Acadie Nouvelle

Une vague de fond

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Les électeurs de l’Atlantique ont donné le ton lundi soir en élisant au parlement canadien ses 32 députés sous la bannière libérale. Depuis l’arrivée de Justin Trudeau à la tête du parti libéral du Canada, tous les sondages montraient une forte avance des libéraux dans cette région.

Les candidats conservate­urs et néodémocra­tes ont tous été balayés par la vague de fond libérale qui a déferlé sur le pays d’est en ouest. On pourrait presque parler d’une véritable trudeauman­ie fils!

Même si le poids électoral de l’Atlantique sera moindre dans le nouveau parlement avec 32 députés sur 338, certains élus comme Dominic LeBlanc du N.-B. et Scott Brison de la N.-É. devraient occuper d’importants portefeuil­les ministérie­ls. Les attentes de la région atlantique, qui est aux prises avec d’importants problèmes notamment avec le vieillisse­ment de sa population et l’exode de ses jeunes, sont grandes.

On peut penser qu’avec l’élection des libéraux de Justin Trudeau que certains dossiers prioritair­es pour le gouverneme­nt de Brian Gallant devraient trouver une oreille favorable à Ottawa. Les conditions semblent maintenant réunies pour compléter la restaurati­on de la rivière Petitcodia­c grâce à la constructi­on d’un pont partiel pour remplacer son pontchauss­ée.

Avec la démission de Stephen Harper comme chef du parti conservate­ur du Canada, la course à la chefferie pour le remplacer est maintenant ouverte. Avec le mode d’élection du nouveau leader qui avait été imposé par Peter MacKay lors de la fusion de l’Alliance canadienne avec le parti progressis­te-conservate­ur, des candidats provenant de la région atlantique pourraient être tentés de vouloir succéder à Stephen Harper.

La constituti­on du Parti conservate­ur prévoit que chaque associatio­n locale aura le même poids électoral. Ainsi les 338 circonscri­ptions valent chacune 100 points. Le gagnant de la course à la direction du parti devra obtenir 50 % plus un des 33 800 points pour être déclaré élu.

L’aille progressis­te-conservatr­ice qui avait été balayée lors de la création du nouveau parti conservate­ur pourrait bien vouloir prendre sa revanche. Des candidats potentiels comme Peter MacKay et Bernard Lord pourraient être de la course pour remplacer Stephen Harper.

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