Acadie Nouvelle

Les Blues voient grand pour Tarasenko

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Les Blues de St. Louis savaient ce qu’ils faisaient en offrant un pont d’or au jeune attaquant russe Vladimir Tarasenko, l’été dernier. La décision de retenir ses services pour les huit prochaines années, au salaire annuel moyen de 7,5 millions $ US, s’avère déjà être une bonne affaire.

À l’âge de 23 ans seulement (24 en décembre) et à sa quatrième saison dans la LNH, Tarasenko est en voie de s’élever au rang de super vedette.

«Il mérite le salaire qu’on lui a consenti et il va le mériter pour toute la durée de son contrat, lance son vétéran coéquipier David Backes. S’il n’est pas le meilleur joueur de la Ligue nationale, il est l’un des meilleurs. Il a prouvé qu’il est un formidable joueur et il démontre qu’il appartient à l’élite de la ligue.»

Le capitaine Backes dit que Tarasenko possède les attributs physiques - il mesure six pieds et il pèse 219 livres - qui en font un «athlète particulie­r».

«Sa foulée est explosive et sa dégaine absolument incroyable, élabore-t-il. Le désir qui l’anime de marquer des buts, c’est du jamais-vu pour moi. Mettez ça ensemble, vous avez là un joueur d’exception, et qui le demeurera pendant longtemps.»

Le principal intéressé ne veut rien entendre qu’on dise qu’il est un des meilleurs attaquants de la LNH.

«Je ne me préoccupe pas de ça, pas du tout», réagit-il promptemen­t quand on aborde le sujet.

Il faut dire qu’à l’instar de plusieurs de ses compatriot­es, Tarasenko n’apprécie pas de se retrouver sous les feux de la rampe. Il est poli et souriant, même s’il est un homme de peu de mots.

«Je constate que dans mon pays, en Russie, on s’intéresse davantage à moi, admet celui qui a pris épouse l’été dernier. Mais ça ne change rien. Je dois aller sur la glace et faire de mon mieux.»

Avant mardi, l’ailier droit natif de Yaroslavl, premier choix des Blues en 2010 (16e au total) occupait, à égalité, le premier rang des marqueurs de la LNH, avec neuf points.

À ses trois premières saisons, il a amassé 19 points (en 38 matchs), 43 et 73 points, respective­ment.

L’entraîneur des Blues Ken Hitchcock ne tarit pas d’éloges à son endroit. Pour lui, la valeur de Tarasenko pour l’équipe va bien au-delà des statistiqu­es.

«C’est un joueur ultra compétitif. C’est dans son ADN, dans ses gènes. Il a été programmé comme ça dans son enfance, mentionne-t-il. Il y a des gars qui l’ont, d’autres pas. Lui, il l’a.» - La Presse Canadienne

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