Tout y est centralisé. Les jeunes n’auront qu’à marcher pour se rendre d’un endroit à un autre et ils n’auront pas besoin de prendre souvent l’autobus. Je suis convaincue que nous présenterons de beaux jeux», est persuadée la présidente Roberta Dugas.