Les diplômés universitaires satisfaits de l’enseignement et des programmes offerts
La vaste majorité des étudiants universitaires diplômés en Atlantique sont satisfaits de l’enseignement et de la qualité générale de la formation dans leur premier programme d’études universitaires.
C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par la Commission de l’enseignement supérieur des Provinces maritimes, un organisme créé afin d’aider les établissements et les gouvernements à améliorer le milieu d’apprentissage postsecondaire.
Les données du sondage ont été recueillies par la firme Advanis auprès d’un total de 2187 détenteurs d’un premier diplôme entre le 30 septembre et le 1er décembre 2014.
Le sondage révèle que pas moins de 92 % des étudiants diplômés étaient satisfaits ou très satisfaits de la qualité de l’enseignement qu’ils ont reçu et que 93 % de ceux-ci étaient satisfaits ou très satisfaits de la qualité générale de la formation.
Le taux de satisfaction est encore plus élevé lorsqu’il est question du nombre d’étudiants par classe (95 % étaient satisfaits) et de la disponibilité des professeurs (taux de satisfaction de 94 %).
«Trop souvent, l’on met l’accent sur les aspects négatifs. Malgré tout ce qu’on entend dire depuis plusieurs années sur la qualité de la formation, notre sondage, qui est très représentatif, indique que les diplômés sont en général très satisfaits de leur formation», a indiqué à l’Acadie Nouvelle Mireille Duguay, la directrice générale de la Commission de l’enseignement supérieur des Provinces maritimes.
Les diplômés des programmes en arts, lettres, en sciences humaines et sociales étaient particulièrement plus susceptibles que ceux des autres disciplines à se dire très satisfaits.
À titre d’exemple, 43 % de ceux-ci étaient très satisfaits de la qualité de l’enseignement offert, alors que ce taux chute à 25 % chez les diplômés en commerce et administration.
Les questions portant sur l’investissement financier dans le cadre des expériences d’études ont toutefois suscité des réponses beaucoup plus tièdes de la part des diplômés.
Ainsi, les étudiants ayant emprunté plus de 30 000$ pour financer leur diplôme de 2012, 53 % estiment que la formation vaut l’investissement ou vaut vraiment l’investissement. Au total, à peine 62 % des titulaires d’un premier grade estiment que l’investissement financier qu’ils ont fait en valait la peine.
Sans grande surprise, le sondage révèle que plus les diplômés avaient emprunté pour financer leurs études, moins ils avaient tendance à dire que le temps et l’argent investi en valaient vraiment la peine.
«Les taux de satisfaction demeurent élevés et sont similaires à ceux de la promotion de 2007», a indiqué Mireille Duguay.