DES ATTENTES ÉLEVÉES AU N.-B.!
Gouvernement libéral majoritaire
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick s’est adressé aux médias mardi matin pour féliciter Justin Trudeau et son équipe pour leur ascension au pouvoir.
Le leader du Parti libéral du Canada l’a emporté parce qu’il a mené «une campagne très positive» et qu’il a misé sur «les priorités des Canadiens et des Canadiennes», a analysé M. Gallant.
Le parti a remporté les dix circonscriptions fédérales de la province pour un total de 184 députés à la grandeur du pays et 39,5 % de la faveur populaire.
«Je suis content que ce soit un gouvernement libéral», a-t-il dit, tout en ajoutant qu’il aurait été près tout aussi prêt à travailler avec les conservateurs ou les néo-démocrates s’ils avaient obtenu une majorité de sièges lundi soir.
L’élection d’un allié libéral à Ottawa signifie que les deux chefs ont les «mêmes priorités», a souligné Brian Gallant, «créer des emplois et faire croître l’économie pour aider davantage les familles ici au NouveauBrunswick et partout au pays.»
Le Parti libéral du Canada a promis d’investir 9,5 milliards $ de plus par année dans les infrastructures du pays d’ici dix ans. M. Gallant espère cependant que Justin Tudeau s’attaquera dès maintenant à la réalisation de
cet engagement.
M. Trudeau a aussi promis d’organiser périodiquement des rencontres avec les premiers ministres des provinces, un exercice qu’attend M. Gallant avec impatience et auquel Stephen Harper a refusé de participer depuis des années.
«C’est très évident que le premier ministre désigné veut travailler avec les provinces, a commenté M. Gallant. C’est très important. Pour surmonter nos défis ici au Nouveau- Brunswick et partout au pays, il faut tous travailler ensemble.»
Le chef de l’opposition progressiste-conservatrice au Nouveau-Brunswick, Bruce Fitch, aurait préféré un autre scénario lundi soir.
Il estime cependant que les résultats fédéraux n’entachent en rien la marque conservatrice au niveau provincial.
«Des gens m’ont dit qu’ils voteraient quand même pour nous au provincial, mais qu’au fédéral ils ne pouvaient pas voter pour Harper», a-t-il mentionné.
«Les gens ont voté pour le changement, c’est ça au final. Nous avons entendu ici que les gens voulaient du changement et ça, c’est toujours plus fort que la logique ou les politiques.»
Avec la participation du journaliste Pascal Raiche-Nogue.
«Nous avons besoin d’avoir un gouvernement fédéral qui est en train d’investir dans nos infrastructures. Ça peut se faire assez rapidement selon moi.»